J'ai mis peu de messages depuis quelque temps, la période étant en effet à la couenne (avec plus ou moins de réussite...). J'ai cependant fait une exception au gymnique ce week end devant le temps incertain. Fabrice et Louis m'avaient en effet proposé d'aller faire un peu d'artif au chapeau d'etsaut, qui est la voie rêvée si vous souhaitez accéder à la célébrité (la voie étant au dessus de la route, tous les grimpeurs et chasseurs de la vallée se sont en effet arrêtés pour nous saluer pendant que nous grimpions, même ceux que je n'avais pas vu depuis un moment).
Mais les rêves de gloire peuvent avoir aussi leur pendant : mes acolytes ayant plusieurs fois buté dans cette voie pour d'obscures raisons, ils sont rapidement devenus la risée de toute la vallée (eh oui, les grimpeurs ont aussi souvent la langue bien pendue; je peux en témoigner : je faisais parti de ceux qui rigolaient le plus au bar, loin des parois...). Donc autant vous dire que quand Fabrice et Louis m'ont proposé de venir grimper cette voie, il était hors de question pour moi d'échouer : j'ai donc ramené tout le matos d'artif que j'avais 'à l'exception de la canne à pêche (qui, il faut le reconnaître, peut parfois aider lors des répétitions des voies d'artif peu exposées à atteindre un spit salvateur sans se cogner 5 mouvements sur crochets foireux).
En fait, la voie est pas mal spitée (quelques pitons et friends suffisent, on ne s'est pas servi des crochets) et nous aura permis de redescendre l'honneur sain et sauf juste avant la pluie arrive. Maintenant, on va pouvoir faire les beaux au bar : c'est encore là qu'on est les meilleurs...
Le chapeau d'Etsaut
Fabrice dans L1
L2
La fine équipe à R2, bien suspendu, pendant que j'attaque L3
mercredi 26 novembre 2014
mercredi 12 novembre 2014
Falaise d'Urdos -"l'Iliade"
Nous avons profité de cette belle journée ensoleillée pour aller rendre visite à la mythique falaise d'Urdos en vallée d'Aspe. Même si du bas, la falaise est peu impressionnante et si sur le papier la voie choisie semble facile, on ne fait pas les fiers à la voiture. On connait la réputation du lieu : cotations (très) ajustées, éloignement entre les points parfois important qui ferait parfois passer sa voisine la mature pour une zone suréquipée. Vous ajoutez à cela une fréquentation quasi nulle qui fait que la végétation a repris ses droits dans les seuls (et très rares) endroits faciles. comme en plus, comme sa voisine Vénus, l'objectif du jour a été ouvert par Eric boileau, véritable légende de la dalle et icone locale, on sait donc que ça va pas toujours rigoler dans la journée.
Les 10 minutes de marche d'approche mettent dans l'ambiance : on monte droit dans la pente, les doigts plantés comme des râteaux à s'accrocher à la moindre touffe d'herbe. Robert nous fait d'entrée un mal des rimayes (et oui, les rimayes de la vallée d'aspe sont des pentes mixtes d'herbe et de terre peu stabilisées), préférant partir grimper à Arguibelle mais Louis (qui a déjà grimpé la voie) sait à quoi s'en tenir et ne s'en émeut pas plus que ça.
La voie "l'ilidade" ne nous décevra pas. Comme annoncée, elle est magnifique mais bien plus difficile que ne le laisse supposer le topo avec des pas de dalle bien obligatoires avec le point à Bangkok (ou plus loin). Grosse marge nécessaire pour le niveau annoncé (Elle m'a semblé largement aussi obligatoire que Venus). Une voie à l'opposé du "love climbing" bien à la mode en ce moment chez nos voisins espagnols. Mais après tout, n'était-ce pas ce que nous étions venus chercher ce jour : on fait parfois des milliers de kilomètres pour aller chercher l'aventure alors qu'on l'a souvent à coté de la maison.
La falaise d'Urdos. Du parking, elle semble ridicule. Une fois dedans...
