mercredi 24 avril 2013

Aguero-Les farineurs

Alors que les grimpeurs avec qui je grimpe habituellement sont actuellement plus motivés pour grimper des voies classiques plus ou moins difficiles, j'ai de plus en plus de mal à trouver des partenaires pour ouvrir (Comme j'ai déjà grimpé la plupart des classiques faciles et que, toujours à moitié blessé, je ne peux presque pas m'entrainer pour grimper des plus difficiles, mon palliatif est l'ouverture. je me suis en effet rendu compte que la douleur était assez peu présente lorsque j'ouvrai(le rythme étant probablement moins rapide)).

Heureusement, Jeremy (après plusieurs relances) a bien voulu venir avec moi aujourd'hui. Il sort de blessure lui aussi et n'a pas grimpé depuis longtemps. Je choisi donc, pour sa première "première", une voie à priori facile. On se sera pas gouré : la voie m'a semblée intéressante pour le niveau, avec un rocher globalement assez sain, et qui permet la pose de plusieurs friends et sangles.

Le nom de la voie est un hommage à un groupe de joyeux fêtards qui ne se prennent pas au sérieux.


Le topo



Jeremy dans R1


Arrivée à R2


Fin de voie


La vue sur le village depuis le sommet

dimanche 21 avril 2013

Telera- Le couloir Elena à la journée

Avec le retour du froid et des conditions nivologiques enfin stables, le week end était excellent pour faire de l'alpinisme. Je comptais aller au vignemale où les conditions devaient être excellentes mais je n'avais que le samedi de libre avec des obligations tous les soirs. Pratiquer l'alpinisme en partant tard et en devant rentrer tôt est vite compliqué dans nos contrées où il y a souvent de la route et où les remontées mécaniques sont inexistantes. Avec Txomin, notre choix se portera donc sur le couloir Elena à la Télera. Jean Michel se joint à nous : il ne connait pas le coin et a décidé de faire un peu de solo. Malgré un départ du parking ver 9h00 (donc, bien décalé), nous devrons attendre plus d'une heure au pied du couloir que les cordées précédentes, souvent peu rapides, passent (nous n'avons pas de plan B car la section clé du watade est sèche). La suite se déroulera sans problèmes et nous serons vers 19h00 à la maison en ayant bu les bières de rigueur.


Le couloir


Le watade, qu'on avait grimpé il y a quelques années avec Txomin, n'est pas en conditions ce jour.


La foule au pied du couloir


Jean Michel, en solo, attend pour doubler la cordée qui nous précède


Txomin sort des zones (un peu)techniques



La fin du couloir est esthétique

lundi 15 avril 2013

grimpe à la montanesa

Ce week end, on est parti avec Fabrice grimper à la montanesa. Je voulais aller ouvrir la cheminée évidente sur la droite du penpenus. Comme je n'avais pratiquement pas grimpé depuis quelque temps (pour cause d'épaule toujours douloureuse) et que c'était pareil pour Fabrice, ça paraissait très (trop) ambitieux. Ca l'était.

Après quelques mètres, Fabrice se prend un petit vol sur friends, ce qui ne le met pas en confiance mais il finit par arriver difficilement au relais. Je fais la longueur suivante sans encombre en grimpant sur l'éperon qui borde le bord droit de la cheminée. Fabrice continue mais tombe au bout de quelques mètres sur un mur sale et lisse qu'il commence à attaquer en artif. Son 2ième piton s'arrache et il s'arrête juste au dessus d'une vire. Il est bien flippé et me fait venir. Je vais voir sur la droite en désescaladant une rampe, puis traverse sur la droite et tombe sur un mur très beau mais compact. Je suis bien motivé pour continuer mais Fabrice, lui, a la motivation à plat. On redescend donc en laissant le matériel au pied en comptant revenir le lendemain.

Pourtant, après une mauvaise nuit, aucun des 2 n'est bien chaud pour continuer. On part donc récupérer le matériel et la journée se transformera en balade dans le massif. Il faudra revenir finir la voie.


La ligne qu'on a commencé à grimper


Fabrice dans L1, juste après le 1er vol : on a attaqué par la voie de la piedra piramidal avant de tirer vers la droite après le 2ième spit.


L2


L3, juste avant le 2ième vol de Fabrice qui le fera s'arrêter net.


Une cordée de l'équipe des jeunes alpinistes espagnols dans la voie des passes murailles : c'est beau de voir grimper des forts grimpeurs!

dimanche 7 avril 2013

Pena Rueba - l'épaule de l'espoir

Après 15 jours sans grimper pour cause d'épaule douloureuse et pas mal de kiné en perspective, je suis reparti grimper avec Louis vers Pena Rueba aujourd'hui. Comme du froid était annoncé et que je tiens pas la forme olympique (c'est pas cette année encore que je vais répéter les quelques voies difficiles pour lesquelles j'ai sorti les topos à Ordesa, au pilier de sobrabe ou au penpenus), on part grimper une arête que, étonnamment, personne auparavant n'avait semble-t-il encore gravie.

Elle est plus facile qu'on l'imaginait et le rocher y est pourtant assez sain. On avait pris le perforateur et il nous a servi car le fronton terminal s'est avéré bien compact. On se sera quand même bien caillé les miches dans la journée.


L'arête qu'on a grimpée ce jour.




On fait tout le bas de l'arête sans s'encorder : on se caillera moins.


Louis dans le fronton du haut.


Comme on a un peu de temps au retour, on grimpe la jolie couenne à droite de la voie Make.