lundi 28 décembre 2009
tour de l'ossau
La vue vers le val d'arrius
Le peyreget givré
Quelques photos de l'ossau pour se faire une idée des conditions.
dimanche 20 décembre 2009
val d'arrius
La vue sur l'ossau avec les lignes au dessus du couloir de pombie-suzon qui commencent doucement à former.
Nous remonterons la ligne évidente en face en 2 longueurs avant de faire des moulinettes sur la gauche
La ligne vue de plus près.
Quelques photos supplémentaires envoyées par Robert
La première longueur
Les moulinettes en fin de journée
samedi 19 décembre 2009
gavarnie. Barre des CRS
Le grade 6 sur lequel nous avons fait des moulinettes.
dimanche 13 décembre 2009
face nord du sesques
Il est possible que ce couloir n'ai jamais été réalisé. Nous n'avons pas trouvé de topos de la voie et comme il faut beaucoup marcher pour grimper 200m.
La voie remonte le couloir évident sur la droite de la face. Puis, dans le dernier tiers, nous avons remonté une goulotte sur la gauche qui nous a amenée directement au sommet
Au dessus du lac d'isabe, nous sommes enfin sorti de la mer de nuages. A la montée comme à la descente nous n'arriverons d'ailleurs pas à apercevoir les conditions des cascades.
Le couloir de plus près.
Le début du couloir vu du bas
Dans la partie facile intermédiaire du couloir
La sortie au soleil
L'ossau sort des nuages
La mer de nuages toujours
Robert, à la bourre toute la journée
Au retour, sous la mer de nuages, ce n'est pas la même ambiance
jeudi 10 décembre 2009
gavarnie-Benzayous et ruflette
mercredi 2 décembre 2009
soum couy en ski
Bilan : nous sommes redescendu par les pistes car en dehors, la neige était toute molle et on plantait de suite.
Pas du grand ski donc mais une bonne remise en jambes.
mardi 1 décembre 2009
ansabere - couloir garrote
Toujours quelques photos d'une belle goulotte dans un endroit que j'aime particulièrement : Ansabere
J'avais à l'époque fait le récit de l'ascension pour Le site consacré aux aiguilles d'ansabère.
Le récit :
Tout commence, comme souvent avant le week-end, au téléphone avec Mickael :
-« Tu as vu, ils ont ouvert une nouvelle voie qui parait superbe à Gavarnie : A las estrellas »
-« ouaih, j’ai vu mais on y était encore hier (crac 40) et j’ai encore mal aux reins de l’artif. Par contre, j’ai eu Arnaud au téléphone. Il a gravi le couloir garroté à Ansabère aujourd’hui. C’était tout bon, la trace est faite, le paysage est superbe et un peu de mixte nous changerait de la glace. En plus, on y a pris un but l’an dernier »
-« OK, à Samedi »
Samedi matin 5h, rendez vous à l’usine hydro-électrique entre la route de la vallée d’Aspe et celle du Barétous. Je suis à moitié endormi et j’ai mal à la tête ; la faute à un repas trop arrosé la veille au soir. Mickael, en avance, m’attend comme d’habitude. On file rapidement sur le parking au pied de la piste du pont lamary.
-« On prend les raquettes ? »
-« Pas la peine, Mickael, on suivra les traces d’Arnaud et de ses copains »
-« Tu vas voir, on va brasser. Moi je prends les bâtons »
Trois heures plus tard, au pied de la voie, on a bien sûr pas brassé mais Mickael est du genre obstiné.
-« Tu verras, ils ne me gêneront pas dans la voie et pour la descente, je serai content de les avoir »
J’attaque la première longueur sans laisser le choix à Mickael. Le premier ressaut me plait et le second parait sympa bien que teigneux.
-« enfin de la montagne, de la vrai. Il commence à en avoir marre de tes glaçons »
Un bon friend et j’attaque les hostilités. Une partie verticale pas si facile, un peu de neige inconsistante pour se rétablir où je ratisse la neige tel un jardinier avec mes piolets, un pas à droite pour se rétablir et je commence à regarder le second ressaut. Je regarde à gauche. Surprise, un couloir part vers la grande aiguille. Pas de doute, la voie est là. Les traces de nos prédécesseurs sont là pour le confirmer. Je franchis un deuxième ressaut protégé par une lunule autour d’un bloc coincé. Le couloir se referme. Il faut passer dans un trou. Je sors tout juste en rampant. Le couloir s’élargit, puis repart vers la droite. Un piton et une belle lunule plus loin, je fais relais à 60m sur 2 microfriends plus un coinceur en place. Mon compagnon de cordée commence à arriver. Tout d’un coup, la corde ne file plus, puis repart enfin. Mickael arrive.
