samedi 26 février 2011

ski-port d'ansabère

Aujourd'hui, nous sommes partis avec Louis faire du ski vers le port d'ansabère. L'idée de départ était de descendre sur l'autre versant, de remonter au pic de pétragème et de redescendre vers les cabanes d'ansabère. Pourtant, le mauvais temps a commencé à rentrer lorsque nous arrivions au port d'ansabère. Comme nous n'étions pas en avance et que nous connaissions peu l'autre versant, nous avons prudemment choisi de redescendre vers la voiture. Une petite sortie donc mais avec la compagnie agréable de Louis. Où qu'on aille et quoi qu'on fasse, il est toujours heureux d'être en montagne et me donne souvent une bonne leçon de savoir vivre : le plaisir d'aller en montagne, c'est avant tout ça qui doit nous guider!


L'image classique des aiguilles depuis le pont Lamary


Après pas mal de portage, on chausse les skis


Pour ceux qui se posaient la question : le"théorème de la peur" parait assez sec



Le mauvais temps arrive


Louis au port d'ansabere : le vent se lève; il est temps de rentrer



La petite aiguille au retour

mercredi 23 février 2011

Riglos-la visera-combinaison zuzen/directa

Nous avons pris aujourd'hui la direction des mallos de riglos comme souvent lorsque le temps est mauvais un peu partout. Laurent et Louis ont peu grimpé dans le secteur de la visera. Comme, en ce qui me concerne, j'y ai à peu près tout grimpé sauf la nouvelle voie "Zuzen" à droite de "popeye", c'est tout naturellement que nous nous dirigeons vers cette voie. Pourtant, après 2 longueurs, l'enthousiasme tombe : le rocher est parfois de qualité douteuse, Louis commence à avoir du mal, Laurent a le moral en berne et je ne me sens pas non plus dans une forme olympique. On oblique donc sur 2 longueurs vers la voie de la directa avant de revenir pour les deux dernières longueurs dans Zuzen.

Même si on a pas battu des records de vitesse, on aura bien rigolé dans la journée avec un joli pendule pour Laurent et des révisions de manips pour hisser Louis jusqu'au dernier relais. Il aura ainsi trouvé le moyen se reposer en plein milieu d'une longueur finale de la visera.

La visera



bifurcation vers la directa


Louis commence à souffrir


Plus haut, il fait de la remontée sur corde fixe dans la dernière longueur de zuzen



Laurent tente de montrer toute sa technique du crochetage talon...


...avant de se vautrer 2 secondes plus tard



On remonte Louis comme un sac de hissage en révisant les mouflages

mercredi 16 février 2011

Pic del mig de la tallada-hypergoulotte 90-60-90

Nous avons un peu hésité dans le choix de la course aujourd'hui avec Jean Mi, entre une longue course en montagne et l'hypergoulotte du pic del mig de la tallada. Une météo un peu incertaine nous a finalement fait choisir cette seconde option. Bien qu'avec les conditions actuelles, la cotation TD+ d'origine est largement surévaluée (c'est du D tout au plus), la goulotte est superbe car très esthétique et encaissée. Seul Bémol, la voie est actuellement très rapide et on aimerait qu'il y ait quelques longueurs de plus...

N.B. : attention toutefois en cas de chutes de neige : l'accès nous a paru particulièrement propice pour les avalanches.


Début de la goulotte


Jean Mi arrive à R3


Puis démarre dans L4

samedi 12 février 2011

Pic d'Isarde-goulotte Isarde

Aujourd'hui nous sommes partis avec une bonne partie de l'autoproclamé GECO (groupe excellence Caf oloron) gravir la goulotte du pic d'Isarde vers cauterets. Ils étaient 5 en effet de ce groupe (plus moi mais comme je n'ai pas de licence au caf, je n'ai aucune chance d'être coopté). J'ai donc proposé une course dans leurs cordes à savoir "on monte par la benne et on redescend avec" parce que "les longues marches d'approche, c'est pour les fillettes". Evidemment, ils étaient tous d'accord mais arriver au moment de l'ouverture des oeufs constituaient encore un départ trop matinal pour eux. Aussi, quand j'ai commencé à m'impatienter sur le parking à 9h30 parce que tous les cars de touristes étaient arrivés et qu'il y avait la queue aux forfaits, ils m'on répondu avec ce ton hautain qui les caractérise "Ecoutes Jean Pierre, t'es bien gentil mais là on est LARGE!".

Comme je les connais un petit peu (je les ai vus, pour la plupart d'entre eux, surtaqués dans des pentes de neige à 50° en crampons-piolets), je me suis alors dit qu'on avait de bonnes chances de rater la benne au retour. Au final, ça n'aura tenu qu'à un fil : sachant que la deuxième cordée n'aura pas eu le temps de finir la goulotte et qu'en plus je leur ai débloqué la corde à 2 reprises à la descente les privant probablement d'un bivouac improvisé dont ils sont coutumiés, j'ai parfois l'impression de faire du social quand je fais des sorties en montagne avec eux. Cependant, il faut bien reconnaître que ce trop plein de confiance en eux leur permet de garder le moral en toutes circonstances. En plus, ils sont tous bien sympas.