Louis arrive à R1
L2, des bons pas de dalle
Louis arrive à R2 tout sourire
Du bas, la mythique longueur d'A3 de "café de drogués" parait bien difficile
L3
Bientôt le ski
Urdos
A la descente, le fort du Pourtalet
Chemin de la mature
Le passage du portail du fort : toujours un grand moment...
Expo quand même
Les 10 minutes de marche d'approche mettent dans l'ambiance : on monte droit dans la pente, les doigts plantés comme des râteaux à s'accrocher à la moindre touffe d'herbe. Robert nous fait d'entrée un mal des rimayes (et oui, les rimayes de la vallée d'aspe sont des pentes mixtes d'herbe et de terre peu stabilisées), préférant partir grimper à Arguibelle mais Louis (qui a déjà grimpé la voie) sait à quoi s'en tenir et ne s'en émeut pas plus que ça.
La voie "l'ilidade" ne nous décevra pas. Comme annoncée, elle est magnifique mais bien plus difficile que ne le laisse supposer le topo avec des pas de dalle bien obligatoires avec le point à Bangkok (ou plus loin). Grosse marge nécessaire pour le niveau annoncé (Elle m'a semblé largement aussi obligatoire que Venus). Une voie à l'opposé du "love climbing" bien à la mode en ce moment chez nos voisins espagnols. Mais après tout, n'était-ce pas ce que nous étions venus chercher ce jour : on fait parfois des milliers de kilomètres pour aller chercher l'aventure alors qu'on l'a souvent à coté de la maison.
La falaise d'Urdos. Du parking, elle semble ridicule. Une fois dedans...
Louis arrive à R1
L2, des bons pas de dalle
Louis arrive à R2 tout sourire
Du bas, la mythique longueur d'A3 de "café de drogués" parait bien difficile
L3
Bientôt le ski
Urdos
A la descente, le fort du Pourtalet
Chemin de la mature
Le passage du portail du fort : toujours un grand moment...
Expo quand même
mardi 4 novembre 2014
Retour à Taghia : ouverture de "la dernière liberté" et grimpe de plusieurs voies
Nous sommes repartis à Taghia avec philippe ces derniers jours. Les temps y ont bien changé depuis Pâques. Il y avait très peu de grimpeurs (on s'est même retrouvé plusieurs jours à 2 chez Saïd). Je ne sais pas si c'est à cause des jours courts ou l'effet de l'otage en Algérie mais l'ambiance festive d'avant l'été a laissé place à un Taghia plus calme et authentique : Tant mieux pour nous car les habitants du coin sont toujours aussi sympas.
L'objectif principal du séjour était d'ouvrir une voie que nous avions commencé au printemps. c'est ce que nous avons fait malgré quelques petites frayeurs (un vol de 7m pour philippe en ouvrant la longueur dure, un autre vol pour moi en regrimpant la première longueur ouverte de manière très engagée au printemps par philippe (on y a rajouté pas moins de 5 spits à la répétition!) et une belle peur lorsque mes 2 crochets ont sauté en ouvrant alors que j'avais le perfo en main). il faut aussi se rappeler que se blesser à taghia peut avoir des conséquences autres que chez nous (pas de secours et, comme nous étions seuls à ce moment là, pas non plus d'autres personnes susceptibles de venir nous aider). Nous avons ouvert à peu près en réversible mais Philippe s'est cogné la longueur dure, difficile à équiper : bravo à lui!
Le résultat donne une très jolie voie qui deviendra peut être classique, avec 2 longueurs magnifiques, je pense (L2 et L4) et les autres qui sont bien sympas aussi. Nous avions prévu d'ouvrir en semi-équipé mais nous n'avons même pas réussi à placer 5 friends dans toute la voie. Nous l'avons donc entièrement équipé.
Nous avons également profité du séjour pour consommer de l'escalade et grimper ainsi quelques voies. Le caillou est vraiment exceptionnel partout. Mais ce que je retiens avant tout de taghia, ce sont vraiment les paysages avec leur panel de couleur unique et surtout les gens, sympas, prévenant, heureux de vivre tout simplement et encore pour un temps à l'écart de notre société de consommation et de tous ces excés.
