J'ai fait le topo de la petite ouverture du week end dernier. On a pas enchainé L3 (et on en était assez loin). La cotation de cette longueur est donc vraiment à confirmer (ou à modifier si besoin).
A noter avec ces chaleurs, la voie reste pas mal à l'ombre.
jeudi 31 mai 2012
lundi 28 mai 2012
grimpe à la pena montanesa ( à nouveau)
Après 2 jours de java, j'ai repris le chemin des falaises avec Jean. Mon corps m'a bien fait sentir qu'il n'avait plus 20 ans et je ne tenais pas au début la forme olympique. Nous sommes reparti à nouveau à la pena montanesa où "la casa ambrosio" va probablement bientôt me donner une carte d'abonnement. Mais la combinaison de beau rocher, de beau temps et de lignes à grimper sans que l'on ait l'impression de voler une falaise à quiconque (comme on nous le fait bien sentir parfois vers chez nous) font que l'on s'y sent bien. C'est probablement ça les pyrénées libres dont j'ai entendu parler récemment.
Nous avons décidé de grimper une ligne évidente à l'espluga de las golondrinas que personne n'avait encore attaqué, peut être à cause de sa faible amplitude (un peu moins de 100m à priori). Après l'avoir parcouru, nous étions finalement bien content que ce soit court car nous nous sommes mis aux fraises à plusieurs reprises et le crochet goutte d'eau a bien servi pour l'équipement de la voie dans ce grand dévers. Nous n'avons notamment pas réussi à libérer une longueur (qui doit tourner autour de 7c à mon sens). Les répétiteurs, s'il y en a, affineront la cotation. Il y a également un 7a très beau où l'on grimpe parfois, comme en couenne, une colonnette dans la main. Le rocher est excellent tout du long.
Le tracé approximatif de la voie : court mais intense.
L1 : c'est encore facile. Il faut en profiter
Jean attaque le dur. La voie passe juste à gauche de la colonnette de gauche (dont on se sert en diverses occasions)
Fin de voie : ça redevient facile (enfin)
Nous avons décidé de grimper une ligne évidente à l'espluga de las golondrinas que personne n'avait encore attaqué, peut être à cause de sa faible amplitude (un peu moins de 100m à priori). Après l'avoir parcouru, nous étions finalement bien content que ce soit court car nous nous sommes mis aux fraises à plusieurs reprises et le crochet goutte d'eau a bien servi pour l'équipement de la voie dans ce grand dévers. Nous n'avons notamment pas réussi à libérer une longueur (qui doit tourner autour de 7c à mon sens). Les répétiteurs, s'il y en a, affineront la cotation. Il y a également un 7a très beau où l'on grimpe parfois, comme en couenne, une colonnette dans la main. Le rocher est excellent tout du long.
Le tracé approximatif de la voie : court mais intense.
L1 : c'est encore facile. Il faut en profiter
Jean attaque le dur. La voie passe juste à gauche de la colonnette de gauche (dont on se sert en diverses occasions)
Fin de voie : ça redevient facile (enfin)
samedi 26 mai 2012
pène d'udapet : le topo d'une nouvelle voie
Gérard est reparti grimper avec des copains ce vendredi une voie que nous avions commencée l'an dernier et que nous avons terminée la semaine dernière. Il a affiné les cotations et me fait parvenir le topo définitif. Il est toujours dur d'être objectif pour des voies sur lesquelles on est partie prenante mais je pense que la fin de la voie sur l'aiguille d'udapet vaut quand même le détour.
mercredi 23 mai 2012
Un joli but en vallée d'ossau
Hier, j'appelle Jean pour aller faire de la couenne à pène haute. Le rendez vous est calé mais une heure après, il me recontacte parce qu'il souhaite plutôt aller ouvrir une voie sur une falaise située au dessus des gorges du bitet en vallée d'ossau. Le bonhomme a pour principal fait d'armes d'avoir ouvert une voie au trou noir au mont valier, là même ou René Desmaison avait déclaré en son temps en y grimpant une voie accepter de mourir en montagne mais pas à cet endroit. Il a également ouvert des falaises de 100m de hauteur dans le couseran nécessitant pas moins de 3h d'approche. Je me méfie donc du personnage, mais la curiosité l'emporte et j'accepte donc. Je lui fait tout de même part de ma curiosité : " c'est quand même bizarre qu'avec le nombre de grimpeurs en vallée d'ossau, personne ne soit allé ouvrir cette falaise!". On décide tout de même de tenter le coup.
