Avec Bernard, comme on n'avait pas envie de croiser la foule au cirque de Gavarnie ce we, on est parti vers Benasque. En passant en chemin devant la falaise d'hiver de Fosado, on s'est dit que, finalement, ça serait pas mal de faire de la couenne. On a donc attaqué mais, après une bonne onglée, on s'est rendu compte que le rocher était vraiment trop froid. En descendant, on a croisé des cordées qui montaient (et qui, elles avaient attendu que le caillou se réchauffe) et on a réalisé que, comme souvent cette année, on était à contre temps. On est alors parti faire du mixte à Bonanza mais tout s'était effondré dans la semaine... Après une soirée bien arrosée pour calmer nos nerfs, on a vu le matin que toute le secteur de Benasque où on avait prévu de faire de la glace était dans la tempête. On a donc pris l'option du plan B, comme souvent, pour aller faire de l'excellent dry vers Pont de Suert et se fumer les bras.
Ce mercredi, on était parti faire une goulotte à Gourette avec Jeremy et Rémi mais il avait beaucoup plus neigé qu'on ne le pensait. Après un bonne session à tracer comme des porcs (sauf Jeremy qui est resté tranquillement dans nos traces...), on a du faire demi-tour avant même d'atteindre la goulotte. Comme on en a maintenant l'habitude, on part donc pour un autre plan : on est monté au pic du Chérue (la trace venait d'être faite, ce qui a évité à Jeremy de passer devant comme nous le lui avions imposé!). Même si je commence un peu à saturer du ski, la descente en neige légère ( il y en avait parfois jusqu'à mi cuisse) se sera avérer être une des meilleures de la saison (on a quand même réussi à se pommer un peu dans le bois, histoire de jouer un minimum aux sangliers).
Comme durant toute cette saison, on a donc encore bricolé...
Bernard photographie les stalactites à fosado...
Du bon dry vers Pont de Suert
Neige excellente à la descente du pic de Chérue
jeudi 28 février 2013
mercredi 20 février 2013
Ski-Traversée eaux bonnes-eaux chaudes par le signal de Gourzy
Par ce beau mercredi, n'ayant trouvé personne de motivé ou de disponible pour un peu d'alpinisme, je me suis joins à un groupe entièrement féminin pour aller faire la traversée des eaux bonnes aux eaux chaudes en passant par le signal de Gourzy. Vous avez évidemment compris que j'ai passé ma journée à entendre parler chiffons ou ménage(petit message personnel au colombien : pour ton retour et comme cadeau d'anniversaire, tu dois nettoyer les voitures!).
J'étais un peu comme un coq dans un poulailler (ou plutôt, d'après ces dames, comme un coquelet (voire un boulet en fin de journée)). Puisqu'il semble que la femme soit l'avenir de l'homme, nous serons bientôt tous soumis à la dictature du rangement. Vu les remarques du jour, j'ai compris que ça serait dur pour moi...
Là où je me suis dit qu'effectivement les hommes venaient de Mars et les femmes de Vénus, c'est lorsqu'elles sont passées à 10m du signal du Gourzy sans même un regard pour ce sommet. Pour tous les machos (dont je fais partie, puisque je suis monté au sommet), le pyrénéisme est une conquête à la cime (on a tous lu les conquérants de l'inutile) et passer devant un pic, même secondaire comme celui-ci, sans le gravir semble presque incompréhensible. Pour elles, seul le paysage compte...
Pour ce qui est des conditions, nous avons du porter 1/4h au départ car la limite de l'enneigement est remonté avec les températures. La descente était globalement très bonne en neige transformée car nous avons pas mal réussi à éviter les cannelures et nous avons pu skier jusqu'à la jonction avec la route du pourtalet.
La pose au départ : il a fallu plusieurs minutes pour faire la photo à cause de la séance coiffage et maquillage préalable
Plusieurs reptations du manteau neigeux
La vue sur Laruns
A la sortie de la chaussette
Descente : où comment regarder dans toutes les directions à la fois...
Arrivée aux eaux chaudes
J'étais un peu comme un coq dans un poulailler (ou plutôt, d'après ces dames, comme un coquelet (voire un boulet en fin de journée)). Puisqu'il semble que la femme soit l'avenir de l'homme, nous serons bientôt tous soumis à la dictature du rangement. Vu les remarques du jour, j'ai compris que ça serait dur pour moi...
Là où je me suis dit qu'effectivement les hommes venaient de Mars et les femmes de Vénus, c'est lorsqu'elles sont passées à 10m du signal du Gourzy sans même un regard pour ce sommet. Pour tous les machos (dont je fais partie, puisque je suis monté au sommet), le pyrénéisme est une conquête à la cime (on a tous lu les conquérants de l'inutile) et passer devant un pic, même secondaire comme celui-ci, sans le gravir semble presque incompréhensible. Pour elles, seul le paysage compte...
Pour ce qui est des conditions, nous avons du porter 1/4h au départ car la limite de l'enneigement est remonté avec les températures. La descente était globalement très bonne en neige transformée car nous avons pas mal réussi à éviter les cannelures et nous avons pu skier jusqu'à la jonction avec la route du pourtalet.
La pose au départ : il a fallu plusieurs minutes pour faire la photo à cause de la séance coiffage et maquillage préalable
Plusieurs reptations du manteau neigeux
La vue sur Laruns
A la sortie de la chaussette
Descente : où comment regarder dans toutes les directions à la fois...