Le topo fait à la main par Philippe sur le livre du gite (notez les traces jaunes de doigts : frites au menu ce soir là!)
Le même topo, moins sympa en photo
Un drôle de Berbère
L1: Philippe dans le pas dur lors de la répétition de la voie avec les spits rajoutés
Ouverture de L4, magnifique
Cette même longueur vue du haut
Ma pomme dans L5
L6
L8
Photos de taghia
D'autres voies grimpées à taghia
L'allumeur du rêve berbère : assez facile mais vraiment super
Trompetenkafer : bof malgré quelques belles longueurs
Princesse msmir : moyen aussi
Zebda : vraiment majeur; à faire absolument
L'objectif principal du séjour était d'ouvrir une voie que nous avions commencé au printemps. c'est ce que nous avons fait malgré quelques petites frayeurs (un vol de 7m pour philippe en ouvrant la longueur dure, un autre vol pour moi en regrimpant la première longueur ouverte de manière très engagée au printemps par philippe (on y a rajouté pas moins de 5 spits à la répétition!) et une belle peur lorsque mes 2 crochets ont sauté en ouvrant alors que j'avais le perfo en main). il faut aussi se rappeler que se blesser à taghia peut avoir des conséquences autres que chez nous (pas de secours et, comme nous étions seuls à ce moment là, pas non plus d'autres personnes susceptibles de venir nous aider). Nous avons ouvert à peu près en réversible mais Philippe s'est cogné la longueur dure, difficile à équiper : bravo à lui!
Le résultat donne une très jolie voie qui deviendra peut être classique, avec 2 longueurs magnifiques, je pense (L2 et L4) et les autres qui sont bien sympas aussi. Nous avions prévu d'ouvrir en semi-équipé mais nous n'avons même pas réussi à placer 5 friends dans toute la voie. Nous l'avons donc entièrement équipé.
Nous avons également profité du séjour pour consommer de l'escalade et grimper ainsi quelques voies. Le caillou est vraiment exceptionnel partout. Mais ce que je retiens avant tout de taghia, ce sont vraiment les paysages avec leur panel de couleur unique et surtout les gens, sympas, prévenant, heureux de vivre tout simplement et encore pour un temps à l'écart de notre société de consommation et de tous ces excés.
Le topo fait à la main par Philippe sur le livre du gite (notez les traces jaunes de doigts : frites au menu ce soir là!)
Le même topo, moins sympa en photo
Un drôle de Berbère
L1: Philippe dans le pas dur lors de la répétition de la voie avec les spits rajoutés
Ouverture de L4, magnifique
Cette même longueur vue du haut
Ma pomme dans L5
L6
L8
Photos de taghia
D'autres voies grimpées à taghia
L'allumeur du rêve berbère : assez facile mais vraiment super
Trompetenkafer : bof malgré quelques belles longueurs
Princesse msmir : moyen aussi
Zebda : vraiment majeur; à faire absolument
dimanche 19 octobre 2014
Cienfuens - "Vol au dessus d'un nid de coucou"
Fort de notre jolie réussite le week end dernier, nous sommes repartis à Cienfuens avec Fabrice et Louis malgré les polémiques du moment sur cette falaise. En passant devant, nous avions en effet vu la semaine dernière une ligne de faiblesse 50m plus à droite de la voie "cienfriends". Nous visions un dièdre évident en haut de la falaise qui, une fois au pied, s'est avéré en mauvais rocher. Une zone fissurée en excellent rocher 40m plus à droite s'avèrera un joli plan B.
Après avoir grimpé les 3 premières longueurs, je laisserai la tête à Louis qui après avoir ouvert L4 (la plus belle longueur) se prendra un plomb mémorable juste avant la sortie de la voie en arrachant un bloc et en tapant une vire avec ses cotes. Comme il ne sentait pas très bien, j'ai vite repris la tête pour sortir avant la nuit (la descente en rappel aurait été compliquée). Une fois en haut, comme il arrivait difficilement à marcher, nous avons composé le 112 : La guardia civil de Montana est venue le chercher en voiture au bout de la piste au niveau du refuge.
