lundi 25 mars 2013

Montrebei -Pilier des vautours

Avec Michel, nous avions décidé de partir grimper au soleil ce dimanche. Comme il n'avait pas touché le rocher depuis cet été, l'idée de base était de grimper une voie un peu soutenue mais pas trop. Notre choix se porte sur la paroi d'Aragon à Montrebei où la période de grimpe est courte (En hiver, nous faisons autre chose, ski ou cascade et au mois de mai, il y fait souvent trop chaud). L'idée de base est de gravir la "punaleda trapera". Pourtant, lorsque nous arrivons au pied, deux espagnols nous ont précédés et veulent faire cette même voie. Michel, toujours prévoyant, a également imprimé le topo de la voie d'à coté "le pilier des vautours", à priori un poil plus facile.

Ayant une épaule qui me fait des misères depuis quelque temps, je me dis alors que ce n'est pas plus mal. Mais Montrebei reste Montrebei : je me fais cueillir d'entrée et me trouve incapable d'enchainer le premier 6c; la suite se charge de nous rappeler que les 5c et 6a sont un peu plus soutenus qu'en falaise et on est bien content lorsqu'on arrive à la voiture, un peu avant l'orage.

En regardant la pluie tomber depuis le bar, nous aurons d'ailleurs une petite pensée pour les cordées qui étaient assez bas dans le pilier lorsque nous sommes sortis.


Michel dans L2


Les catalans veulent interdire l'escalade sur la paroi de catalogne à cause des oiseaux mais viennent de construire un pont au pied de cette même falaise pour attirer des milliers de touristes. Cherchez la logique.....économique


La paroi de catalogne, toujours aussi belle.


Un 6a+ assez teigneux


Michel à la sortie de la plus belle longueur : l'avant dernière


L'orage arrive...

mercredi 20 mars 2013

pena rueba - El tiempo que nos queda

Après avoir un temps hésité à aller faire de la glace à Gavarnie, nous partons avec Bernard vers Aguero profiter de la chaleur du rocher. après plusieurs cafés, nous partons jusqu'au pied de Pena Sola. Mais au pied de celle-ci, un très fort vent nous accueille. Nous hésitons longuement mais la vue des vautours se faisant repousser en haut de la pena nous fait faire demi-tour et nous partons vers Pena Rueba.

Nous choisissons la voie "el tiempo que nos queda", la bien nommée parce qu'il est midi quand nous attaquons et je dois rentrer tôt à la maison. Nous nous dépêchons autant que possible, bien surpris quand même par les cotations probablement effectuées à la jumelle, d'après l'expression de Bernard (on fera tous les 2 des passages en artif dans des passages cotés 6b).

En résumé, ce n'est pas la plus belle voie que j'ai faite dans la zone mais c'était bon d'être au soleil alors qu'il pleuvait ce matin en partant.


Pena sola où nous comptions grimper la voie torrijo


Le pilier sur lequel nous avons ouvert récemmentla voie "le désespoir des singes"


Pena Rueba


L1


L2


L3


L4 et fin de voie


Dans la descente

samedi 16 mars 2013

Traversée en ski du vallon d'Anich et korrika

Puisque le mauvais temps est annoncé dès le début d'après midi, nous décidons de partir faire du ski. Nous sommes plus d'une dizaine au café ce matin : on dirait une vrai sortie du caf! Le groupe décide d'aller vers le bois du Lazerque. Avec Jeremy, nous y étions mercredi dernier et nous ne sommes pas trop chauds pour y retourner. Nous cherchons un plan B et nous le trouvons : Nous décidons de descendre le bois d'Anich en faisant une navette. Comme il est bien connu pour les champignons et que nous sommes 2 gros cèpes, on devrait s'y sentir à l'aise. Jeremy, qui n'a pas de pneus neiges, casse une chaine vite au dessus de Lescun : nous continuerons donc en ski. Arrivés sur la crête, c'est la bonne surprise : le bois est bien large pour skier et la neige est entièrement poudreuse. Tout au fond du vallon, des barres rocheuses apparaissent : nous remettons les peaux pour traverser. Plus loin, la fin de la descente apparait et nous skions jusqu'à la voiture sans porter.

Cette traversée n'est pas du tout classique : pourtant la navette est très courte et le bois est entièrement skiable, avec 200m de montée pour 800m de descente : ça fait un rapport nettement plus favorable que Barlagne en cas de grosses chutes de neige à basse altitude. A refaire...

J'étais bien assez tôt pour aller courir la korrika. Après avoir dégagé Sarkozy et ses réformes, on pensait que les fermetures dans les écoles se calmeraient. Erreur! bien que notre cher gouvernement, soi disant de gauche, annonce partout qu'il ne supprime plus de postes de fonctionnaires, deux 1/2 postes sont menacés (1/2 de français et 1/2 de basque) rien qu'à Mauléon ( et c'est le même tarif à Chéraute et Barcus). On est donc parti courir pour montrer qu'on était pas d'accord (j'ai d'ailleurs croisé pour la deuxième fois de la journée Robert et Mertxe qui courraient eux pour les presoak (impressionnant d'ailleurs, ils étaient au moins 200)). Sil y a des souletins qui lisent ce blog, j'en profite pour annoncer qu'il y a d'ailleurs manif devant la mairie de Mauléon contre les fermetures lundi, mardi et mercredi de 18h30 à 19h00 (l'apéro est offert aux manifestants). Plus on sera nombreux, plus on aura une (petite) chance de changer le cours des choses.


