La semaine dernière, nous étions partis avec Jeremy ouvrir une voie au pic de la Leurt (pas très loin de Leurt tourne, ouverte l'an dernier). Mais Jeremy m'a prouvé que l'été, il était définitivement meilleur derrière une buvette que sur une paroi d'escalade. Se coucher complètement torché à 6h00 du matin n'est apparemment pas très bon pour la forme physique. Il nous a donc fait un joli burnout à R2 et il est vite rentré se consoler en allant siroter des bières aux fêtes de Bayonne.
Hier, avec Fabrice, on a profité du temps mitigé pour aller terminer la voie qu'on avait commencé ce printemps à Pena Rueba (voir le topo en dessous). S'il y a des répétiteurs intéressés, je signale tout de même que la voie est un peu plus sérieuse que les cotations ne le laissent penser. Bien que le rocher soit globalement très sain (sauf un peu à la fin de L4), se protéger dans le conglomérat nécessite une bonne expérience dans la pose des friends et, dans les zones spitées, les points sont parfois un peu éloignés, ce qui nécessite de "naviguer" un peu. La grimpe est cependant moins physique et plus sur les pieds qu'à Riglos, tout proche.
Je voulais aller répéter une autre voie en fin d'après midi mais fabrice était plus motivé par la perspective du bar que par la grimpe. Ouvrir c'est super, mais on enquille pas trop les longueurs et il va falloir que j'enchaine un peu des mètres d'escalade avant les vacances si je ne veux pas revenir avec les avant-bras trop mous.
Pendant l'ouverture de la 2ième longueur au pic de la Leurt, Jeremy s'endort au relais
Jeremy en termine péniblement avec L2
Ouverture de la dernière longueur de Belote, Rebelote et dix de der à Pena Rueba
Le topo de la voie terminée
lundi 29 juillet 2013
dimanche 21 juillet 2013
Falaise de la picarde
Avec le temps orageux de ces derniers jours, j'ai partagé mon temps libre entre un peu de couenne et de la plage en famille. Ce samedi, malgré les orages à nouveau annoncés, on tente le coup avec Jean Michel. En tant que véritable local de l'étape, il se demandait depuis quelque temps pourquoi la falaise de la picarde, situé quasiment sous les câbles du téléphériques du pic de midi de Bigorre ne comportait pas de voies d'escalade. On a vite compris quand on y est allé. Une fois les 10 premiers mètres passés, on a eu le choix entre grimper dans de l'herbe plus ou moins raide et du caillou pourri à très pourri.
Après que Jean Michel ait fait la première longueur, j'ai vite vu que ça n'allait pas me plaire. Mais Jean Michel, surmotivé, voulait continuer. Donc tout y est passé pour lui : rétablissements des ressauts dans l'herbe, tirage de blocs qui font peur même en second, pentes d'herbe à 60° les doigts plantés dans la terre. Jean Michel avait en plus décidé de poser un minimum de spits, donc il a vraiment engagé.
Au bout de 3 longueurs et demi, des éclairs accompagnés de gros nuages noirs nous ont arrêté. Quelques gouttes de pluie auront fini de nous décider à descendre au plus vite. Le coin est joli mais c'est pas sûr qu'on revienne...
Ce dimanche on s'est décidé à repartir faire de la couenne et on a bien fait parce qu'on a encore pris un bel orage en début d'après midi.
Le pic du midi de Bigorre
La jolie approche vers la falaise
Ce qu'on a grimpé (surtout Jean Michel). S'il y a des amateurs pour la terminer...
Début de voie. Jean Michel attaque par 10m en dalle (avec des pas en pure adhérence ) sans mettre un point!
Il y a quand même quelques jolis passages
Après que Jean Michel ait fait la première longueur, j'ai vite vu que ça n'allait pas me plaire. Mais Jean Michel, surmotivé, voulait continuer. Donc tout y est passé pour lui : rétablissements des ressauts dans l'herbe, tirage de blocs qui font peur même en second, pentes d'herbe à 60° les doigts plantés dans la terre. Jean Michel avait en plus décidé de poser un minimum de spits, donc il a vraiment engagé.
Au bout de 3 longueurs et demi, des éclairs accompagnés de gros nuages noirs nous ont arrêté. Quelques gouttes de pluie auront fini de nous décider à descendre au plus vite. Le coin est joli mais c'est pas sûr qu'on revienne...
