Après avoir un temps envisagé d'aller à Ordesa, on se branche avec Fabrice pour aller continuer la voie qu'on avait commencé ce printemps au penpenus à la montanesa. Comme le temps est très incertain, Fabrice me propose d'aller plutôt ouvrir à Gourette, plus proche de la maison. Voilà pourquoi j'aime bien ce mec : lorsqu'on avait gravi Aquim le berbère, j'avais repéré de belles cannelures vierges sur la gauche de cette voie. J'avais proposé à Fabrice d'aller les voir de plus près mais, devant son refus ferme et définitif, j'avais remisé le projet à la case "A aller voir dans un futur lointain". 15 jours après, Fabrice a totalement changé d'avis au point d'être chaud patate pour aller les grimper...
Le matin, lorsqu'on arrive à Laruns, il pleut sur Gourette. On prend plusieurs cafés en attendant de voir comment le temps évolue... On part enfin mais tout est trempé partout. On s'approche doucement en se disant que ça va vite sécher, ce qui sera le cas.
J'attaque la première longueur au milieu des coulées qui n'ont pas encore séchées. Fabrice me rejoint et démarre la deuxième longueur, probablement la plus dure. Après avoir mis quelques spits, il part sur des dalles et pose 3 mauvais micro-friends avant un rétablissement. Il vole, arrache les 3 friends, rebondit sur la seule zone d'herbe de la paroi et se retrouve suspendu tête en bas à 2 mètres de la vire du relais... Pas de bobos mais le gus est bien secoué.Je prends le relais et pose un spit à l'endroit où Fabrice s'est réché et fait tomber le perfo : celui-ci est retenu par la corde mais la batterie sort de son logement pour aller rebondir jusqu'au pierrier en contrebas : ça continue fort...
Comme on avait pris un perfo léger avec peu d'autonomie, on avait heureusement une batterie de rechange. Je continue donc la longueur, assez soutenue jusqu'au relais. Fabrice continue par une grande troisième longueur sur les belles dalles faciles et sculptées. Au moment de le rejoindre, je fais tomber un chausson... (ce grand classique ne m'était encore jamais arrivé) Je le rejoins donc tant bien que mal avec un pied nu et, juste au moment où je me dis que ça va être compliqué de continuer, la 2ième batterie du perfo se vide. Il faudra revenir. On redescend donc, à la recherche des objets qu'on a éparpillé partout... On retrouve la batterie (qui marche encore!) mais pas le chausson. Le gros point positif, c'est qu'on aura au moins évité la pluie qui s'est mise à bien tomber vite après le retour à la voiture.
Les dalles à gauche d'Aquim le berbère vues depuis la voiture au retour
Fin de première longueur
Fabrice au début de L2, juste avant de se prendre un gros plomb
Fin de L2
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