Ce week end, nous avions décidé de commencer avec Michel la temporada à Ordesa. Comme toujours avec nous, rien ne se passe comme on a prévu. On se fait tout d'abord virer de notre bivouac par la guardia civil à 1h00 du matin. Obligés de rouler en pleine nuit, on se dit qu'on va décaler le réveil. De toute façon, on a le temps : on peut monter jusqu'à la pradera puisque les bus ne doivent commencer qu'au 1er juillet. Au matin, surprise : la barrière est fermée; les navettes en bus commencent en fait ce jour. On a raté le premier bus : on va donc prendre celui de 7h00. Lorsqu'on arrive sur place, on nous dit qu'il est complet. On va donc au bar prendre des cafés et réfléchir à ce qu'on va faire : Ce départ décalé, associé au fait que la météo annonce l'arrivée du mauvais temps en fin d'après midi font qu'il nous faut trouver un plan B. Michel a en tête la voie Héroïne depuis un moment. On se décide donc. L'avantage à Ordesa, c'est qu'il y a encore plein de classiques qu'on a pas encore faites.
On démarre la voie comme des balles. Histoire de montrer à tout le monde qu'on est vraiment des connards, on double 2 cordées de basques bien sympas avant de s'apercevoir qu'il sont au moins aussi rapides que nous dans les passages techniques. Je n'enchainerai d'ailleurs même pas la longueur en 6b+, après avoir lu le passage comme un peintre.
Sinon, cette voie est jolie et rapide, bien aérienne sur le haut : c'est probablement une des voies les plus abordables d'Ordesa, idéal pour un début de saison dans le secteur ou en cas de temps incertain. Seul bémol, Michel n'aura quasiment pas ralé de la journée et ça, ça laisse donc un petit sentiment d'inachevé.
Merci à Michel pour les photos (j'avais encore oublié l'appareil).
La voie
Début de voie
Une cordée de basques bien sympa
Le début de la longueur dure
Le 6a+ suivant
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