Vallée d'Ossau - Val d'Arrious - antécime du pic de Sobes - les barjots du mégot; vallée d'Aspe - dents de la Chourique - couloir des isards- la chourique me file la trique - les dents du bonheur

 Après une virée dans la semaine à la montagne d'Areng en Barousse, (pour grimper avec Henri qui est toujours aussi sympa et qui tient toujours aussi bien la forme), nous sommes partis avec Renaud profiter des derniers jours de beau temps pour grimper et ouvrir quelques voies en vallées d'Aspe et Ossau.

Dimanche , nous avons grimpé une ligne, plus difficile qu'il n'y paraissait du bas, sur l'antécime du pic de Sobes au val d'Arrius en vallée d'Ossau. On pensait ouvrir ce jour là, mais on s'est rendu compte après coup que la voie avait déjà été ouverte il y a bien longtemps, comme souvent dans nos chères pyrénées où les voies ne sont pas toujours référencées. La voie est très sympa et s'appelle "les barjots du mégot". Elle n'est pas toujours facile à protéger

La veille, nous avons été ouvrir des voies dans un secteur de dry toofing pas très loin des cabanes d'Ansabère. le secteur est jolie, mais moins évidemment que les aiguilles d'Ansabère toutes proches. la vue y est comme toujours superbe.

Vallée d'Ossau - Val d'Arrious - antécime du pic de Sobes - les barjots du mégot

La face 

L1

L3, dans le dur

L3 toujours, fin de longueur

L4

L5

L6, en rocher

vallée d'Aspe - dents de la Chourique - couloir des isards- la chourique me file la trique - les dents du bonheur

Le topo

 Le couloir des isards, très facile mais esthétique

A la fin de L2 des dents du bonheur

Vue sur la petite aiguille d'Ansabère

Billare - voie Yoyo

 Après plusieurs très bonnes sorties en ski de randonnée et un peu de cascade sur la première partie de décembre, un magnifique anticyclone apparait pendant les vacances de Noël juste après un épisode pluvieux très haut en altitude. Pris à la fois par des obligations familiales et professionnelles pendant cette période, je ne peux que regarder le magnifique ciel bleu par les fenêtres et ronger mon frein.

Je croyais en vieillissant qu'être bloqué pendant les périodes anticycloniques l'hiver ( où les conditions en alpinisme s'installent) serait plus facile, mais je constate que c'est toujours aussi difficile à supporter pour moi. On ne se refait pas...

Heureusement, un créneau de temps libre apparait le dernier jour de beau temps. Renaud, qui est aussi frustré que moi, est aussi disponible. La veille, il a même eu le temps de monter en vallée d'aspe et après un bon repérage, il m'indique qu'un voie qu'on avait plus ou moins regardé au Billare dans le passé lui semble en super condition. Banco, c'est parti même si de la pluie est annoncée l'après midi.

La voie, assez facile mais longue, jolie et logique, s'avèrera en effet être en super condition. De pentes de neige dures, qui alternent avec des ressauts plus techniques mais assez courts (dont un court passage de désescalade et même un rappel), permettent de grimper assez vite et on sortira finalement au sommet en milieu d'après midi en même temps que les nuages. La descente sous un léger crachin ne nous ôtera pas notre sourire. 

Attention tout de même, il me semble difficile de descendre dans la voie une fois engagé (ou alors, il faudra a minima laisser une bonne partie de son matériel). La longueur de la voie, la presque obligation de sortir au sommet et la descente par la voie normale du Billare qui est non négligeable (il est aussi possible de descendre par la voie "la belle de cadix" en alternant désescalades et rappels mais il faut connaitre, donc je ne l'indique pas), font que la voie reste assez engagée.

Le créneau de beau temps, bien que pas entièrement optimisé, n'aura pas été perdu pour nous et on commence très bien l'année 2025

Le topo

Un croquis fait dans le bar du Permayou après quelques verres

Vue sur L6 à L9

L1, plus dur qu'il n'y parait

Renaud à la sortie du dernier ressaut de L3

Début de L4

Le rappel de L5

La désescalade de L7, plus délicate qu'il n'y parait

Sortie du dernier ressaut de L9