lundi 24 mai 2010

Monrebey aiguille et delfos

Ce week end, nous sommes partis à Monrebey, ce qui n'est pas si courant pour nous car la distance nous oblige à disposer d'au moins 2 jours et d'une météo stable. Samedi, nous partons tôt avec Mickael pour la voie "tempesta nocturna". Mickael l'a déjà réalisée mais il avait bivouaqué dedans après être parti par erreur et sans matos d'artif dans la voie "mala vida" qui la croise et après une mauvaise chute. Quant à moi, je n'ai jamais réalisé cette voie qui me tente depuis longtemps. Autant dire que nous sommes remontés comme des pendules. Mais lorsque nous arrivons au pied de la voie, nous avons la mauvaise surprise de trouver un espagnol dans la première longueur en solo auto-assuré. Nous attendons un petit peu mais son rythme est vraiment très lent (j'apprendrai par la suite qu'il est sorti de la voie seulement le lendemain après-midi). Nous tentons de parlementer avec lui mais il ne semble pas disposé à nous laisser passer. nous n'avons aucun topo pour aller dans une autre voie : le week end commence par un but magistral. Mickael, venu pour la journée, est complètement déprimé. Nous partons donc vers l'aiguille de monrebey. Sur le chemin, nous croisons de forts grimpeurs palois qui nous conseillent la voie "cien anos de soledad" au centre de la face. Nous partons au feeling sans topo et évidemment nous nous trompons de voie. Nous faisons une voie située entre cien anos et poble nou. nous terminons la voie qui est très belle, descendons et repartons dans cien anos qui est sympa aussi malgré quelques pas d'A0 (ce qui gache un peu).

Le soir, je retrouve Mertxe, Robert et Michel. Robert, malgré 30 ans de montagne et plusieurs 8000, n'est jamais venu à Monrebey. Nous partons donc dans la delfos qui offre une belle escalade 100% plaisir même si on n'a pas la sensation de vide qu'offre la plupart des autres voies du secteur. Qu'à cela ne tienne, nous rencontrerons des gens qui grimpaient en même temps que nous au pilier des vautours (soit à pas loin d'un kilomètre) qui nous assureront avoir entendu Robert faire son légendaire cri du cochon qui pend. Mertxe, quant à elle, assurera à la sortie ne plus vouloir grimper qu'en traversées tellement elle y a pris du plaisir. Michel assurera malheureusement comme un chef toute la voie, m'empêchant de trop dire de mal de lui.

Ce lundi, nous mettons pas mal de temps à nous décider. vu l'heure, nous optons finalement pour une journée couennes à santa anna, un joli secteur où je n'étais encore jamais allé.

Finalement, le week end aura été moins physique que prévu mais nous nous serons fait bien plaisir. C'est finalement ça qui compte le plus en escalade. Putain, j'arrête; robert déteind sur moi avec sa convivialité...


Le défilé, toujours aussi beau.


L'aiguille de Monrebey


La première voie que nous avons faite sur l'aiguille, entre cien anos de soledad et poble nou




Vue depuis le sommet de l'aiguille



Mickael repart dans "cien anos de soledad"



Au premier relais dans une grotte



Puis dans L2




Le départ caractéristique de la Delfos



Mertxe, tout sourire, dans une des nombreuses traversées de la voie



Une cordée de catalans devant nous



Une cordée grimpe à notre droite (probablement la voie del tronko)



La pluie arrive


La paroi d'aragon pendant la descente

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