dimanche 26 décembre 2010

Balade à ski vers le visaurin

Comme on me l'a justement fait remarquer il y a quelque temps, moins je fais de sorties intéressantes en montagne, plus je mets de choses sur mon blog. Cette sortie ne dérogera donc pas à la règle et mériterait même de figurer dans le top ten des sorties loose de l'année. Après avoir vainement cherché quelqu'un pour aller grimper en glace où les conditions étaient certainement excellentes, je me résous à suivre la foule en ski de randonnée vers le visaurin tout en devinant que les conditions seront probablement pourries. Pari gagné : nous trouverons au choix de la neige ultra dure ou du ski sur cailloux, faisant demi-tour avant bien avant les 1000m de dénivellée.

Heureusement, nous étions guidés par nos Pierre et Pierre qui sont un peu les dupont et dupond de l'équipe espoir de ski-alpinisme des pyrénées. Nous sommes donc passés à la descente dans les combes, quitte à remonter à pied, pour atteindre ce seuil fatidique.

Pendant que leurs concurrents adoptent un régime de vie spartiate à base de 3000m de dénivellée quotidiens avec une diététique irréprochable, le régime révolutionnaire de nos dupont et dupond, bien en avance sur son temps, est complètement différent. Il est en effet basé sur des sorties nocturnes dont le souvenir semble floue mais où la constante semble être une consommation importante de ricard. Leur entrainement quant à lui est surtout axé sur le repos, les sorties à ski ne devant pas excéder les 1000m de dénivellée. Avec un tel régime, ils devraient rapidement devenir imbattables. Leurs supporters ne comprennent cependant pas qu'avec une telle Hygiène de vie, les résultats ne soient pas encore au rendez vous. Certains évoquent le dopage de leurs concurrents (mais il faudrait alors faire des contrôles antidopages sur les 50 personnes qui ont franchi la ligne d'arrivée avant eux); En ce qui me concerne, je penche plutôt vers une tricherie honteusement organisée de la part des organisateurs au niveau de la remise des lots: nul doute en effet que si le vainqueur de chaque épreuve gagnait une bouteille de pastis 51 en lieu et place des traditionnelles peaux de phoque, ils figureraient à tous les coups sur la plus haute marche du podium!

Ce régime basé sur le repos ne me convenant personnellement qu'à moitié, je finirai cependant la journée par une balade familiale sur les hauteurs de Barcus.


Pic d'aspe


Le cirque d'Olibon


Sur les hauteurs de Barcus

samedi 18 décembre 2010

Miracle à Izas

Aujourd'hui, nous sommes partis avec Mickael au spot de dry d'Izas pour se faire les bras pour commencer la saison. Pour "ne pas prendre de risques" en ce début de saison et se blesser bêtement, nous décidons de passer par la droite et de poser une moulinette. Je tire une première longueur de 50m en mixte sur la droite et fait relais sur un arbre. Mickael me rejoint et traverse quelques mètres à gauche : il trouve un arbre juste à coté de la cascade et crie relais. Je lui demande si l'arbre est solide. il me le confirme. j'enlève mon système d'assurage et même pas une seconde après je le vois partir vers le bas en criant "merde". J'essaye de retenir la corde à la main mais bien évidemment je n'y arrive pas;j'entends un bruit sourd : Mickael a tapé la vire 50m plus bas. J'appelle à plusieurs reprises : pas de réponse. J'installe mon rappel au plus vite ( à tout hasard, si quelqu'un monte prochainement, j'ai laissé une dégaine, une sangle et un mousqueton) en faisant attention à ne pas faire d'erreur malgré le stress. Je commence à descendre, m'attendant à découvrir Mickael fracassé en bas. Presque arrivé à sa vue, j'entends un "qu'est ce qui s'est passé?" qui me fait un plaisir fou. Je descends rapidement jusqu'à lui. Il est allongé sur la vire. Il n'a rien de cassé. Il semble qu'il soit tombé pile sur nos sacs qui ont du un peu amortir le choc. Comme, évidemment, on a oublié tous les deux nos portables à la voiture en bas, je lui propose de partir en courant chercher les secours. Il me répond qu'il n'a rien de cassé et qu'il va pouvoir descendre tout seul. Il est cependant complètement sonné, pire que si je lui avais mis une énorme branlée. Au bout de 3/4h, il arrive à se lever et nous descendrons doucement jusqu'à la voiture. Comme il est resté inconscient 5 min, nous partirons vers les urgence d'Oloron où tous les examens confirmeront qu'il n'a absolument rien. Même s'il est comme moi athée, il va pouvoir aller brûler un cierge par là.

