dimanche 26 février 2012

gavarnie - cascade" l'eau l'eau, de l'eau là"

Par ces chaleurs, un des derniers endroits pour faire de la cascade de glace reste gavarnie. Fabrice n'a encore jamais grimpé dans le cirque. En ce qui me concerne, il me reste très peu de nouvelles cascades à gravir au premier étage mais "l'eau l'eau, de l'eau là" en fait partie. Lorsque nous arrivons sur place, une cordée espagnole est déjà dans la ligne. Comme nous sommes un peu plus rapide, celle-ci nous laisse gentiment passer : merci à eux.

La voie, comme les quelques unes faisables dans le cirque coule beaucoup mais la glace sera sorbet. A déguster tant que ça tient.

Je n'avais pas grimpé dans le cirque l'an dernier et j'avais oublié comme le cadre est beau. Une bonne journée donc à profiter des derniers glaçons.

La goulotte depuis R2


Votre serviteur avant d'arriver à la vire


Fabrice vers le haut


Le 2ième étage parait pas mal.

jeudi 23 février 2012

Grimpe aux alentours de pont de suert

Nous avons passé 2 journées super à grimper sur les spots de François à Pont de suert. Nous avons notamment essayé aujourd'hui les dernières cascades ouvertes dans la vallée avec la période de froid (et qui tenaient encore) qui sont très belles. François ne souhaite pas que je diffuse. Je respecte donc.


dimanche 19 février 2012

Ski au pic Izeyto et dry à Sainte Engrace

Avec le redoux marqué depuis plusieurs jours et la neige en altitude, le seul plan valable pour aller grimper est la vallée de Gavarnie. Seulement, aller là bas un week end de vacances scolaires (y compris espagnoles) auquel il faut ajouter la fête du glaçon font qu'on est à peu près sur de trouver beaucoup de grimpeurs. On tente donc le coup plus localement mais évidemment les cascades ne sont plus en conditions. On part donc vers Sainte Engrace faire classiquement du ski de randonnée vers le pic Izeyto. Je n'avais pas skié ce sommet depuis plusieurs années et le panorama est toujours aussi beau. Au retour, on se mettra une bonne branlée pour finir la journée sur le site de dry pour rentrer sans regrets.

Une bonne journée au soleil : il y a pire!

Au sommet du pic d'Izeyto


Louis dans la toute nouvelle ligne du spot de Sainte Engrace (qui n'est même pas dans le topo): à priori, M5

jeudi 16 février 2012

Le buteur né!

Ce petit mot est dédié à tous les accrocs de la glace

La pratique de l’activité glaciaire dans les pyrénées implique une disponibilité sans égale dès lors que l’on sort des classiques de Gavarnie, de Bielsa ou encore d’Izas. Il faut être prêt à abandonner travail, famille ou encore enfants et assumer complètement son égoïsme dès lors qu’une vague de froid un peu importante se profile à l’horizon. Tout pratiquant un peu « mordu » est donc avant tout un grand malade et vit dans la frustration permanente à cause de l’attente avant le froid puis des regrets sans fin dès lors que l’on a raté le coche sur telle ou telle structure éphémère.

Toutes ces choses, je m’en suis accommodé et les personnes de mon entourage aussi (plus ou moins, bien sur, car il faut être capable de vivre avec quelqu’un à moitié perdu dans ses pensées qui ne vous parle presque plus lorsque le froid arrive).

Cependant, quand le froid est là, il convient aussi d’adopter la bonne stratégie et de faire les bons choix. Se rendre disponible ne suffit pas : il faut être au bon endroit au bon moment. C’est souvent par ce coté que je pêche, étant parfois trop gourmand ou trop optimiste, ou d’autres fois aussi trop peureux au pied d’une cigare jugé trop fin ou trop au soleil. Depuis une semaine, je multiplie les mauvais choix. Je suis parfois au mauvais endroit, ou parfois au bon mais sur la mauvaise cascade et je sais déjà que je garderai de cette fin de froid 2012 un arrière goût un peu amer et des regrets pour plusieurs années (jusqu’à la nouvelle vague au moins). Hier, je n’ai pas dérogé à la règle : après un renoncement sur l’objectif initial (je n’ai pas osé écrire « sur l’objet de mes désirs » mais le cœur y est) pour cause de route enneigée, nous avons remonté toute la vallée d’aspe jusqu’à l’Espagne à la recherche d’un hypothétique glaçon et nous avons finalement fini la journée en ski de randonnée sans arva (alors qu’une bonne couche de poudreuse est tombée depuis quelque temps : tant qu’on y est, autant multiplier les conneries ).

