dimanche 29 avril 2012
Riglos-visera- grimpe d'une nouvelle voie jusqu'au trone
Hier, la pluie est annoncée partout. Seule solution possible : riglos. Comme prévu, il pleut lorsque nous arrivons. Nous décidons donc de partir vers la visera, plus abritée. Comme j'y ai déjà grimpé toutes les classiques qui sortent en haut, nous décidons d'aller grimper une voie " ave fénix" qui se termine au trone de mosquitos. nous trouvons une ligne de spits et commençons à grimper sans se poser plus de questions que ça malgré quelques taquets en grimpant. Après quelques longueurs, il faut se rendre à l'évidence : nous ne sommes pas dans la bonne voie mais dans une nouvelle située à droite de zulu demente. Ainsi, le nouveau topo super cher de riglos est déjà dépassé. Nous décidons malgré tout de continuer mais l'équipement s'arrête pour le moment à hauteur du trone. Le style de la voie sera engagée (voire expo) avec un niveau 6c pour le moment.
A la descente, il fait sec. Nous décidons donc d'aller finir la journée dans le secteur des volaos. Après 2 longueurs, nous prendrons la mousson sur la tête et finirons trempés à la voiture.
Riglos sous la pluie en arrivant
Michel, déjà bien au taquet d'entrée après avoir arraché quelques prises
3ième longueur : on voie la stat du haut de la voie qui n'est pas encore terminée
samedi 14 avril 2012
Pont de suert-Tallo d'aulet-via del filo
Aujourd'hui, pour changer, le temps éest annoncé pourri. Comme je pars prochainement en vacances en famille, je suis malgré tout bien motivé pour bouger. Michel est d'accord pour tenter le coup.
Ce matin, nous partons donc pour le tallo d'aulet que nous ne connaissons ni l'un, ni l'autre. Le temps est beau lorsque nous arrivons mais, au fur et à mesure que nous montons, il se met à pleuvoir sur Montrebey. Nous optons donc pour la voie équipée, donc plus rapide à grimper, del filo. Luichy décrit dans son topo une fin de voie magnifique et on ne peut pas le démentir, tant le caillou est beau et l'escalade technique. Il faudra revenir faire à l'occasion la voie de la fisura, juste à gauche, qui semble du même acabit mais en terrain d'aventure. Le temps, quant à lui, tiendra jusqu'à notre départ bien que des averses soient tombées aux alentours. Nous retrouverons la neige en passant le tunnel de vielha.
Les parois depuis l'approche : ça paye pas de mine mais c'est très joli.
Une maxi-lunule : une voie passe sur ce pont de rocher (François est parti la répéter en début d'hiver. D'après lui, émotifs s'abstenir)
Début de voie
La fin de la voie suit le rebord de l'éperon
Un 7a en dalle magnifique
Dernière longueur : 6c+ très beau et très technique
Ce matin, nous partons donc pour le tallo d'aulet que nous ne connaissons ni l'un, ni l'autre. Le temps est beau lorsque nous arrivons mais, au fur et à mesure que nous montons, il se met à pleuvoir sur Montrebey. Nous optons donc pour la voie équipée, donc plus rapide à grimper, del filo. Luichy décrit dans son topo une fin de voie magnifique et on ne peut pas le démentir, tant le caillou est beau et l'escalade technique. Il faudra revenir faire à l'occasion la voie de la fisura, juste à gauche, qui semble du même acabit mais en terrain d'aventure. Le temps, quant à lui, tiendra jusqu'à notre départ bien que des averses soient tombées aux alentours. Nous retrouverons la neige en passant le tunnel de vielha.
Les parois depuis l'approche : ça paye pas de mine mais c'est très joli.