J'entends déjà certains dire que l'on voit que la cascade de glace, c'est dangereux. Pour le coup, cela aurait pu arriver sur un site aussi aseptisé qu'Arguibelle. Mickael, qui est très expérimenté, a surtout été victime du plus grand risque qui nous guête tous : l'erreur d'inattention sur des gestes maintes fois répétés. Je l'ai retrouvé en bas avec une sangle accroché au pontet mais pas de mousqueton dessus. Il n'avait pas cette sangle en partant du relais. Il a probablement voulu se vacher dessus. A t'il "oublié" le mousqueton ou celui-ci était-il entrouvert? nous ne savons pas car Mickael ne se rappelle de rien. Peu importe de toute façon.

Pour finir avec un sourire, si nietzche a raison et si "ce qui ne nous tue pas, nous rend plus fort", Mickael sera donc aussi fort que Damilano avant la fin de la saison.


Le site de dry à notre arrivée.

dimanche 12 décembre 2010

arête nord ouest du taillon

En panne d'idées après quelques repérages infructueux dans la semaine, nous nous décidons avec Laurent et Louis pour aller vers une destination classique par temps de vache maigre : le taillon. Nous partirons donc vers l'arête nord ouest qu'aucun d'entre nous n'avait encore gravi. La voie est sympathique mais peu soutenue : hormis une longueur mixte sympathique vers le bas, le reste consiste à remonter à corde tendue des couloirs de neige. Descente par le col de gabietous déjà tracée.

Le taillon aujourd'hui


Les goulottes de la face ouest : le couloir de gauche et la quintana semblent en conditions, la bas de la centrale parait sec.


Pendant l'approche


Laurent me prend en photo vers le haut de la voie


Louis sort de la voie


Laurent au sommet du taillon


Pour les courageux, il semble qu'il y ait de la glace vers le pic de la cascade


Le cirque aujourd'hui : pas grand chose à grimper en ce moment


Et pour finir, une photo pour la paix des ménages : ma fille à la pierre saint martin samedi

samedi 4 décembre 2010

ski- pic du pourtalet en coup de vent

Je devais initialement partir grimper en glace pour profiter du coup de froid de la semaine. Mais je suis finalement bloqué par des obligations familiales. Du coup, je fulmine quand je vois le beau temps en ouvrant les volets ce matin. J'arrive cependant à trouver un créneau en fin de matinée jusqu'en milieu d'après midi : je prends immédiatement la direction de la haute vallée d'ossau où je slalome entre les voitures en train de chainer sur la route enneigée. Lorsque j'arrive à Aneou, les nombreuses voitures sur le parking m'incitent à passer coté espagnol pour aller vers le pic du pourtalet. Surprise! Alors que le parking de formigal est plein à craquer, un seul skieur de randonnée me précède. Il s'arrêtera finalement un peu avant le sommet mais sa trace m'aura permis de monter à mach 2 (c'est à dire à un rythme tout juste acceptable pour certains). Après avoir déchaussé pour la fin de l'arête, il est temps de descendre dans les 40cm de poudre fraîchement tombées car le vent du sud commence à se lever. Au final, un bon bol d'air frais avant de rejoindre mes pénates. Attention tout de même avec le redoux à venir car certains vallons sont chargés.

Antécime du pourtalet depuis la route


Pic de peyrelue dans la montée


L'ossau depuis le sommet


Tentative d'autoportrait


Arrivée au parking

samedi 27 novembre 2010

ski vers lescun- boucle autour du col d'Escourets

Nous étions beaucoup moins nombreux aujourd'hui que mercredi par la faute d'une météo changeante. nous nous sommes décidés au dernier moment à partir vers un vallon de Lescun où,étonnament, nous n'avions jamais trainé nos guêtres : le moins que l'on puisse dire est que la montée jusqu'au col d'Escourets aura été compliquée : le manteau étant très chargé et les plaques nombreuses, nous devrons choisir notre itinéraire au mieux. Nous devrons nous espacer à de nombreuses reprises et, pour ma part, je ne serai pas très serein pendant une bonne partie de la montée. A peine étions nous sortis d'affaire que les peaux de phoque de Jeremie rendront l'âme. Il tentera de partir à pied mais cette solution n'étant pas raisonnable (neige jusqu'à la poitrine), différentes solutions seront tentées pour enfin arriver péniblement au col. Nous descendrons par l'autre versant, plus large, mais également bien chargé. La qualité de la neige ne sera pas celle de mercredi : nous aurons à peu près de tout, de la croute à la très lourde, à l'exception de la bonne. L'idée était de monter au pic de burcq mais nous descendrons directement vers la voiture, contents malgré tout d'avoir pris l'air. Il va falloir probablement attendre que le manteau se stabilise un peu ou partir vers les hautes pyrénées qui ont connues des chutes moins fortes.