A cet instant, il me vient à l’esprit les paroles de François (glaciairiste passionné s’il en est) après la première répétition d’une éphémère cascade dans les alpes après qu’un copain l’ai contacté pour en connaître les conditions : « vas-y, ça va s’effondrer ! ». Une personne normale ou sensée ne serait jamais partie (Allez, je succombe à un jeu de mots facile : le jeu en vaut-il la chandelle ?). Le copain y est allé le lendemain. Le surlendemain, l’ensemble de la structure (plusieurs longueurs) s’écroulait. La passion de la glace, pour certains, c’est aussi ça. La raison n’y a pas toujours sa place. Je n’en suis encore pas là (l’âge aidant, j'espère que je ne le serai jamais) mais je suis pourtant en mesure de comprendre le raisonnement. C’est grave, docteur ?

samedi 11 février 2012

vendredi 10 février 2012

Une autre cascade ouverte à Larrau

Alors que certains ont choisi de travailler, j'ai posé la journée pour aller grimper une nouvelle cascade à coté de celle de mercredi. On aura pu noter aujoud'hui le retour du boss (alias Michael) après son accident de l'an dernier en cascade à Canfranc. Pendant que certains hibernent en attendant des jours meilleurs, c'est l'inverse pour lui : il se réveille à chaque vague de froid.

Robert, lui, nous accompagne comme toujours. Il me fait penser aux vieilles 4L que l'on voit encore de ci, de là en soule : il n'y a plus que le moteur qui est bon et tous les accessoires partent en lambeau. On sait qu'un jour, elle va claquer et qu'il faudra l'amener à la casse mais on l'utilise tant qu'elle tourne encore un peu et que le prix de l'assurance n'est pas trop cher.

La cascade convoitée fera seulement 60m mais s'avèrera bien soutenue (du 5+ en glace, je pense) et magnifique. Au retour, on aura le temps de boire 2 bières avant d'aller chercher les gosses à la sortie de l'école (sauf pour le vieux bien sûr).L'avantage avec les ouvertures à la maison, c'est qu'on peut se lever relativement tard et rentrer tôt!

La cascade


Votre serviteur dans ses oeuvres : Robert affirme que c'est parce que le photographe est bon. Je pense plutôt qu'il a un bon modèle!


En haut, Robert est content


Mickael fait un peu de moulinette sur le bas de la cascade avant de rentrer

mercredi 8 février 2012

ouverture d'une cascade en soule

J'adore ces moments d'attente lorsqu'on a repéré une jolie ligne en glace non encore gravie, ce mélange d'excitation et de crainte au moment de se coucher la veille au soir : La glace sera t-elle suffisamment épaisse pour passer?, serais-je au niveau de la voie?, les stalactites menaçantes nous laisseront-elles tranquilles?. Alors, lorsqu'en plus la ligne repérée est à coté de chez nous et que la réalité atteint les espérances, on rentre avec ce sentiment du devoir accompli.

C'est ce qui nous est arrivé aujourd'hui avec Robert et Fabrice. Nous aurons passé une belle journée à ouvrir une très jolie ligne où tout se sera déroulé selon nos plans, exception faite de l'approche où robert, spécialiste du genre, aura du masser les pieds de Fabrice qui étaient en train de geler (je vous laisse deviner sur quelle partie du corps il aura posé les pieds de Fabrice pour les réchauffer).

Le topo à venir : un joli grade 5.

La cascade


Votre serviteur au début de la voie.


Fabrice sort du premier ressaut raide


Une jolie colonne dans L3


Fabrice en haut de la voie


Dans les rappels