Ce matin, dès l'approche, je suis en difficulté. Pendant que Jean, en bon ariègois d'origine, court dans des pentes d'herbe mixte mouillée à 50, voire 60°, j'ai les 10 doigts plantés dans la terre et je regrette amèrement de n'avoir pas pris un piolet. Je me demande également comment je vais bien pouvoir descendre de ce traquenard. Arrivés au pied de la falaise en 1h30 (alors que je pensais y être en une 1/2h), on hésite sur le départ. Une barre de dalles verticales apparamment lisses nous bloque la progression. Nous choisissons de contourner l'obstacle par la gauche. Jean se lance mais le rocher devient vite compact et de plus en plus mauvais. 20m et 5 spits plus loin, il renonce. Je me lance à mon tour : je vais voir à gauche, puis à droite mais il faudrait spiter la section en entier et on n'est même pas sur que ça passe en libre. On laisse donc tomber (si ça intéresse quelqu'un...). On descendra prudemment en choisissant au maximum les buis et on arrivera sans encombre à la voiture pour boire une bière malgré tout méritée.
La falaise vue depuis la piste du bitet
Le haut, vu de profil.
Ce matin, dès l'approche, je suis en difficulté. Pendant que Jean, en bon ariègois d'origine, court dans des pentes d'herbe mixte mouillée à 50, voire 60°, j'ai les 10 doigts plantés dans la terre et je regrette amèrement de n'avoir pas pris un piolet. Je me demande également comment je vais bien pouvoir descendre de ce traquenard. Arrivés au pied de la falaise en 1h30 (alors que je pensais y être en une 1/2h), on hésite sur le départ. Une barre de dalles verticales apparamment lisses nous bloque la progression. Nous choisissons de contourner l'obstacle par la gauche. Jean se lance mais le rocher devient vite compact et de plus en plus mauvais. 20m et 5 spits plus loin, il renonce. Je me lance à mon tour : je vais voir à gauche, puis à droite mais il faudrait spiter la section en entier et on n'est même pas sur que ça passe en libre. On laisse donc tomber (si ça intéresse quelqu'un...). On descendra prudemment en choisissant au maximum les buis et on arrivera sans encombre à la voiture pour boire une bière malgré tout méritée.
La falaise vue depuis la piste du bitet
Le haut, vu de profil.
lundi 21 mai 2012
dimanche 20 mai 2012
un long week end de grimpe malgré une météo capricieuse...: pène d'udapet, pena montanesa, bielsa et arudy
Avec ce pont de l'ascension, je disposais d'un long week end de libre pour aller grimper. 5 jours, c'est déjà des vacances et ça n'arrive pas si souvent : il fallait donc en profiter. J'avais prévu quelques projets d'envergure mais une météo instable n'aura pas permis la réalisation de ceux-ci. J'aurai quand même pas mal grimpé et je finis avec les bras bien cuits.
Mercredi : le temps est annoncé au beau. J'en profite pour aider Gérard à finir d'équiper une voie qu'on avait commencé l'an dernier au pène d'udapet. La fin de la voie sur l'aiguille d'udapet est superbe. Malheureusement, la première partie avant les rappels est plus herbeuse et il faut déjà arriver jusqu'à l'aiguille. Le soir, Olivier me rejoint par le bus à Etsaut. Il ne connait pas la grimpe à la pena montanesa et semble bien motivé.
