mercredi 28 janvier 2015

Izas - colgada+notre dame

Mardi, les copains que j'avais titillé pour aller grimper n'ont pas appelé : ça sent la sortie ski pour le mercredi.

Un coup de fil arrive :
-salut vieux frère, c'est Mickael
-Tiens, un revenant! tu appelles pour aller grimper?
-Oui. Gavarnie mercredi, ça te dit?
-ça va être compliqué : je dois rentrer tôt le soir. Mais si tu veux, on peut tenter Izas. J'ai pas d'infos mais ça fait un moment qu'il fait froid; c'est peut être bon, sans garanties évidemment.
-Ok!

Et voilà comment je me retrouve à nouveau encordé avec Mickael 4 ans après son grave accident en cascade. Evidemment, on n'arrivera pas assez tôt sur place et plusieurs cordées qui ont eu visiblement des infos des jours précédents nous ont devancé. Toutes les classiques sont étonnamment à peu près en condition (histoire d'eau semble fine au milieu mais des cordées sont passées aujourd'hui). On se décide pour la colgada qui a belle allure (elle est assez facile en ce moment; c'est du 5 tout au plus). Comme la sympathique cordée navarraise qui nous précède, on évitera les 5 derniers mètres beaucoup trop fins en ce moment par une longueur de mixte en traversée à gauche (pour ceux qui veulent passer par là et se protéger, prendre un camalot 4 que, bien sûr, nous n'avions pas). Comme il est encore assez tôt, on a le temps d'enchainer avec sa voisine "notre dame" qui reste toujours sympa.

Une belle journée et ça fait plaisir de revoir Mickael, à nouveau surmotivé, qui voit des glaçons grimpables partout...


Colgada à droite et notre dame à gauche

Dans la colgada, je tire une longueur à presque 60m, faisant un peu râler Mickael à qui il ne reste qu'une quinzaine de mètres à grimper

Pily n'est pas formée cette année

Notre dame

dimanche 25 janvier 2015

Gavarnie Crac-Crac

Après une reprise de la glace en douceur ce mercredi au panneau de bielsa, je suis parti aujourd'hui avec Jean Mi à Gavarnie. On avait l'intention d'aller grimper au 2ième étage mais en arrivant à l'hôtel du cirque, je me rends compte que crac-crac semble bien formé et, pour une fois, la stalactite des amigos qui la domine me semble très maigre et peu menaçante (ou au moins, je m'en persuade). Comme en plus, cette voie fait partie des dernières que je n'ai pas grimpé au 1er étage et qu'il y a bien du vent en altitude, je persuade rapidement Jean Michel de mettre le clignotant à droite.

La voie s'avèrera très sympa et en assez bonne condition. Pour la descente, par contre, on aura eu la mauvaise idée d'aller chercher les rappels de fluide glacial au lieu de redescendre sur abalakofs. La banquette du haut nous a semblé très plaquée, au moins sur le bord droit et on a un peu serré les fesses en la traversant.

Les classiques semblent maintenant toutes plus ou moins en conditions ( du monde dans freezante, fluide et ruflette ce jour. Thanatos bien qu'assez maigre, semble grimpable).Sinon, le coin est toujours aussi beau. Je l'avais un peu délaissé ces derniers temps, à tort...


Jean Mi grimpe élégamment la 2ième longueur

Plus haut

Vue du 2ième et 3ième étage depuis les banquettes : les plus observateurs auront remarqué que, cette année, la ligne de "un homme pressé" existe. Si elle est grimpable (de loin, elle me parait quand même fine), il va y avoir pas mal de candidats pour les 3 étages...

dimanche 18 janvier 2015

news

J'ai eu peu de temps libre ces temps ci alors qu'un anticyclone persistant permettait visiblement quelques belles courses d'alpinisme (juste le temps de monter à la zapatilla en vallée d'aspe en faisant quelques variantes plus difficiles pour rendre la course plus intéressante).

Ce week end, j'étais enfin libre mais une belle chute de neige 2 jours avant ne permet à priori pas de réaliser de grandes voies. Comme je n'ai pas envie de faire 2 jours de ski, je propose à Louis d'aller grimper une voie plus courte vers la montagne d'Areng que je ne connais pas. Le matin, ça commence fort : la piste est enneigée et verglacée et il faut donc partir du bas. On troque donc les chaussures d'alpi pour les ski de randonnées. Après avoir un peu erré dans la forêt (il y a plein de pistes forestières non indiquées), on finit par arriver à la cabane d'Areng à 12h30. On était parti grimper la voie de la fissure mais on change d'objectif pour aller dans Fanou, à priori plus facile.

Depuis longtemps, je me suis spécialisé à grimper des voies réputées faciles qui ne sont pas forcément en conditions, ce qui durcit notablement les courses. Il faut le reconnaître, ça les rend aussi vraiment plus intéressantes. Fanou ne dérogera pas à la règle. Elle était bien sèche ce jour mais présentait du coup 3 passages bien techniques et sympas(je pense qu'elle valait un bon TD avec ces conditions). La descente à ski au milieu des sapins sera également vraiment agréable avant de rejoindre la piste. J'ai vraiment trouvé le coin très beau et je reviendrai y grimper.

Aujourd'hui, je suis parti skier un Ayré classique à Barèges dans une neige de cinéma avec les locaux et ça m'a fait bien plaisir de les revoir. Il y avait avec encore de belles pentes vierges dans les bois (il est d'ailleurs étonnant de voir que tout le monde descende au même endroit alors qu'en se décalant d'à peine 100m, il n'y a plus aucune trace).
Un bon week end à la montagne, donc.


Sortie de la cheminée souterraine de la zapatilla. Fabrice à l'image est passé par la sortie classique alors que j'ai pris avec Louis une variante bien plus dure sur une langue de glace déversante.

Dans le couloir Fanou à la montagne d'Areng

Sortie de premier ressaut, un peu déversant et assez délicat

Louis à l'attaque dans le 2ième ressaut, bien sec également

Sortie de la dernière goulotte esthétique

Aujourd'hui, arrivée au pluviomètre de l'Ayré avant une belle descente

mercredi 7 janvier 2015

dimanche 4 janvier 2015

Un peu de tout mais pas d'alpi...

Depuis quelques années, je débute la saison d'alpinisme dans les pyrénées par un joli but. 2015 n'aura pas dérogé à la règle. Comme mes buts précédents arrivaient souvent parce que j'étais trop pressé de sortir les pioches, j'avais pourtant décidé d'attendre en prolongeant au maximum la grimpe sur le rocher.

Ce week end, après les(trop) nombreux repas de fin d'année, j'ai décidé de m'y mettre en tentant d'aller grimper la voie Edil au pic d'Aspe. Une mauvaise surprise nous aura attendu au parking de Candanchu; il fait 5°c de bon matin : le moral dans les chaussettes, on décide quand même d'aller voir mais l'absence de regel nocturne allié à la chaleur et au fait qu'on s'enfonce jusqu'à mi-cuisse dès qu'on sort des traces fera qu'on finira piteusement par monter au pic d'Aspe par sa voie normale.

Voilà un hiver 2015 qui démarre sur les chapeaux de roue!


Face nord du pic d'Aspe

Montée par la voie normale...

Quelques jours auparavant, 2 débuts d'ouverture au soleil