Nous sommes ensuite partis récupérer la voiture et l'avons rejoint aux urgences à l'hôpital de Huesca pour apprendre que, fort heureusement, il n'avait rien de grave (même s'il sera probablement assez inactif pendant quelques semaines...). Bon rétablissement, Louis.
Malgré de très beaux passages, on a trouvé la voie moins sympa que hold up (elle est aussi légèrement plus difficile). L1 et L2 offrent de très beaux passages mais aussi, malheureusement, quelques zones plus végétatives. L3 est une longueur de transition. L4 est vraiment magnifique et L5 est très jolie sauf la sortie (où Louis est tombé), plus délicate.
Fabrice qui en avait marre de voir son nom associé à mes topos de merde a craqué et s'est décidé à nous faire un joli topo que je diffuse ci-dessous.
Le topo sympa de Fabrice
je commence par une longueur plus difficile qu'il n'y parait
Le joli dièdre de L2 vu du dessus
Fabrice grimpe sur du rocher sculpté magnifique dans L4
R4, joli belvédère sur la falaise
Louis attaque L5; les choses se gâteront pour lui un peu avant la sortie...
Après avoir grimpé les 3 premières longueurs, je laisserai la tête à Louis qui après avoir ouvert L4 (la plus belle longueur) se prendra un plomb mémorable juste avant la sortie de la voie en arrachant un bloc et en tapant une vire avec ses cotes. Comme il ne sentait pas très bien, j'ai vite repris la tête pour sortir avant la nuit (la descente en rappel aurait été compliquée). Une fois en haut, comme il arrivait difficilement à marcher, nous avons composé le 112 : La guardia civil de Montana est venue le chercher en voiture au bout de la piste au niveau du refuge.
Nous sommes ensuite partis récupérer la voiture et l'avons rejoint aux urgences à l'hôpital de Huesca pour apprendre que, fort heureusement, il n'avait rien de grave (même s'il sera probablement assez inactif pendant quelques semaines...). Bon rétablissement, Louis.
Malgré de très beaux passages, on a trouvé la voie moins sympa que hold up (elle est aussi légèrement plus difficile). L1 et L2 offrent de très beaux passages mais aussi, malheureusement, quelques zones plus végétatives. L3 est une longueur de transition. L4 est vraiment magnifique et L5 est très jolie sauf la sortie (où Louis est tombé), plus délicate.
Fabrice qui en avait marre de voir son nom associé à mes topos de merde a craqué et s'est décidé à nous faire un joli topo que je diffuse ci-dessous.
Le topo sympa de Fabrice
je commence par une longueur plus difficile qu'il n'y parait
Le joli dièdre de L2 vu du dessus
Fabrice grimpe sur du rocher sculpté magnifique dans L4
R4, joli belvédère sur la falaise
Louis attaque L5; les choses se gâteront pour lui un peu avant la sortie...
dimanche 12 octobre 2014
Cienfuens- Hold up
Je n'avais pas mis de messages depuis un moment sur ce blog, d'une part parce que j'ai beaucoup grimpé en couennes pendant cette période, et d'autre part parce chaque fois que j'ai voulu partir en grande voie, j'ai pris de très beaux buts. Ca a commencé par un début d'ouverture avec Jean Mi contrarié par la pluie et la paroi mouillée. Ca a continué par un but magnifique matériel sur le dos et chaussons au pieds au pied de misoginos à la paroi du libro abierto à Ordesa quand la pluie est venue nous cueillir de bon matin (ceci dit, c'est aussi bien au départ qu'après 200m, ça évite de laisser la moitié de son jeu de friends en rappel). Je ne parle même pas d'une visite récente en vallée d'aspe plus botanique que rocheuse...