Une maxi-lunule : une voie passe sur ce pont de rocher (François est parti la répéter en début d'hiver. D'après lui, émotifs s'abstenir)
Début de voie
La fin de la voie suit le rebord de l'éperon
Un 7a en dalle magnifique
Dernière longueur : 6c+ très beau et très technique
jeudi 12 avril 2012
pena rueba-toit de "make"
Après quelques séances de couennes, je souhaitais repartir faire de la grande voie. Le temps est annoncé pourri un peu partout : Robert est toujours partant dans ces cas là pour les plans foireux, prêt à tester si le café est meilleur à Riglos.
Lorsque nous arrivons, il ne pleut pas mais il fait un froid de canard et un vent à décorner Anne Sinclair. Nous choisissons donc d'aller faire de l'artif à l'ombre, histoire de tester comme le temps peut paraitre long, pendu à un relais, à attendre dans le froid et en plein vent que le compagnon avance petit à petit (et nous aurons bien réussi à ce niveau là).
Nous partons vers la voie "Make", voie la plus esthétique de pena rueba (mais pas la plus jolie). Comme nous n'avons pas retrouvé le topo sur internet, j'ai pris tout un jeu de crochet en plus des étriers. L'artif passe en fait en tire clou (ou plutôt tire spit) avec 2 étriers. Le toit, situé à seulement 40m du sol, présente pourtant un gaz digne de la plupart des voies d'ordesa même s'il faut avouer que tirer sur des spits est assez vite lassant.
Robert, le soi-disant roi de la bricole, se sera pris pour "passe partout" de fort boyard (il compte d'ailleurs y faire 2 ou 3 piges pour améliorer sa retraite si le vrai venait à tomber malade), à ne pas pouvoir arriver à enlever des dégaines situées à 50 cm à l'horizontale (il a d'ailleurs laissé une des miennes dans le toit : si quelqu'un refait cette voie prochainement, merci d'avance...).Il découvrira que quand on a une faible technique d'artif, une petite taille est un gros désavantage. Il passera donc 2h00 dans les 15m du toit et sortira complètement épuisé, à ne pas pouvoir finir la voie, qui finit visiblement par du libre facile : une bonne fessée, donc.
La voie "make" suit l'éperon
Robert s'éloigne progressivement
La vue dans l'autre sens
Robert sort du toit complètement liquide : il n'ira pas plus haut. Vous noterez le rangement soigné (quasi chirurgical) du matériel
Lorsque nous arrivons, il ne pleut pas mais il fait un froid de canard et un vent à décorner Anne Sinclair. Nous choisissons donc d'aller faire de l'artif à l'ombre, histoire de tester comme le temps peut paraitre long, pendu à un relais, à attendre dans le froid et en plein vent que le compagnon avance petit à petit (et nous aurons bien réussi à ce niveau là).
Nous partons vers la voie "Make", voie la plus esthétique de pena rueba (mais pas la plus jolie). Comme nous n'avons pas retrouvé le topo sur internet, j'ai pris tout un jeu de crochet en plus des étriers. L'artif passe en fait en tire clou (ou plutôt tire spit) avec 2 étriers. Le toit, situé à seulement 40m du sol, présente pourtant un gaz digne de la plupart des voies d'ordesa même s'il faut avouer que tirer sur des spits est assez vite lassant.
Robert, le soi-disant roi de la bricole, se sera pris pour "passe partout" de fort boyard (il compte d'ailleurs y faire 2 ou 3 piges pour améliorer sa retraite si le vrai venait à tomber malade), à ne pas pouvoir arriver à enlever des dégaines situées à 50 cm à l'horizontale (il a d'ailleurs laissé une des miennes dans le toit : si quelqu'un refait cette voie prochainement, merci d'avance...).Il découvrira que quand on a une faible technique d'artif, une petite taille est un gros désavantage. Il passera donc 2h00 dans les 15m du toit et sortira complètement épuisé, à ne pas pouvoir finir la voie, qui finit visiblement par du libre facile : une bonne fessée, donc.
La voie "make" suit l'éperon
Robert s'éloigne progressivement
La vue dans l'autre sens
Robert sort du toit complètement liquide : il n'ira pas plus haut. Vous noterez le rangement soigné (quasi chirurgical) du matériel
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