Jeudi : la météo est annoncée instable jusqu'à dimanche et l'objectif majeur du week end, qui était de répéter une des voies difficiles du pilier de sobrarbe, est déjà à l'eau. J'apprends incidemment qu'Olivier est initiateur randonnée au caf. "Toi, mon coco, si t'aimes marcher (et surtout porter...), ça va être ta fête!". Je lui propose donc d'aller essayer d'ouvrir une ligne que j'ai repéré au penpenus. En cas d'orage, il est en effet plus facile de descendre avec un perfo... On prend bien notre temps pour se préparer et pour monter. L'approche est bien longue... Arrivés sur place, la ligne s'avère compliquée (ou trop difficile pour nous) et il faudrait qu'on équipe en artif un spit tous les 2 mètres. On laisse donc tomber. Puisqu'on a le perfo, on arpente donc la paroi à la recherche d'une ligne de faiblesse à grimper et on la trouve sur le pilier situé sur la droite de la paroi du penpenus. 12h30, l'orage arrive sur Ainsa : il est donc temps de démarrer notre ouverture! Heureusement, la voie s'avèrera courte et facile et malgré quelques gouttes dans la voie et un petit d'orage en descendant, on arrivera les vêtements secs à la voiture. En ce qui concerne la voie, le rocher est bon, sauf dans une section en fin de L2 (on a d'ailleurs posé un spit pour grimper, comme à l'ouverture, sur un joli mur prisu plutôt qu'au plus facile dans du terrain délité). Pour les puristes, j'ai également posé un spit pas obligatoire dans L1, 2m sous le relais (je comptais initialement installer le relais plus bas mais l'emplacement était inconfortable) et dans L3, pour que les gens grimpent la longueur en libre (pose d'un friend possible mais difficile à mettre dans le mouvement sur un pas dur).
Vendredi : Après les orages de la nuit, la pena montanesa est dans un épais brouillard humide. On décide donc d'aller faire de la couenne. Olivier a une super idée.
"Tu connais la falaise de Révilla? Il parait que c'est super!"
"oui, j'en ai entendu parler mais on a pas de topo et on sait pas où c'est"
"T'inquiètes, il parait que c'est évident et, comme c'est une falaise à la mode, il y aura sûrement des grimpeurs sur place pour nous indiquer les lignes."
Arrivés sur Tella, on est toujours dans le crachin et on ne voit pas à plus de 50m. On commence légèrement à s'inquiéter. 1h30 plus tard, on a toujours pas vu de falaise vers révilla (il est vrai que même si elle est située 30m au dessus de la route, on ne voyait rien et on l'aurait raté). Malgré une dernière tentative desespérée à la recherche de renseignements auprès de canyoneurs, il faut se rendre à l'évidence, c'est le but! On part donc se fumer les bras à la falaise de Bielsa. Comme au penpenus la veille, on a eu les yeux plus gros que le ventre et, toujours sans topo, on grimpe sur les bordures de la falaise (Il y a déjà des 7a superbes). Olivier fait un essai infructueux dans les voies du toit et ça me casse le moral. On plie les gaulles et on repart à la montanesa!
Samedi : toutes les météos sont formelles. Il y aura de fortes pluies l'après midi. On choisit donc d'aller ouvrir une voie courte sur l'éperon qui borde la falaise de las golondrinas pour être rentrés à midi. Evidemment le temps restera au beau toute la journée! La voie s'avèrera très facile et jolie sur un éperon gazeux où le rocher est d'une adhérence exceptionnelle. Il y a malheureusement aussi quelques blocs instables en 2ième longueur et la voie est donc typée un peu "montagne". Je ramène olivier sur Aragnouet, où il reste avec des copains.
Dimanche : n'ayant trouvé personne pour aller grimper à Riglos, je pars à la fonderie à Arudy avec Michel mais les bras rendent vite l'âme dans ce méga dévers. Il commence à être temps de se reposer un peu!
Mercredi : Gérard dans la dernière longueur de la voie au pène d'udapet
Jeudi : ouverture d'une voie facile au penpenus.