Ce week end, nous sommes partis avec Fabrice à Cienfuens. J'ai du grimper au fil des ans presque une quinzaine de voie sur cette falaise, la plupart superbes; mais arrivant toujours du nord par le lac, j'avais toujours cru que la paroi s'arrêtait juste après le grand toit caractéristique de la voie olé. Récemment, un précurseur (blog http://piratasdelmascun.blogspot.fr)a ouvert une voie ("cienfriends") plus loin à gauche , ce qui m'a permis de me rendre compte de ma méprise (on a discuté avec lui au pied de sa voie avec le jeune cador du blog carpanta: très sympas). Comme à priori, il n'y avait aucune voie autour, on se décide à appliquer la technique de mon copain ariégeois Jean : le repérage uniquement sur photos. Comme il y a une ligne très évidente plus à gauche de "cienfriends", on y va et on verra bien.
La voie commence bien, du très bon caillou dans un dièdre fissuré, mais au bout de 20m je tombe sur un vieux spit, puis un relais un peu plus haut. on se dit que c'est déjà ouvert et que le topo n'a jamais été diffusé mais la voie est jolie; on continue de la grimper. Pourtant, au deuxième relais, une vieille sangle est en place et, au dessus, il n'y a plus de matériel malgré mes recherches : la voie n'a jamais été terminée (pour une raison inconnue...). On se remet donc en mode ouverture jusqu'en haut en suivant le plus beau caillou. Au final, ça donne une jolie voie (une des plus faciles de la falaise) avec de très belles longueurs L1, L2, le début de L4, L5 et L6. L3 est une longueur de transition et le rocher délicat typique de cienfuens n'apparait vraiment que dans la traversée en fin de L4 pour rejoindre le relais (j'y ai posé 3 spits pour bien protéger le passage). Un beau Hold up, comme dit Fabrice qui, lui, ne connaissait pas cette falaise...
Le topo
Photo de la fin de voie depuis le haut
L1
L2
Fabrice prend le relais dans L5, beaucoup plus jolie que ne le laisse penser la photo
Ma pomme dans L6 (merci à Fabrice pour la photo)
En bonus, Jean Mi, dans un autre début d'ouverture il y a 3 semaines
Ce week end, nous sommes partis avec Fabrice à Cienfuens. J'ai du grimper au fil des ans presque une quinzaine de voie sur cette falaise, la plupart superbes; mais arrivant toujours du nord par le lac, j'avais toujours cru que la paroi s'arrêtait juste après le grand toit caractéristique de la voie olé. Récemment, un précurseur (blog http://piratasdelmascun.blogspot.fr)a ouvert une voie ("cienfriends") plus loin à gauche , ce qui m'a permis de me rendre compte de ma méprise (on a discuté avec lui au pied de sa voie avec le jeune cador du blog carpanta: très sympas). Comme à priori, il n'y avait aucune voie autour, on se décide à appliquer la technique de mon copain ariégeois Jean : le repérage uniquement sur photos. Comme il y a une ligne très évidente plus à gauche de "cienfriends", on y va et on verra bien.
La voie commence bien, du très bon caillou dans un dièdre fissuré, mais au bout de 20m je tombe sur un vieux spit, puis un relais un peu plus haut. on se dit que c'est déjà ouvert et que le topo n'a jamais été diffusé mais la voie est jolie; on continue de la grimper. Pourtant, au deuxième relais, une vieille sangle est en place et, au dessus, il n'y a plus de matériel malgré mes recherches : la voie n'a jamais été terminée (pour une raison inconnue...). On se remet donc en mode ouverture jusqu'en haut en suivant le plus beau caillou. Au final, ça donne une jolie voie (une des plus faciles de la falaise) avec de très belles longueurs L1, L2, le début de L4, L5 et L6. L3 est une longueur de transition et le rocher délicat typique de cienfuens n'apparait vraiment que dans la traversée en fin de L4 pour rejoindre le relais (j'y ai posé 3 spits pour bien protéger le passage). Un beau Hold up, comme dit Fabrice qui, lui, ne connaissait pas cette falaise...
Le topo
Photo de la fin de voie depuis le haut
L1
L2
Fabrice prend le relais dans L5, beaucoup plus jolie que ne le laisse penser la photo
Ma pomme dans L6 (merci à Fabrice pour la photo)
En bonus, Jean Mi, dans un autre début d'ouverture il y a 3 semaines
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