-« Je suis resté coincé dans le trou. J’ai du redescendre et enlever mon sac »
-« Ah bon ?; moi j’ai pas eu de problème »
-« c’est sûr, t’as vu ton sac à dos : c’est une musette, il y a rien dedans »
Mickael repart pour la seconde longueur. Il choisit élégamment de passer par le dièdre de droite avec un mince placage suffisant pour les piolets et crampons, plutôt que de renfougner par la gauche. La pente diminue un peu mais le couloir se resserre fortement. Il faut passer sous un bloc coincé.
-« Jean Pierre, tu crois que mon sac passe »
-« sans problème »
Evidemment, trois mètres plus loin, Mickael est coincé. Il arrive à redescendre un peu, accroche son sac sur un de ces brins de cordes et repart. Il arrive à la sortie du bloc coincé et doit enlever le casque pour passer, sous mes railleries bien appuyées. Une minute plus tard, il ne rigole plus du tout :
-« Jean Pierre, mon sac est coincé à cause des bâtons télescopiques accrochés dessus . Je fais un relais intermédiaire pour que tu viennes le décoincer. »
-« je t’avais dit de pas les prendre. T’es vraiment une bourrique ! »
Une heure plus tard, après avoir décoincé le sac et être redescendu de 5m pour faire un relais plus confortable, j’assure Mickael qui arrive enfin au relais (le seul en place de la voie). Je finis donc la longueur, arrive au fameux bloc coincé en ayant pris soin d’enlever ma « musette ». Je comprends alors les déboires de mon compagnon. J’arrive à passer la tête sans enlever le casque mais je suis bloqué au niveau de la poitrine et je dois m’y reprendre à 2 fois pour passer. J’arrive au relais et lève la tête. Je vois au dessus de moi un passage de 6 ou7 mètres légèrement déversant en neige inconsistante. La partie s’annonce compliquée!
Je récupère rapidement le reste du matériel. Ces manœuvres « Mickaelesques » nous ont fait perdre un temps précieux. Je fais
Mickael repart déjà et me fait venir à corde tendue jusqu’à la brèche entre la grande aiguille et le pic de pétragème, en ayant surmonté un court mais vertical passage en bonne glace. Relais sur un vieux piton en place et une bonne lame. Je repars pour sortir et j’arrive au pied d’un bloc coincé sans glace. J’hésite un long moment pour savoir si je le franchis à gauche ou à droite. Je m’engage finalement sur la droite, pose une dernière fois les crampons sur des réglettes et sort dans la neige. Je redescends sur l’autre versant, fait venir Mickael en prenant soin d’avoir la corde bien tendue. Je vois sa tête sortir. Il ne nous reste plus qu’à rentrer. Mickael sort ses bâtons qui s’avèreront enfin utiles pour la descente dans la neige molle. Nous aurons mis 6h dans la voie en perdant une bonne heure dans les manœuvres de sac. Un dernier regard en descendant pour la voie sorgintxulo, prochain objectif affiché de l’été prochain dans le coin et nous nous dirigeons déjà vers la classique bière du permayou.
dimanche 29 novembre 2009
Les 3 étages - gavarnie
Pour les 2 premiers étages, ça roule et ça va vite mais le menu se corse au troisième avec de l'artif en rocher et du bon 5+ en glace. Nous ferons l'ascension en 2 jours, ce qui nous permettra de prendre notre temps.
Vue sur aloïs depuis le bivouac
La longueur en traversée pour atteindre l'artif d'Alois, à priori facile, est plus difficile qu'il n'y parait et un peu expo.
Me voici dans la première longueur d'artif d'Aloïs
Ambiance...
La seconde longueur d'aloïs avec un relais inconfortable à la limite de la glace. La corde jaune est une corde statique qui nous permettra de remonter le lendemain et nous servira pour le hissage des sacs. Nous avions en effet décider de sortir par le haut.
La seconde longueur toujours.
Le lendemain, Mickael attaque la glace.
Vue vers le bas...
Au retour, après la pause au refuge des sarradets.
Toujours la vue sur le cirque en redescendant vers la voiture...
Au final, cette ascension est avant tout un magnifique voyage qui nécessite un bon physique et un minimum de technique.
Pene Medaa- Les 3 cirques
mercredi 25 novembre 2009
Arguilbelle
Lorsque vous allez en montagne, vous ne pouvez pas les rater : ils forment une sacré équipe.
Robert, c'est un barbu à moitié nain qui parle tout le temps ( ce qui vous empêchera de surprendre n'importe quelle marmotte).
Txomin, est un géant type gargantua qui ronge tous les os comme ses amis les gypaetes lorsqu'il mange.
Serge est un chevelu bedonnant qui croit encore au retour de Che Guevarra (Non serge, il est mort et ne vit pas dans une île déserte avec Elvis Presley).
Mertxe, quant à elle, gère d'une main de fer ce petit groupe. Elle impose notamment à Robert ses choix dans le budget familial.