La voie démarre dans le dièdre évident ci dessous (non visible sur la photo précédente)
Olivier en fin de L1
Puis, au début de L2
Fin de voie
Vendredi : Bielsa
Samedi : éperon ouest de golondrinas
Olivier dans L1 : du beau caillou malgré la photo
Mercredi : le temps est annoncé au beau. J'en profite pour aider Gérard à finir d'équiper une voie qu'on avait commencé l'an dernier au pène d'udapet. La fin de la voie sur l'aiguille d'udapet est superbe. Malheureusement, la première partie avant les rappels est plus herbeuse et il faut déjà arriver jusqu'à l'aiguille. Le soir, Olivier me rejoint par le bus à Etsaut. Il ne connait pas la grimpe à la pena montanesa et semble bien motivé.
Jeudi : la météo est annoncée instable jusqu'à dimanche et l'objectif majeur du week end, qui était de répéter une des voies difficiles du pilier de sobrarbe, est déjà à l'eau. J'apprends incidemment qu'Olivier est initiateur randonnée au caf. "Toi, mon coco, si t'aimes marcher (et surtout porter...), ça va être ta fête!". Je lui propose donc d'aller essayer d'ouvrir une ligne que j'ai repéré au penpenus. En cas d'orage, il est en effet plus facile de descendre avec un perfo... On prend bien notre temps pour se préparer et pour monter. L'approche est bien longue... Arrivés sur place, la ligne s'avère compliquée (ou trop difficile pour nous) et il faudrait qu'on équipe en artif un spit tous les 2 mètres. On laisse donc tomber. Puisqu'on a le perfo, on arpente donc la paroi à la recherche d'une ligne de faiblesse à grimper et on la trouve sur le pilier situé sur la droite de la paroi du penpenus. 12h30, l'orage arrive sur Ainsa : il est donc temps de démarrer notre ouverture! Heureusement, la voie s'avèrera courte et facile et malgré quelques gouttes dans la voie et un petit d'orage en descendant, on arrivera les vêtements secs à la voiture. En ce qui concerne la voie, le rocher est bon, sauf dans une section en fin de L2 (on a d'ailleurs posé un spit pour grimper, comme à l'ouverture, sur un joli mur prisu plutôt qu'au plus facile dans du terrain délité). Pour les puristes, j'ai également posé un spit pas obligatoire dans L1, 2m sous le relais (je comptais initialement installer le relais plus bas mais l'emplacement était inconfortable) et dans L3, pour que les gens grimpent la longueur en libre (pose d'un friend possible mais difficile à mettre dans le mouvement sur un pas dur).
Vendredi : Après les orages de la nuit, la pena montanesa est dans un épais brouillard humide. On décide donc d'aller faire de la couenne. Olivier a une super idée.
"Tu connais la falaise de Révilla? Il parait que c'est super!"
"oui, j'en ai entendu parler mais on a pas de topo et on sait pas où c'est"
"T'inquiètes, il parait que c'est évident et, comme c'est une falaise à la mode, il y aura sûrement des grimpeurs sur place pour nous indiquer les lignes."
Arrivés sur Tella, on est toujours dans le crachin et on ne voit pas à plus de 50m. On commence légèrement à s'inquiéter. 1h30 plus tard, on a toujours pas vu de falaise vers révilla (il est vrai que même si elle est située 30m au dessus de la route, on ne voyait rien et on l'aurait raté). Malgré une dernière tentative desespérée à la recherche de renseignements auprès de canyoneurs, il faut se rendre à l'évidence, c'est le but! On part donc se fumer les bras à la falaise de Bielsa. Comme au penpenus la veille, on a eu les yeux plus gros que le ventre et, toujours sans topo, on grimpe sur les bordures de la falaise (Il y a déjà des 7a superbes). Olivier fait un essai infructueux dans les voies du toit et ça me casse le moral. On plie les gaulles et on repart à la montanesa!