Le parcours à la louche


A la montée


1ere partie de la descente en poudre


Il nous semble voir des barres rocheuses en contrebas dans ce vallon qu'on ne connait pas : on remet les peaux pour traverser


Dans la 2ième partie de la descente, Jeremy vient de se rendre compte qu'il a une caméra vissée sur sa tempe


Pause boisson au 1er cayolar


Fin de descente : ça commence à manquer de neige


Korrika : nos revendications



L'occasion d'en voir certaines qui n'ont pas l'habitude de courrir...


mercredi 13 mars 2013

ski - bois de Lazerque

Aujourd'hui, la météo annonçait un peu de neige et du froid mais pas le gros gros mauvais non plus. Pourtant, de tous les pseudo-montagnards de la soule et de la vallée d'aspe, aucun n'est motivé pour sortir car le temps serait trop pourri. Dans ces cas là, seul les djeun's sont motivés pour voir ce qu'il en est. Lorsque j'appelle Jeremy pour un peu de ski, je me doute qu'il ne se dégonflera pas.

Nous n'avons pas encore repéré les coins à champignons du bois de Lazerque au dessus du pont Lamary. Il faut donc aller voir ça : nous ne serons pas deçus. Une neige de cinéma nous attendra dans le bois à tel point que nous le remonterons 3 fois pour en skier les plus belles zones.

Autant cette saison est assez moyenne pour la grimpe, autant il s'agit d'une année exceptionnelle pour le ski. Depuis mi-janvier, il est quasiment possible de skier en poudreuse tous les jours : plus besoin d'aller dans les alpes.

Jeremy pense aux belles traces qu'on va faire à la descente



Un couloir durant la première descente

lundi 11 mars 2013

Un nouveau blog

Pas mal de monde se met sur les blogs ces temps ci. Celui-ci vient d'être ouvert par un djeun's du Caf Oloron avec qui je grimpe(et surtout je bute) de temps en temps :

adrenaline-pyrenees64.blogspot.fr


Autant vous dire que ça risque d'être marrant dans les mois à venir : descente avec l'hélico du pghm, bivouac improvisé à 20m du sol à l'ossau : tout est possible...

Comme la plupart des djeun's, il skie également avec une caméra sur la tête (oui, je sais ce que vous pensez, il se la pète. Vous n'avez pas tout à fait tort...) et fait donc aussi des vidéos.

dimanche 10 mars 2013

Une petite goulotte à Gourette

Ces derniers jours, nous sommes allés grimper à Arguibelle, puis faire du ski de fond à Isarbe, histoire de se rappeller qu'on vit quand même dans un des plus beaux coins du monde.

Aujourd'hui, nous nous sommes un peu décalés vers l'est avec Jeremy et Robert, tout juste rentré de Colombie. Comme le temps était annoncé incertain, nous sommes allés grimper une belle mais courte goulotte dans la zone d'Anglas. Toujours attiré par les zones du pic au rognon du Ger et du pène medaa, je ne l'avais jamais encore parcourue. Elle est en fait bien sympa, surtout la première longueur. Seul regret, elle est un peu courte et, une fois au sommet, on aimerait continuer à grimper.

Le gros avantage, par contre, c'est qu'on était largement à l'heure pour aller finir le fond des fûts de bière du carnaval de Tardets. Contraint de conduire pour rentrer, j'ai laissé ce soir même le poulet, chaud comme la braise, en train de refaire le monde avec les gens qui passaient.

La goulotte


Les stars dans la première longueur


Vue depuis R2

lundi 4 mars 2013

ski et fluide glacial à Gavarnie

Après un peu de ski en famille, nous sommes partis le samedi soir à Gavarnie avec Olivier et Fabrice. Avant, lorsque je partais au cirque avec Mickael, c'était avec un sandwich sur la route et couché en arrivant pour se lever au milieu de la nuit. Avec Olivier et Fabrice, c'est différent : l'un est nouveau vice président du caf et l'autre est ancien membre. Vous avez compris qu'ils ont une optique très différente de la montagne par rapport à nous; le repas au resto préalable est obligatoire : comme dans ces cas là, je ne sais pas m'arrêter de picoler, la charge est quasi-assurée et le réveil du lendemain est forcément bien décalé. Lorsqu'on arrive donc bon dernier le dimanche, il y a au moins 2 cordées déjà engagées dans toutes les cascades grimpables. Celles dans Fluide sont déjà bien haut : elles ne nous gèneront donc pas.

Olivier, habitué aux sorties du caf, insiste lourdement pour faire en préambule des exercices de recherche arva et de confection d'abalakof. Je suis obligé de recadrer : chez nous, en soule, on est pas bien capable d'aller chercher quelqu'un sous la neige et on met une bonne demi-heure à réaliser un abalakov suspendu en bout d'une corde lorsqu'on est obligé. Par contre, nous, on oublie jamais de grimper (et finalement on est bon qu'à ça).

La cascade s'avèrera être en bonnes conditions à l'exception notable de la colonne de la seconde longueur qui se fissurera à mon premier coup de pioche alors que j'allais m'engager dessus (la bifurcation vers le passage classique se fera fissa).


Le pic d'Anie, bien meringué


Le cirque


Olivier se la pète en arborant fièrement un blouson "compagnie des guides de chamonix", probablement volé dans un bar : Pour draguer les filles, ils sont près à tout...


Arrivée à R2


Dernière longueur : les 2 zigues de profil(j'ai tiré directement jusqu'au rappel de descente)