Sinon la goulotte du pic Isarde est en conditions assez sèches, ce qui fait qu'elle est super intéressante techniquement en ce moment avec des passages très très beaux.



Le pic d'Isarde


Une partie du GECO au départ: Il est déjà bien tard, alors pourquoi se presser!


Un dièdre mixte superbe dans L2


Changement de leader : Fabrice attaque dans L4


des membres du GECO : dans la série, "ils sont beaux et ils le savent"(du moins ils le croient)


Fabrice se prend pour un vieux guide cauteretsien (ou alors il a aperçu la rhune)


Le GECO au retour : c'est la débandade!



Et en plus ils ne tiennent pas l'alcool!(c'est bien connu ils ne boivent que du lait de chèvre)

jeudi 10 février 2011

Ossau-couloir Pombie Suzon

Aujourd'hui nous sommes partis gravir le couloir Pombie Suzon à l'ossau avec txomin,et robert. Curieusement, je n'avais jamais grimpé ce couloir à coté de la maison après un but il y a de nombreuses années. Je me le gardais pour une "occasion" spéciale. Elle est venue il y a quelques jours lorsque je me suis rendu compte que j'allais gravir ma centième voie d'une de mes bibles à savoir le topo bleu de "passages pyrénéens" (je me suis en même temps rendu compte que j'étais devenu bien pire que certains falaisistes avec leur carnet de croix dont je me moquais il n'y a pas si longtemps : compter les voies d'un topo, il faut vraiment être tordu ou croitophage! la psy n'est pas loin.)

J'allais presque oublier de dire que nous avons aujourd'hui été accompagnés par Fabrice et Olivier, 2 éminents membres du GECO (groupe excellence du caf d'Oloron). Eh bien, ça calme! Ils m'ont demandé de faire un peu de pub pour leur glorieux groupe à coté duquel le GHM passe pour un rassemblement de fillettes. Je m'exécute donc.

Partout en France, les groupes excellences des caf ont en commun une grosse motivation et un fort niveau technique. A oloron, c'est un peu différent : toutes les voies dont les marches d'approche sont supérieures à 1h30 sont d'office éliminées car les différents membres de ce groupe n'ont pas la condition physique nécessaire pour arriver jusqu'aux parois. Il faut dire qu'ils sont plutôt bon vivants (Il se dit d'ailleurs dans le milieu que la plupart d'entre eux viennnent grimper au mur d'oloron uniquement pour profiter des repas (gratuits!) qui sont organisés tous les jeudi soir par le bureau du caf). Au niveau technique, sont admis dans ce groupe tous les grimpeurs capables d'enchainer du IV+ avec des points éloignés d'au moins 3m : Autant dire que la sélection est draconienne (je parle d'expérience car je les vois souvent grimper). Je ne suis d'ailleurs pas sûrs que les représentants que nous ayons cotoyé ce jour aient passé ce test avec succès.(mais il se dit qu'un peu de cooptation peut parfois aider).

Sinon, la voie est en super conditions et facile actuellement (cotation D) mais il convient de partir bien tôt : bien que nous sommes arrivés en haut de la voie à 10h30, nous avons vu partir de belles avalanches de blocs derrière nous venant de fortune carrée et Guignols band!

La muraille de pombie


La troupe au premier relais sur la vire dans la nuit


Vers le bas du couloir


1er ressaut


Robert a pris un bloc en pleine face mais garde le sourire


La pointe d'Aragon


Le dernier ressaut

dimanche 6 février 2011

retour au rocher

L'isotherme 0°C bien haut de ce we, plus les 40cm de neige tombés vers la frontière la semaine précédente nous ont fait opter pour un trip falaise. Je n'y pas grimpé depuis plus de 3 mois et j'étais allé une seule fois au mur d'escalade lors du dernier mois et 1/2 : je m'attendais donc à morfler en allant sur la falaise du pibeste, plutôt typé "old school"; je n'ai pas été surpris de voir que la déconfiture annoncée s'est bien produite : j'avais oublié ce que voulait dire charger un gratton ou serrer un bi-doigt mais le retour au rocher est toujours aussi dur!

Les murs dalleux du pibeste



Aujourd'hui Ski de piste avec ma fille et un de ses copains

mercredi 2 février 2011

nouvelles ouvertures en cascade vers le lac de gaube

Notre objectif initial avec Jean Mi était aujourd'hui de répéter une nouvelle voie mixte de D Lannes vers cauterets. Mais à la réflexion, on se dit que la face va être platrée. Comme Jean Mi est le véritable concierge de sa vallée, il est toujours à l'affût des moindres bouts de glaçons qui n'ont pas encore été gravis. Il a donc repéré 2 cascades restant encore à ouvrir à proximité du lac de gaube. Nous sommes donc partis les grimper. Elles s'avèreront très belles, notamment la seconde très jolie techniquement avec des plaquages en partie collés sur le rocher.

Notre premier objectif du jour


Vue d'ensemble des cascades du pinet : la cascade où nous allons se situe à gauche, les cascades de droite ayant déjà été gravies par Jean Mi, en partie cette année avec Baptiste lons.


Au pied du tube

et à la sortie


Jean Mi sort du ressaut


L'autre cascade que nous allons ouvrir


Jean Mi entre 2 plaquages : la longueur s'avèrera majeure