dimanche 31 mai 2015

Foratata - Les perfs du perf

Samedi, nous sommes partis avec Fabrice ouvrir une voie à la Foratata. J'ai de plus en plus de mal à trouver du monde pour ouvrir (j'y vais donc parfois seul, mais cela fera parti d'un futur message). Fabrice, sur ce coup là, a bien voulu m'accompagner (lorsque je lui ai demandé si c'était par amitié, il m'a répondu que c'était surtout par pitié...)parce que j'avais repéré une ligne évidente (on la voit depuis formigal) qui se sera avérée assez sympa.

Il y a de belles longueurs (L1, L4 et surtout L5) et le rocher est souvent bon (sauf dans les 15 premiers mètres de L2 où il se sera avéré délicat)et on aura passé une bonne journée (moi au moins; Fabrice a du me supporter toute la journée...). Il m'a justement fait remarqué qu'il manquait au minimum dans mes topos le nombre de spits par longueurs. Je les indique donc ici pour la voie (L1 2, L2 2, L3 0, L4 3, L5 6).

P.S. : j'ai perdu mon portable dernièrement. Inutile donc, pour ceux de me téléphoner à mon numéro habituel. Pour ceux qui veulent me joindre (et accessoirement me redonner leur portable (je les ai presque tous perdus)), me joindre à ce mail : jprio"at"hotmail.fr


Le topo (la photo date de cette fin d'hiver)

Les 2 premières longueurs

Fabrice attaque

bientôt R1

Arrivée à R2

L3, longueur facile de transition

Début de L4, en dalle

Le gaz en fin de voie (photo de Fabrice)

Fin de voie

lundi 18 mai 2015

Verdon

On s'est retrouvé avec plaisir avec Philippe dans le verdon pour ce week end de l'ascension (on ne s'était pas vu depuis la toussaint à Taghia). On avait décidé de profiter de ce grand pont pour grimper des belles voies dans la Zone; Philippe a beaucoup écumé les gorges. il avait déjà gravi la plupart des classiques et celles qu'il n'avait pas encore grimpé, je les avais faites (j'ai pas mal grimpé également dans le verdon il y a plusieurs années). On s'est donc tourné vers les nouvelles voies, pas trop difficiles (mes bras ne me le permettaient pas...) et on n'a pas été déçu : les ouvreurs actuels arrivent toujours à trouver des lignes évidentes superbes dans ce qui est, pour moi, la plus belle falaise de France (et probablement dans les plus belles d'Europe même si je suis loin de les avoir toutes parcourues).

Surtout, ce qui m'a plu, c'est l'ambiance que j'ai retrouvé de La Palud : celle où on refait le monde entre grimpeurs le soir au bar (ce qui me connaissent savent que c'est bien là que je suis le meilleur). Les rencontres se sont enchainées autour des verres de bière et on a passé de super moments.Philippe, quant à lui, est toujours aussi sympa et agréable (un mec super) : un week end exceptionnel, donc!

Sinon, pour les voies qu'on a grimpé :

Dédale et fantaisie (P. Faudou): 7a(+), 200m (mais beaucoup de traversées en plus), 8 longueurs. Juste à gauche des caquous. Il y a de très belles longueurs mais j'ai trouvé l'ensemble un peu moyen parce que la voie traverse trop à la recherche du plus beau caillou, au détriment de la logique parfois.

Hellfest (O. Dutel et B. Martineau) : 7a, 250m, 10 longueurs. Secteur de l'escalès. Une des très belle voies de la zone, déjà classique. Elle ne parasite absolument aucune voie ancienne, ce qui prouve à ceux qui pensent que tout à été gratté à l'escalès qu'il y a encore de très belles choses à découvrir.

La pâte de mande (O. Dutel et B. Martineau) : 7a+, 330m, 12 longueurs. Voie qui croise la demande (il y a une longueur commune). Très belle voie également, toute récente (elle n'est pas dans le dernier topo du verdon qui a moins de 2 ans) sur la paroi la plus haute du verdon. Seul bémol pour moi, elle emprunte visiblement, sur le haut, des passages d'une vielle voie en terrain d'aventure qui se prêtait bien à la pose des friends (fissures).

Double fond (L. Catsoyannis et P. Pezzini) : 7a, 100m, 4 longueurs (+ le boyau).C'est sur la petite paroi à coté de la voie surveiller et punir. J'ai trouvé très beau, même si c'est court. 3 longueurs d'escalade modernes dans du devers sur colonnettes et trous bien francs, puis un boyau (qui donne le nom de la voie) qui permet d'éviter un surplomb et enfin une dernière longueur plus classique du verdon. A faire lors d'un jour incertain, ou si comme nous, vous avez la route à faire.

A noter, par contre, que sur ces nouvelles voies, l'équipement est souvent abondant. L'éloignement légendaire des points sur les vieilles classiques du verdon n'est donc plus d'actualité sur ces voies là (je garde quelques souvenirs émus de quelques vols complètement involontaires loin au dessus de points sur certaines voies, il y a pas mal d'années...)



Dedale et fantaisie

Très belle 1ere longueur à trous

plus haut, un 7a style la mature

Je suis pas le seul à montrer mes biceps...

Dernier 7a+ à trous (plutôt 7a)



Hellfest

L3, Très belle et soutenue (gros 7a)

Plus haut


La pâte demande

L1 en traversée

Du bas, ça parait pas très joli : c'est en fait une des plus belles longueurs de la voie. un 6c en devers à bonnes prises magnifique

A la fin d'un des 7a+ du haut

Philippe fait le beau pendant qu'un italien est en train de grimper en arrière plan


Double fond

L2 en 7a

Le boyau à l'intérieur de la falaise, qui permet d'éviter un gros toit et qui donne son nom à la voie. Au bout, il y a un cade mort probablement ultra vieux : la calcite s'est accumulé tout autour et il est comme incrusté!

lundi 4 mai 2015

we du 1er mai

2 jours de dispo sur ce grand week end à la météo incertaine.
Le 1er jour, je suis parti avec Jean Michel continuer une voie à la Pena de Sin que j'avais commencé seul. Nous nous arrêterons au début de la 4ième longueur avec de belles dalles qui nous attendent au dessus; puis Jean Michel ira poser 2 spits supplémentaires dans la 1ere longueur de Jecepa, toute proche, car il pensait l'avoir ouvert de manière un peu trop engagée.
Hier, nous sommes partis en groupe dans la zone de riglos pour une ascension collective digne des plus belles sorties caf. La pluie qui se sera mise à tomber rapidement nous aura fait choisir le dièdre de las sabinas à Aguero, voie équipée bien sympathique malgré une première longueur terreuse.


Ce que nous avons grimpé à la pena de sin

Fin de L1 (vous aurez noté que par une savante manœuvre dont moi seul ai le secret pour récupérer le sac de hissage, j'ai réussi à priver Jean Mi de la seule protection que j'avais posé dans la traversée).

L2

Dans la section d'A1 (à priori libérable pour les bons)

Départ de L4

Stéphane dans le dièdre de las sabinas à Aguero