samedi 27 novembre 2010

ski vers lescun- boucle autour du col d'Escourets

Nous étions beaucoup moins nombreux aujourd'hui que mercredi par la faute d'une météo changeante. nous nous sommes décidés au dernier moment à partir vers un vallon de Lescun où,étonnament, nous n'avions jamais trainé nos guêtres : le moins que l'on puisse dire est que la montée jusqu'au col d'Escourets aura été compliquée : le manteau étant très chargé et les plaques nombreuses, nous devrons choisir notre itinéraire au mieux. Nous devrons nous espacer à de nombreuses reprises et, pour ma part, je ne serai pas très serein pendant une bonne partie de la montée. A peine étions nous sortis d'affaire que les peaux de phoque de Jeremie rendront l'âme. Il tentera de partir à pied mais cette solution n'étant pas raisonnable (neige jusqu'à la poitrine), différentes solutions seront tentées pour enfin arriver péniblement au col. Nous descendrons par l'autre versant, plus large, mais également bien chargé. La qualité de la neige ne sera pas celle de mercredi : nous aurons à peu près de tout, de la croute à la très lourde, à l'exception de la bonne. L'idée était de monter au pic de burcq mais nous descendrons directement vers la voiture, contents malgré tout d'avoir pris l'air. Il va falloir probablement attendre que le manteau se stabilise un peu ou partir vers les hautes pyrénées qui ont connues des chutes moins fortes.

Dans la montée


Les sommets enneigés


Les vieux ont le sourire


Dans la descente

mercredi 24 novembre 2010

ski autour du col d'Astu - Astun

En ce jour de reprise du ski (pour la plupart), nous nous sommes retrouvés forts nombreux puisque nous avons même enrolé 2 personnes du caf d'Oloron (Probablement prevenus par leurs collègues français, nous avons d'ailleurs reçu une visite préventive de l'hélicoptère de la guardia civil de montana pour voir si nos cafistes ne s'étaient pas foulés une cheville). Heureusement, dans ce grand groupe, nous n'étions que des bras cassés : Pas un pour relever l'autre!(pourtant, quand on connait sa taille, relever Robert n'est pas bien difficile) : j'étais donc dans mon élément.

Les discussions et les railleries diverses iront bon train toute la journée. Au fil des descentes (dans une poudreuse qui restera légère), nous apprendrons notamment que le rotary club n'est pas encore une sous-section du caf(c'est en cours, parait-il) et qu'il y a des différences entre chaque section de caf (apparemment entre les riches et ceux qui sont vraiment "pétés de tune" mais j'ai probablement pas tout compris). je précise (il parait que certain(s) de leur membres trouve(nt) mes plaisanteries douteuses) que j'apprécie vraiment tous les membres du caf d'oloron que j'ai eu le plaisir de rencontrer.

Quant au président du club de montagne de soule (un barbu nain originaire de Larrau) que je n'avais pas vu depuis un certain temps, j'ai pu constater qu'il ne serait définitivement jamais bouddhiste. En effet, il ne sera jamais en mesure de respecter l'un de ces adages principaux : "tu as une bouche et 2 oreilles : tu dois donc écouter 2 fois plus que tu ne parles!"

Enfin, à la demande générale du groupe, j'adresse une spéciale dédicace à Etienne E., l'astérix mauléonnais, qui a eu peur que le ciel lui tombe sur la tête (et qui a du zoner chez lui toute la journée en regardant le ciel bleu). Etienne, les photos qui suivent sont pour toi!







mercredi 10 novembre 2010

voyage à Madagascar

Je suis de retour d'un voyage à madagascar, où nous avons alterné grimpe sur la falaise du tsananoro la première semaine et rencontres dans les villages aux alentours. La deuxième semaine, certains sont partis au nord de l'île faire de la couenne tandis que d'autres ont continué à faire des croix sur le tsananoro. Pour notre part avec stef, considérant que l'escalade est avant tout un prétexte au voyage, nous en avons profité pour visiter un bout de l'île et essayer d'aller à la rencontre des populations locales (tout en étant bien conscients que nous sommes de simples touristes).

Au niveau grimpe, la grande falaise du tsananoro reste d'un accès relativement élitiste puisque la plupart des voies se situent dans le 7a oblig. L'escalade est de type dalle (de celle qui feraient parfois passer la falaise de la mature pour du mur prisu) mais avec une adhérence exceptionnelle.

Au final, un grand et beau voyage au milieu de gens très sympathiques et qui respirent la joie de vivre malgré leur grande pauvreté.


La falaise






Des forts grimpeurs locaux



Loïc dans pectorine




Au pied "d'out of africa"



Stef à la sortie d'un 6c+


Vers le haut de la voie






Journée de vaccination au dispensaire





Village et villageois





Apprentissage de la slack line pour les jeunes



Bivouac sur portaledge dans "life in a fairy tale"




Lever de soleil en paroi



Stef le deuxième jour avec le portaledge en contrebas


Fin de voie




Repiquage du riz


bivouac idyllique dans la nature



Le train de la FCE et arrêts dans les villages seulement desservis par celui-ci





On s'essaye au pousse pousse



Images de pêcheurs








Crevaison de taxi brousse et pas de roue de secours : il faudra aller jusqu'au village à pied pour réparer



Plante carnivore



des animaux sur l'île