Ce qui m'a le plus impressionné au niveau grimpe dans cette escalade, ce sont les 2 premières longueurs en haut desquelles est arrivé Henry Barrio. Hormis le toit, ce sont les longueurs les plus difficiles, qui plus est sur un rocher pas toujours exempt de tout reproche. Sans les pitons en place, en grosses ou en espadrilles et avec la corde à la taille, ça devait être une toute autre paire de manche. Barrio n'était finalement qu'à quelques pitons du succès car le toit passé il serait à coup sûr arrivé en haut. Quel engagement cela devait-il être alors, loin de tout, à l'heure où la majorité des grimpeurs(dont je fais parti) revendique l'escalade comme un mode de vie réfutant la société de consommation tout en prenant tous ces avantages (secours, matériel de grimpe high tech,...).
Une escalade sur la grande aiguille reste avant tout un beau voyage et fouler son sommet reste à chaque fois un jour particulier dans la vie d'un grimpeur. Ca faisait plusieurs années que je n'étais pas revenu dessus mais je me rappelle de la première fois où j'ai foulé son sommet comme si c'était hier.
Les aiguilles, toujours superbes
Mer de nuages
Vue sur L1 et L2 : ça grimpe...
Le fameux toit qui a arrêté "coco" Barrio
Jakes à la sortie du toit
L4+L5
L6
L'ossau toujours présent
La première fois que Jakes met les pieds sur la grande aiguille
Salut jean-Pierre,
RépondreSupprimerJ'ai fait cette voie l'année dernière. Belle voie, où j'ai vécu un peu les mêmes choses que toi (cf mon CR sur C2C : http://www.camptocamp.org/outings/180289/fr/grande-aiguille-d-ansabere-diedre-nord-est), mais à mon petit niveau.
Bravo pour Sorgintxulo !!
François B.
Salut,
RépondreSupprimereffectivement je viens de lire ton compte rendu plein d'humour qui m'a bien fait rire. Pour moi, l'escalade, ce n'est pas une question de niveau mais de plaisir (il vaut mieux de toute façon car le mien n'est pas très élevé non plus)
Jean Pierre Rio