Ce dimanche on s'est décidé à repartir faire de la couenne et on a bien fait parce qu'on a encore pris un bel orage en début d'après midi.
Le pic du midi de Bigorre
La jolie approche vers la falaise
Ce qu'on a grimpé (surtout Jean Michel). S'il y a des amateurs pour la terminer...
Début de voie. Jean Michel attaque par 10m en dalle (avec des pas en pure adhérence ) sans mettre un point!
Il y a quand même quelques jolis passages
samedi 13 juillet 2013
Pena de sin- ouvertures voies Encantada et Hitachier
Le second jour donc, à cause des orages, nous partons donc ouvrir une fissure que nous avions repéré lors de notre dernière visite à la Pena de sin. La réalité dépassera nos espoirs puisque le rocher y est très beau (malgré un socle un peu pénible à passer au début). De très belles longueurs nous déposerons au jardin alors que l'orage menace à proximité et que le perfo ne veut plus fonctionner. A la descente, j'essaye de motiver Jean pour torpiller la fissure juste à gauche le lendemain mais il ne veut rien entendre. Il veut faire de la couenne et rentrer tôt. Après une petite négociation sur le parking (ceux qui me connaissent savent combien je peux être faux cul dans ces cas là), j'accepte toutes ses conditions (On se lèvera à 05h30 et il torchera les plus belles longueurs).
Le lendemain donc, tôt, on attaque par une très belle fissure. Le temps commence déjà à changer et on aura juste le temps de terminer la voie puisque la pluie nous cueillera en dernière longueur. On aura quand même évité le gros de l'orage puisque, au retour en voiture, on aura droit à la mousson sur la route.
Trois petites voies très belles en 3 jours : je profite de la réussite exceptionnelle du moment de Jean. On en profite à fond car ça ne peut pas durer. Ma scoumoune légendaire va vite reprendre le dessus (Comme le dit Robert, je suis quand même champion de la ligue!).
Les topos
Le second jour, la star dans la première longueur d'Hitachier : une fissure parfaite.
Ma technique de verrou incertaine, malgré mon dernier séjour aux Etats Unis, m'obligera à quelques points d'aide sur le bas. Jean libèrera la longueur en second
2ième longueur très jolie également. Je n'ai pas de photo de la troisième, malheureusement
Le dernier jour, Jean attaque la première longueur d'Encatada, superbe. On voit également le départ de la fissure d'Hitachier à droite
La sortie du toit, intimidante, mais assez facile en fait
Le caillou très beau du début de L2
Je fais le beau dans L2
L3, une très belle fissure large, bien plus facile qu'il n'y parait du bas, juste avant la pluie.
Le lendemain donc, tôt, on attaque par une très belle fissure. Le temps commence déjà à changer et on aura juste le temps de terminer la voie puisque la pluie nous cueillera en dernière longueur. On aura quand même évité le gros de l'orage puisque, au retour en voiture, on aura droit à la mousson sur la route.
Trois petites voies très belles en 3 jours : je profite de la réussite exceptionnelle du moment de Jean. On en profite à fond car ça ne peut pas durer. Ma scoumoune légendaire va vite reprendre le dessus (Comme le dit Robert, je suis quand même champion de la ligue!).
Les topos
Le second jour, la star dans la première longueur d'Hitachier : une fissure parfaite.
Ma technique de verrou incertaine, malgré mon dernier séjour aux Etats Unis, m'obligera à quelques points d'aide sur le bas. Jean libèrera la longueur en second
2ième longueur très jolie également. Je n'ai pas de photo de la troisième, malheureusement
Le dernier jour, Jean attaque la première longueur d'Encatada, superbe. On voit également le départ de la fissure d'Hitachier à droite
La sortie du toit, intimidante, mais assez facile en fait
Le caillou très beau du début de L2
Je fais le beau dans L2
L3, une très belle fissure large, bien plus facile qu'il n'y parait du bas, juste avant la pluie.
jeudi 11 juillet 2013
Ordesa- Ouverture voie "tozal de julio"
Avec Jean, comme nos plannings ne coincidaient pas pour le reste de l'été, nous sommes partis 3 jours en vadrouille cette semaine. Le premier jour, nous sommes partis ouvrir un pilier étonnamment vierge à coté du tozal de mallo. il est d'autant plus étonnant que personne ne l'ait ouvert avant nous parce que le sentier de descente de la voie Aliga passe juste dessous (C'est d'ailleurs comme ça que je l'ai vu).
