Ce mercredi, après une longue période de mauvais temps, la météo annonçait moins pourri. Les conditions en haute montagne étant toujours délicates, je propose à Fabrice de retourner au rocher de la vierge au dessus de Bedous pour ouvrir une dernière ligne évidente. Celui-ci en ayant marre de la salle ou d'aller à Riglos, Je le convaincrai finalement assez facilement.
Comme me l'a dit avec un brin (beaucoup) d'ironie Julien de Pau lorsque nous sommes allés grimper en falaise à Campan l'autre jour, "maintenant, tu ouvres dans la forêt..." : d'un coté, il n'a pas totalement tort car la face est d'altitude modeste, mais il faut bien reconnaître que s'il n'y avait pas eu le mixte herbeux cette année, je n'aurai quasiment pas sorti les pioches. En moyenne montagne, le risque d'avalanche est bien plus faible en ce moment(sans être non plus nul car on s'est retrouvé avec de la neige jusqu'à la taille dans le verrou au début du couloir), et les caprices météo se font moins violents (on était un peu plus à l'abri du vent malgré un froid de gueux ce jour là). En tout cas, moi je me régale dans ce type de terrain et c'est bien là l'essentiel, n'en déplaise aux moqueurs..:)
J'ai trouvé la nouvelle ligne ouverte bien sympathique (bien que la partie technique soit moins longue que dans "lees'tomac vide" et "lees passer") avec notamment une très belle et technique dernière longueur comportant 2 ressauts avec des ancrages assez bons (mais éloignés) avec les crampons posés délicatement sur un mur lisse.
Le topo
vue depuis un autre angle (photo d'il y a 1 mois)
début facile de la voie
Fabrice dans L1, assez herbeuse
Début de L2, pas si facile (photo prise par Fabrice)
Ma pomme dans l4, technique (photo prise par Fabrice)
samedi 24 mars 2018
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