Dans la montée


Les sommets enneigés


Les vieux ont le sourire


Dans la descente

mercredi 24 novembre 2010

ski autour du col d'Astu - Astun

En ce jour de reprise du ski (pour la plupart), nous nous sommes retrouvés forts nombreux puisque nous avons même enrolé 2 personnes du caf d'Oloron (Probablement prevenus par leurs collègues français, nous avons d'ailleurs reçu une visite préventive de l'hélicoptère de la guardia civil de montana pour voir si nos cafistes ne s'étaient pas foulés une cheville). Heureusement, dans ce grand groupe, nous n'étions que des bras cassés : Pas un pour relever l'autre!(pourtant, quand on connait sa taille, relever Robert n'est pas bien difficile) : j'étais donc dans mon élément.

Les discussions et les railleries diverses iront bon train toute la journée. Au fil des descentes (dans une poudreuse qui restera légère), nous apprendrons notamment que le rotary club n'est pas encore une sous-section du caf(c'est en cours, parait-il) et qu'il y a des différences entre chaque section de caf (apparemment entre les riches et ceux qui sont vraiment "pétés de tune" mais j'ai probablement pas tout compris). je précise (il parait que certain(s) de leur membres trouve(nt) mes plaisanteries douteuses) que j'apprécie vraiment tous les membres du caf d'oloron que j'ai eu le plaisir de rencontrer.

Quant au président du club de montagne de soule (un barbu nain originaire de Larrau) que je n'avais pas vu depuis un certain temps, j'ai pu constater qu'il ne serait définitivement jamais bouddhiste. En effet, il ne sera jamais en mesure de respecter l'un de ces adages principaux : "tu as une bouche et 2 oreilles : tu dois donc écouter 2 fois plus que tu ne parles!"

Enfin, à la demande générale du groupe, j'adresse une spéciale dédicace à Etienne E., l'astérix mauléonnais, qui a eu peur que le ciel lui tombe sur la tête (et qui a du zoner chez lui toute la journée en regardant le ciel bleu). Etienne, les photos qui suivent sont pour toi!







mercredi 10 novembre 2010

voyage à Madagascar

Je suis de retour d'un voyage à madagascar, où nous avons alterné grimpe sur la falaise du tsananoro la première semaine et rencontres dans les villages aux alentours. La deuxième semaine, certains sont partis au nord de l'île faire de la couenne tandis que d'autres ont continué à faire des croix sur le tsananoro. Pour notre part avec stef, considérant que l'escalade est avant tout un prétexte au voyage, nous en avons profité pour visiter un bout de l'île et essayer d'aller à la rencontre des populations locales (tout en étant bien conscients que nous sommes de simples touristes).

Au niveau grimpe, la grande falaise du tsananoro reste d'un accès relativement élitiste puisque la plupart des voies se situent dans le 7a oblig. L'escalade est de type dalle (de celle qui feraient parfois passer la falaise de la mature pour du mur prisu) mais avec une adhérence exceptionnelle.

Au final, un grand et beau voyage au milieu de gens très sympathiques et qui respirent la joie de vivre malgré leur grande pauvreté.


La falaise






Des forts grimpeurs locaux



Loïc dans pectorine




Au pied "d'out of africa"



Stef à la sortie d'un 6c+


Vers le haut de la voie






Journée de vaccination au dispensaire





Village et villageois





Apprentissage de la slack line pour les jeunes



Bivouac sur portaledge dans "life in a fairy tale"




Lever de soleil en paroi



Stef le deuxième jour avec le portaledge en contrebas


Fin de voie




Repiquage du riz


bivouac idyllique dans la nature



Le train de la FCE et arrêts dans les villages seulement desservis par celui-ci





On s'essaye au pousse pousse



Images de pêcheurs








Crevaison de taxi brousse et pas de roue de secours : il faudra aller jusqu'au village à pied pour réparer



Plante carnivore



des animaux sur l'île