On aura eu beaucoup de chance, puisque la voie est vraiment très belle (largement au niveau je pense, par exemple, du pilar de la primavera). C'est la première fois que j'ai le sentiment qu'une voie à laquelle j'ai participé à l'ouverture peut devenir classique (à l'échelle d'Ordesa, bien sûr, c'est à dire pouvant atteindre quelques répétitions dans les années à venir). tout y est : voie facile et courte, peu engagée car toujours très protégeable, rocher excellent, approche et retour commodes et des longueurs très belles.
La voie est très rapide puisqu'à 4h, nous étions déjà à la voiture sans se presser. Comme il nous restait 2 jours et que le temps était annoncé orageux, nous sommes partis en suivant vers la pena de sin pour ouvrir 2 fissures que nous avions repérées. Je publierai la suite dès que j'ai un peu de temps.
Le topo
Jean attaque par une longueur majeure
A mon tour dans L2
L3
Dernière longueur sur un éperon
On aura eu beaucoup de chance, puisque la voie est vraiment très belle (largement au niveau je pense, par exemple, du pilar de la primavera). C'est la première fois que j'ai le sentiment qu'une voie à laquelle j'ai participé à l'ouverture peut devenir classique (à l'échelle d'Ordesa, bien sûr, c'est à dire pouvant atteindre quelques répétitions dans les années à venir). tout y est : voie facile et courte, peu engagée car toujours très protégeable, rocher excellent, approche et retour commodes et des longueurs très belles.
La voie est très rapide puisqu'à 4h, nous étions déjà à la voiture sans se presser. Comme il nous restait 2 jours et que le temps était annoncé orageux, nous sommes partis en suivant vers la pena de sin pour ouvrir 2 fissures que nous avions repérées. Je publierai la suite dès que j'ai un peu de temps.
Le topo
Jean attaque par une longueur majeure
A mon tour dans L2
L3
Dernière longueur sur un éperon
dimanche 7 juillet 2013
ansabère - voie Barrioland
Après un samedi passé en famille dans les vasques d'Arguis, on rentre bien tard et bien malades. Passer la moitié de la nuit la tête dans les chiottes n'est pas la meilleure des préparations avant d'aller grimper. Heureusement, ce dimanche, on avait prévu avec Michel (Louis n'a pu finalement se joindre à nous) d'aller grimper à coté de la maison à Ansabère. On choisit la voie Barrioland de Ravier-Hourcade et Seger pour laquelle j'avais eu de bons échos et on monte tranquilement (c'est à dire, en ce qui me concerne, au rythme des escargots).
On ne sera pas déçu par la voie dont le rocher est superbe sur toute la première partie. Il convient cependant, comme pour toutes les voies de ch. Ravier et consorts, d'avoir un peu de marge car l'équipement en place est minimaliste et les cotations parfois serrées. On aura pas eu trop chaud car la brume est montée bien vite nous amenant sa fraicheur.,
Les aiguilles, toujours aussi belles à regarder et à photographier
L1, vu depuis la rimaye qui doit faire 5m de haut à cet endroit (eh oui, il reste bien de la neige cette année)
Michel dans un 6b très beau et très technique
Une autre longueur superbe
La qualité du caillou se gate un peu à partir de la traversée facile sur le haut
On ne sera pas déçu par la voie dont le rocher est superbe sur toute la première partie. Il convient cependant, comme pour toutes les voies de ch. Ravier et consorts, d'avoir un peu de marge car l'équipement en place est minimaliste et les cotations parfois serrées. On aura pas eu trop chaud car la brume est montée bien vite nous amenant sa fraicheur.,
Les aiguilles, toujours aussi belles à regarder et à photographier
L1, vu depuis la rimaye qui doit faire 5m de haut à cet endroit (eh oui, il reste bien de la neige cette année)
Michel dans un 6b très beau et très technique
Une autre longueur superbe
La qualité du caillou se gate un peu à partir de la traversée facile sur le haut
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