Samedi : toutes les météos sont formelles. Il y aura de fortes pluies l'après midi. On choisit donc d'aller ouvrir une voie courte sur l'éperon qui borde la falaise de las golondrinas pour être rentrés à midi. Evidemment le temps restera au beau toute la journée! La voie s'avèrera très facile et jolie sur un éperon gazeux où le rocher est d'une adhérence exceptionnelle. Il y a malheureusement aussi quelques blocs instables en 2ième longueur et la voie est donc typée un peu "montagne". Je ramène olivier sur Aragnouet, où il reste avec des copains.
Dimanche : n'ayant trouvé personne pour aller grimper à Riglos, je pars à la fonderie à Arudy avec Michel mais les bras rendent vite l'âme dans ce méga dévers. Il commence à être temps de se reposer un peu!
Mercredi : Gérard dans la dernière longueur de la voie au pène d'udapet
Jeudi : ouverture d'une voie facile au penpenus.
La voie démarre dans le dièdre évident ci dessous (non visible sur la photo précédente)
Olivier en fin de L1
Puis, au début de L2
Fin de voie
Vendredi : Bielsa
Samedi : éperon ouest de golondrinas
Olivier dans L1 : du beau caillou malgré la photo
lundi 14 mai 2012
ouverture d'une voie derrière la pierre Saint Martin
Hier, nous sommes allés ouvrir une voie derrière La pierre Saint Martin. Fabrice et Louis sont toujours motivés dans ces cas là pour aller à la découverte dans ce type d'entreprises, même si la marche d'approche s'apparente plus à du maquis pour sangliers corses. En fait, on trouvera un passage pas trop pourri et on se retrouvera en une heure au pied de l'éperon.
La voie s'avèrera sympa même si on y passera un certain temps (pour ne pas dire un temps certain) mais toujours dans la bonne humeur. Mis à part quelques passages un peu délicats, le rocher est bon à très bon sur des dalles type pène d'udapet.
Le topo dès que j'ai le temps.
La voie
Le haut de l'éperon sous un autre angle
Dans L1
La suite de l'éperon depuis R2
J'attaque les hostilités dans le fronton final (L3) : rocher moyen au début mais ça devient très bon ensuite
Vue sur R2
Dans le 1er 6c (L5) : rocher excellent (contrairement aux apparences sur la photo)
Fabrice prend le relais dans la dernière longueur
La voie s'avèrera sympa même si on y passera un certain temps (pour ne pas dire un temps certain) mais toujours dans la bonne humeur. Mis à part quelques passages un peu délicats, le rocher est bon à très bon sur des dalles type pène d'udapet.
Le topo dès que j'ai le temps.
La voie
Le haut de l'éperon sous un autre angle
Dans L1
La suite de l'éperon depuis R2
J'attaque les hostilités dans le fronton final (L3) : rocher moyen au début mais ça devient très bon ensuite
Vue sur R2
Dans le 1er 6c (L5) : rocher excellent (contrairement aux apparences sur la photo)
Fabrice prend le relais dans la dernière longueur
lundi 7 mai 2012
collegats- voie fassman dihedral
Fidèle à notre maxime avec michel qui dit que "plus le gas oil est cher, plus on fait de kilomètres pour grimper", nous décidons de partir pour les collegats pour une journée. Je ne connais pas bien ces parois car j'y ai fait seulement "sang de crack" en passant il y a 2 ou 3 ans. Michel, lui, connait mieux. Bien que nous ayons un choix important, nous commençons tous les 2 à avancer en âge et nous avons été bercés (il y a longtemps )par le vieux livre verticualidad. Dans celui-ci, au chapitre collegats, on voit une grande photo de Bunny grimpant la longueur dure de fassman dihedral. Nous partons donc pour cette voie, en se disant que, si le temps tient, nous pourrons doubler avec la voie "passage pour l'impossible" juste à sa gauche et qui parait sympa aussi.
