Après un but le we dernier avec serge pour cause de temps orageux à la ONO à l'ossau (nous avions alors grimpé la désormais classique "valle de tena" à la foratata : très jolie), je pars sur gavarnie rejoindre Jean-Michel ce vendredi.
Cela faisait quelque temps que nous avions en projet d'ouvrir une ligne à droite de la ravier à la face nord de la tour. Nous attaquons donc la ligne assez remontés. Après une première longueur facile, c'est au tour de Jean-Mi d'attaquer les hostilités. Tout va bien tant que ça protège sur friends mais je me rends compte lors de la mise en place du premier spit que j'ai enfin trouvé La seule personne au monde qui est moins à l'aise que moi sur crochets. Après différentes tentatives (et un petit vol pour se vérifier ce qu'il pensait à savoir que les crochets, c'est vraiment pas très stable), il arrive finalement à la niche repérée pour poser le relais.
La suite déroule mieux car elle s'avère plus adaptée à la pose de friends mais on continue à ne pas avancer très vite et il est bien tard lorsque nous arrivons à hauteur de la cheminée intérieure de la ravier. De plus, dans son combat, Jean-Mi a fait tomber un bloc qui a tonché un brin de corde. On se dit donc qu'on va "jouer la sécurité" et on traverse pour rejoindre la voie "Izarren hautsa" située plus à droite et facilement accessible par une vire. On descend un premier rappel de 55m sur un brin en technique canyon. Au relais du dessous, la corde est complètement coincée. Après de nombreuses (et longues...) manoeuvres pour la récupérer, c'est l'échec complet. La nuit commence à tomber et le mauvais temps arrive déjà sur le vignemale. On met donc notre fierté de coté. La solution la plus sage s'impose : on appelle les secours...
Le PGHM viendra très vite nous sortir du bien mauvais pas dans lequel nous nous sommes mis au prix d'un joli treuillage en paroi. Un très grand merci à eux, donc. En plus d'être de très grands professionnels (la manoeuvre semblait bien technique), ils ont été très sympas avec nous (on se sentait un peu couillons).
Hier, je suis reparti grimper avec Bernard mais les péripéties de la veille ont fait qu'on a revu nos ambitions à la baisse et on est parti sur une voie entièrement spitée à droite du dièdre de hoz de jaca. Les premières longueurs sont jolies mais le haut de la voie, presque entièrement couvert de mousse, n'est pas majeur. La mousse, nous on la préfère (et de loin) au bar, en fin de journée...
La ligne gravie avant les problèmes de la descente...
Jean-Mi dans L2
1er spit de la voie
Dans L3
Début de L4
Hier, grimpe dans une voie spitée à droite du dièdre de hoz de jaca : pas majeur...
La plus belle longueur : un joli 7a+
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Salut mon poulet.
RépondreSupprimerVoilà, maintenant tu sais où tu peux prendre ta future licence avec le tour d'hélico offert à l'inscription.La prochaine fois, vas grimper à la Rhune, les pottoks pourront te sortir d'affaire.
Un ami qui rigole bien. Eh! Eh! Eh.
Fabrice
Même si tu as raison d'utiliser à bon escient les secours, peut-on penser que tu prépares une reconversion dans le vol motorisé ou libre... afin de parfaire ta légende de "Païlot". La retraite s'approche !
RépondreSupprimerRobert
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerEn effet, je vais bientôt pouvoir être coopté pour prendre ma licence au caf.
RépondreSupprimerSinon, le vol libre, c'est une bonne idée de reconversion pour les vieux jours de "the pilot".