Depuis quelque temps, on entendait parler avec insistance de la face ouest de la pena Montanesa et de son caillou superbe, type wendenstock. On se décide donc à aller voir ça de plus près ce vendredi. David propose d'aller grimper "Sin casa, ni perro, ni jardin" mais comme ça fait longtemps que j'ai pas grimpé à la Montanesa, on se tourne plus prudemment vers "el senor del hielo", la voie la plus facile de la zone.
Arrivés au pied, c'est un peu la déception autant pour David que pour moi (comme souvent sur les parois bien vendues dont tu attends des merveilles) : la paroi n'est pas très haute (250m maximum) et la première strate de rocher est vraiment moyenne sur au moins 50 m, ce qui fait que la partie vraiment jolie est assez limitée. Pour moi, les parois hors catégorie de la Montanesa restent donc sans conteste le Penpenus et le pilier de Sobrarbe. On attaque la voie et, effectivement, le caillou est très moyen sur les 3 premières longueurs. Au dessus, c'est vraiment plus beau mais il y a encore des zones pas toujours exceptionnelles. J'attaque la dernière longueur lorsqu'on se prend un orage de grêle (non annoncé) sur la tête à 14h30 : on ne finira donc pas la voie. En ce qui concerne la voie, l'équipement nous a paru parfois un peu disparate (mais il y a peut être des contraintes d'ouverture que je n'ai pas vu). Le matériel indiqué est un peu trop abondant (il me semble qu'un jeu de friends et de micro peut suffire) : un peu déçu, donc (je crois que c'est la première fois sur une ouverture d'A. Salvado et cie) mais je reviendrai probablement essayer Caminant ou Sin casa voir si c'était juste l'humeur du jour qui était un peu morose...
L2 : de jolies mouvements mais "roca a vigilar"
L6- ma pomme dans la plus belle longueur (photo prise par David)
L6 toujours, vue du dessus
David dans L7, très beau aussi
samedi 28 avril 2018
lundi 23 avril 2018
Maroc- Rif - voies "scratch" et "Le point final"
Nous sommes partis 10 jours avec Philippe au Maroc, mais cette fois dans la région de Chefchaouen dans le rif. L'ambiance y est vraiment très différente de celle de Taghia. Il faut savoir en effet que le secteur abrite une grosse et prospère industrie de fabrication de haschich, ce qui donne lieu à des scènes parfois cocasses. A tous les coins de rue on se fait accoster pour en acheter; Vous allez à l'épicerie acheter des gâteaux : on vous propose une énorme boulette; vous demandez aux gens quel est leur métier, ils vous répondent sans rire qu'ils font de l'import-export de plantes médicinales...ça nous aura bien fait rigoler pendant le séjour!
Mais le coin propose aussi quelque chose qui nous a bien plus attiré : une grande barre rocheuse calcaire allant de 200 à 400m de haut! La première semaine, nous avons pris la mousson sur la tête et notre choix s'est donc naturellement porté vers la paroi la plus déversante située sur le bord droit : le secteur Paraguas. Il se trouve qu'en plus, cette paroi est la plus proche de la route ( 15 minutes par un bon sentier) et que pile à cet endroit, un barrage avec un petit pont de bois permet de traverser la rivière (d'habitude, cette rivière se traverse à gué mais comme elle était en crue, c'était là vraiment impossible).
La technique des premiers jours était donc simple : on attendait une accalmie de la pluie et on sprintait vers la falaise, puis on grimpait abrité de la pluie. Même technique pour le retour. Nous avons pu avec cela ouvrir 2 très belles voies, une équipée et une en terrain d'aventure (même si nous avons du attendre le retour du beau temps pour les terminer, le haut au dessus des gros surplombs n'étant pas à l'abri de la pluie). La voie équipée, nommée "le point final", passe intelligemment au milieu de grand surplombs (merci à Philippe pour la vision sur le tracé) et sera sans nul doute souvent parcourue. J'ai pourtant vraiment une tendresse particulière pour la voie terrain d'aventure, nommée "scratch" car il fallait vraiment y croire pour se lancer dans des grands murs déversants d'apparence compacts. En fait, la voie est pleine de bonnes surprises car il y a des trous un peu partout qui permettent une protection aisée sur friends ou sur lunules. Superbe!
Chefchaouen, ville magnifique
voie "scratch"
le topo
l1
Fin de L3
L4
L7
L8
L9
voie "Le point final"
Le topo
L1
L2
Début de L4 (pour changer, il pleut derrière nous)
Fin de L4
Fin de L5
L5, lors de la répétition
L6
Mais le coin propose aussi quelque chose qui nous a bien plus attiré : une grande barre rocheuse calcaire allant de 200 à 400m de haut! La première semaine, nous avons pris la mousson sur la tête et notre choix s'est donc naturellement porté vers la paroi la plus déversante située sur le bord droit : le secteur Paraguas. Il se trouve qu'en plus, cette paroi est la plus proche de la route ( 15 minutes par un bon sentier) et que pile à cet endroit, un barrage avec un petit pont de bois permet de traverser la rivière (d'habitude, cette rivière se traverse à gué mais comme elle était en crue, c'était là vraiment impossible).
La technique des premiers jours était donc simple : on attendait une accalmie de la pluie et on sprintait vers la falaise, puis on grimpait abrité de la pluie. Même technique pour le retour. Nous avons pu avec cela ouvrir 2 très belles voies, une équipée et une en terrain d'aventure (même si nous avons du attendre le retour du beau temps pour les terminer, le haut au dessus des gros surplombs n'étant pas à l'abri de la pluie). La voie équipée, nommée "le point final", passe intelligemment au milieu de grand surplombs (merci à Philippe pour la vision sur le tracé) et sera sans nul doute souvent parcourue. J'ai pourtant vraiment une tendresse particulière pour la voie terrain d'aventure, nommée "scratch" car il fallait vraiment y croire pour se lancer dans des grands murs déversants d'apparence compacts. En fait, la voie est pleine de bonnes surprises car il y a des trous un peu partout qui permettent une protection aisée sur friends ou sur lunules. Superbe!
Chefchaouen, ville magnifique
voie "scratch"
le topo
l1
Fin de L3
L4
L7
L8
L9
voie "Le point final"
Le topo
L1
L2
Début de L4 (pour changer, il pleut derrière nous)
Fin de L4
Fin de L5
L5, lors de la répétition
L6
jeudi 19 avril 2018
Maroc - Rif
De retour d'un séjour bien humide au Maroc, dans le Rif. Malgré la mousson qui nous est tombé dessus au début du séjour, on aura réussi à ouvrir 2 très belles voies. Je ferai un article dessus quand j'aurai un peu de temps...
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