lundi 13 janvier 2020

Pala de Ip - voie Ursi

Hier, nous sommes partis grimper la voie à la mode du moment : la voie Ursi à la pala de Ip. Cette grande face m'avait attiré depuis bien longtemps, à force de tourner autour mais la réputation d'inaccessibilité des voies existantes (ainsi que quelques buts mémorables de certains des meilleurs grimpeurs pyrénéens) m'avait toujours refroidi. Actuellement,comme dit ailleurs, la voie est en conditions exceptionnelles et la cotation doit plus s'approcher de TD+ (au lieu de ED+ sur les vieux topos des rares grimpeurs qui avaient fait la voie avant cet hiver).

Par contre, il est certain que je n'y amènerai pas ma grand mère. Même peu difficiles, il y a pas mal de zones où il ne faut vraiment pas tomber et plusieurs relais ne sont pas à l'épreuve des bombes (mention spéciale à celui qu'on a monté juste au dessus du crux...). Vers le haut, c'est plus facile mais on est à corde tendue avec souvent un seul point correct tous les 50m : une voie à ne pas sous estimer et à ne pas mettre entre toutes les mains, donc.

La face où se situe la voie est vraiment très belle (une des plus jolies des pyrénées à mon avis) et la journée était encore une fois superbe, sous le signe de l'humour pince sans rire de Jean Mi.


La face

L1- Le seul point correct de la longueur est au départ pour éviter de descendre en bas de la pente de neige en cas de crash (photo prise par Jean Mi)

L2
Mi)

L2, vue d'en haut (photo prise par Jean Mi)

L3 (photo prise par Jean Mi)

L4, la longueur dure

Le relais en sortie du crux :il faut se faire léger...(photo prise par Jean Mi)


Début des traversées (photo prise par Jean Mi)

Fin de voie (photo prise par Jean Mi)

A la descente (photos prises par Jean Mi)

lundi 6 janvier 2020

Pic Royo - la voie du Zig Zag

Après avoir grimpé une petite goulotte vers Candanchu mercredi avec Jean Mi, on est parti ce week end avec Henri et Paul pour aller ouvrir une goulotte au Pic Royo à coté de la Jean Rémy. Autant le dire de suite, je crois que je n'avais jamais ouvert une voie dont le rapport grimpe/marche était aussi défavorable dans les Pyrénées. l'approche le samedi jusqu'au refuge du portillon m'a rappelé certaines approches de refuges parmi les plus éloignés des écrins et je n'ai pas en tête de refuge aussi éloigné de la voiture dans les Pyrénées que celui-ci (mais je ne connais pas parfaitement l'Ariège et je sais que certaines approches se méritent là bas aussi).

Depuis le refuge, il faut encore compter 1h30 de marche pour rejoindre la voie. Les conditions actuelles sont très stables mais la vallée est un véritable coupe gorge par conditions avalancheuses. Evidemment il n'y a aucune connexion téléphone, donc il vaut mieux ne pas avoir un problème quelconque : du Pyrénéisme à l'état pur, comme ont pu le rencontrer les grands anciens à l'époque. De plus, la vallée à remonter est vraiment superbe, avec le Spigeoles à droite en montant (Le grand dièdre est en conditions correctes) et le quayrat et le grand Lezat à gauche. La voie ouverte est très jolie même si elle zigzague pas mal, mais comme vous l'avez imaginé, elle se mérite : ici encore plus qu'ailleurs, une fois arrivé au sommet, on n'est pas à la voiture...

Le week end a vraiment été sympa, avec Henri toujours aussi gentil et Paul, que je ne connaissais pas, qui s'est avéré une bien belle rencontre.

Le topo

Une looooongue approche... (photo prise par Henri)

Ma pomme dans L1 (photo prise par Henri)

Henri et Paul à la fin de L1


L2 (photos prises par Henri)

Paul dans L2 (photo prise par Henri)


Le début rocheux de L3 (photo prise par Henri)

Fin de L3

L4 (photo prise par Henri)

Fin de L4

Le dièdre de spigeoles est en conditions correctes