Arrivée aux eaux chaudes
lundi 18 février 2013
Agüero-Le désespoir des singes
J'en ai marre de faire du ski et ça me semble encore un peu prématuré pour l'alpi. Quant à la glace... (à la mi février!)
Heureusement, Fabrice est d'accord pour repartir sur le rocher. On part donc à Aguero ouvrir une voie sur le pilier évident situé face au site de couennes. On se fait secouer d'entrée car les 10 premiers mètres sont en rocher délicat(Heureusement,ensuite ça s'améliore vraiment) et la longueur est assez dure jusqu'à la vire où je fais le relais. Au dessus, cela se calme un peu et le rocher continue d'être bon mais il est assez tard quand Fabrice arrive au sommet (j'ai eu une panne de réveil le matin). Un rappel qui se coince alors que la nuit commence à tomber nous cause quelques frayeurs parce qu'évidemment nous avons laissé toutes nos affaires chaudes en bas et un bivouac improvisé promettrait d'être bien frisquet. Mais finalement, tout se passe bien et nous sommes content d'aller boire la traditionnelle bière à Murillo.
Hier, c'était à nouveau le retour à la neige en famille par une météo très douce.
Le topo
Votre serviteur un peu au taquet dans L1
Fabrice à R2
Toujours ma pomme dans L3
Heureusement, Fabrice est d'accord pour repartir sur le rocher. On part donc à Aguero ouvrir une voie sur le pilier évident situé face au site de couennes. On se fait secouer d'entrée car les 10 premiers mètres sont en rocher délicat(Heureusement,ensuite ça s'améliore vraiment) et la longueur est assez dure jusqu'à la vire où je fais le relais. Au dessus, cela se calme un peu et le rocher continue d'être bon mais il est assez tard quand Fabrice arrive au sommet (j'ai eu une panne de réveil le matin). Un rappel qui se coince alors que la nuit commence à tomber nous cause quelques frayeurs parce qu'évidemment nous avons laissé toutes nos affaires chaudes en bas et un bivouac improvisé promettrait d'être bien frisquet. Mais finalement, tout se passe bien et nous sommes content d'aller boire la traditionnelle bière à Murillo.
Hier, c'était à nouveau le retour à la neige en famille par une météo très douce.
Le topo
Votre serviteur un peu au taquet dans L1
Fabrice à R2
Toujours ma pomme dans L3
samedi 9 février 2013
ski vers le pic des tourelles par le bois de pétraoube
Hiver 2013, hiver blindé de neige : au rythme où on s'entraine, on va bientôt torcher kilian jornet en ski de randonnée. L'autre avantage de toutes ces précipitations, c'est qu'on arpente tous les sous-bois et qu'on sera fin prêt pour la cueillette des cèpes à l'automne prochain: on connait désormais tous les coins!
Aujourd'hui donc, on laisse la voiture dès la sortie de Lees Athas pour aller découvrir le bois de pétraoube. Comme personne n'a pris de GPS ni d'altimètre, on bataillera un peu pour trouver le pas de pedang, passage obligé entre les barres rocheuses, pour atteindre la cabane d'Icheou. 200m en dessous du pic des Tourelles, il se remettra à neiger (pour changer) et nous mettrons les skis en position descente pour profiter de la poudreuse.
Arrivée à la dernière ferme
plus haut
De beaux arbres
Descente
Aujourd'hui donc, on laisse la voiture dès la sortie de Lees Athas pour aller découvrir le bois de pétraoube. Comme personne n'a pris de GPS ni d'altimètre, on bataillera un peu pour trouver le pas de pedang, passage obligé entre les barres rocheuses, pour atteindre la cabane d'Icheou. 200m en dessous du pic des Tourelles, il se remettra à neiger (pour changer) et nous mettrons les skis en position descente pour profiter de la poudreuse.
Arrivée à la dernière ferme
plus haut
De beaux arbres
Descente
dimanche 3 février 2013
ski vers le Soum de Lagaube
Ce matin au café, tout le monde est défaitiste. La perturbation semble avoir laissé moins de neige que prévu et nous partons sans trop y croire vers le Soum de Lagaube ou une partie du groupe doit nous abandonner pour cause d'embrayage cassé. Pourtant après s'être garé en bordure de nationale, Txomin se fait entièrement arroser, un peu comme dans les films, par une voiture qui passe dans une flaque à coté de lui : je sens donc que la journée risque d'être excellente. Au fur et à mesure que nous nous élevons, la poudreuse est bien là et la descente dans une neige de cinéma s'avèrera être la meilleure de la saison jusqu'ici.
Comme pour la glace, deux mille treize semble être l'année de la baise, nous finirons la journée à nous entrainer dans notre spot de dry, désormais mondial, de Sainte Engrace.
Le passage du pont du Larry
Il y a du vent sur les crêtes
De la bonne poudre à la descente
dry à Sainte Engrace
Comme pour la glace, deux mille treize semble être l'année de la baise, nous finirons la journée à nous entrainer dans notre spot de dry, désormais mondial, de Sainte Engrace.
Le passage du pont du Larry
Il y a du vent sur les crêtes
De la bonne poudre à la descente
dry à Sainte Engrace
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