Depuis l'autre coté de la rivière, la voie parait évidente : nous ne prenons donc pas le topo. Grave erreur : depuis le temps, nous devrions savoir que nous sommes capables de nous perdre à tout moment! Dès la 2ième longueur, nous sommes en difficulté, nous ne savons pas à quel endroit la voie passe dans cet océan de dalles. Après 3 tentatives et autant de désescalades, Michel trouve enfin le passage mais nous avons mis plus de 2h à faire 40m en 6a. Ca commence bien. La suite s'avèrera plus facile à touver mais la voie devient très très physique jusqu'en haut sur un rocher superbe.
A la descente, de grosses gouttes et un ciel noir nous dissuadent d'entamer la seconde voie. Nous partons donc grimper à coté de la voiture un très beau dièdre semi équipé avant de rentrer à la maison.
La paroi du diable et son dièdre caractéristique
Le passage classique (et bien physique) de la noguera
L2 : 1ere tentative
L2 : 2ième tentative, plus à gauche
L2 : 3ième tentative (et la bonne), c'était au dessus du relais, tout simplement
L3 : Fin de L3, très physique (trop pour moi pour l'enchainement)
Fin de voie : un 6b dans un rocher superbe mais encore bien physique
A coté de la voiture :"dièdre a plom" semi-équipé superbe
Depuis l'autre coté de la rivière, la voie parait évidente : nous ne prenons donc pas le topo. Grave erreur : depuis le temps, nous devrions savoir que nous sommes capables de nous perdre à tout moment! Dès la 2ième longueur, nous sommes en difficulté, nous ne savons pas à quel endroit la voie passe dans cet océan de dalles. Après 3 tentatives et autant de désescalades, Michel trouve enfin le passage mais nous avons mis plus de 2h à faire 40m en 6a. Ca commence bien. La suite s'avèrera plus facile à touver mais la voie devient très très physique jusqu'en haut sur un rocher superbe.
A la descente, de grosses gouttes et un ciel noir nous dissuadent d'entamer la seconde voie. Nous partons donc grimper à coté de la voiture un très beau dièdre semi équipé avant de rentrer à la maison.
La paroi du diable et son dièdre caractéristique
Le passage classique (et bien physique) de la noguera
L2 : 1ere tentative
L2 : 2ième tentative, plus à gauche
L2 : 3ième tentative (et la bonne), c'était au dessus du relais, tout simplement
L3 : Fin de L3, très physique (trop pour moi pour l'enchainement)
Fin de voie : un 6b dans un rocher superbe mais encore bien physique
A coté de la voiture :"dièdre a plom" semi-équipé superbe
jeudi 3 mai 2012
Un nouveau blog
Fabrice, un copain de la cote basque avec qui je grimpe régulièrement, m'informe qu'il vient de créer un nouveau blog. Le lien ici :
http://horizons verticaux-fabrice.blogspot.com/.
Probablement au menu prochainement, les plus grandes voies de la rhune et du mondarrain...
mardi 1 mai 2012
une nouvelle voie à Anies : "mai ta cagoule"
Nous avions prévu aujourd'hui avec Louis et Fabrice d'aller ouvrir une voie dans les pyrénées. Contrairement à ce qui était annoncé, le temps n'était pas au beau ce matin et la ligne était en partie sous la neige. Comme souvent dans ces cas là, nous nous sommes dirigé vers Riglos. Surprise, les parois étaient mouillées en arrivant. Comme nous avions le perforateur avec nous, nous avions décider alors de nous diriger vers la pena de aniès car j'avais repéré, il y a un moment, une ligne à ouvrir.
En arrivant,la pena est sous la neige et il fait bien froid mais cela ne nous arrêtera pas et la voie s'avèrera sympa, sur un rocher meilleur (notamment pour L3) que sa voisine zaharraren begia. Au final, une journée sympa mais bien plus froide et nuageuse qu'annoncée.
Le topo de la nouvelle voie
Fabrice dans L1
Votre serviteur en train de serrer un spit dans L2
Dans L3
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