samedi 25 septembre 2010

cienfuens voie là bas si j'y suis

Initialement, nous avions prévu avec Jean Mi de grimper à Ordesa. Mais des conditions meteo instables ainsi que le froid prévu nous a fait nous rabattre vers Cienfuens, dans ce lieu que j'aime tant. Nous avons opté cette fois pour une vieille voie avec le label ravier : là bas si j'y suis (6c/A2).
La voie est superbe, une des plus belles de cienfuens à mon avis, aussi esthétique que les récentes totem va ou licantropunk. Elle suit diverses lignes de fissures où les verrous de mains sont très adaptés. L'artif déroule bien également sur du très bon rocher.

Au final, une bien belle journée au soleil en bonne compagnie.

La vue classique de la falaise en arrivant



Le début de la voie qui suit la ligne de fissures au centre de la face : de très beaux passages sur un cailloux souvent extra


Jean Mi à R2 sur le jardin



La fin de L3 : une superbe fissure




L4 : belle longueur en bon rocher malgré les apparences



Jean Mi arrive à R5



vue de la falaise depuis la sortie



Le sourire après une belle voie

dimanche 19 septembre 2010

Ossau la fouquier

Aujourd'hui, nous sommes partis avec serge, flash et christophe (soit près de la moitié des grimpeurs de la cuvette d'Argelès) gravir la fouquier à l'ossau. Alors que j'ai grimpé quasiment toutes les classiques de difficulté sur ce massif (à part les nouvelles voies de Ravier et Thivel), j'avais toujours dédaignée cette voie, peut être parce que je la considérai comme peu esthétique. La réalité est toute autre et plusieurs longueurs sont superbes. Même si la voie est facile, il ne faut cependant pas trainer en route car elle est assez longue et on pourrait facilement s'y planter si on ne possèdait pas le très bon topo de luichy.

Un bémol dans la journée cependant, nous avons gravi une partie de la voie en entendant le bruit de l'hélico du PGHM, ce qui fait dans ces moments passer l'escalade bien au second plan. Bon rétablissement au grimpeur qui est tombé dans la voie des surplombs (j'espère que ce n'est pas trop grave).

La fouquier



Le premier dièdre à gravir



De très beaux passages sur les dalles rouges





Encore de belles longueurs



Dernier ressaut


Le contrefort oriental à notre droite

mercredi 15 septembre 2010

Ansabere voie good morning sir

Robert et Mertxe n'ont quasiment pas grimpé de l'été. Je leur propose donc une voie rapide et peu soutenue à Ansabere. Le rendez vous est donc pris pour ce matin. Hier à 23h30, le téléphone sonne; c'est Robert qui chuchote :"Mertxe veut qu'on bricole sur le fourgon demain après l'escalade. Je n'en ai vraiment pas envie. Ne t'affoles donc pas demain, je vais tout faire pour perdre un maximum de temps. Si tu pouvais m'aider et grimper doucement, ça serait sympa".

Aujourd'hui, tout y passera. Robert nous fera tout d'abord chercher un bar pour prendre un café, marchera lentement dans l'approche, fera des noeuds dans la corde pour passer 20 minutes à la délover, délayera dès qu'il le pourra, artifera même dans le 6b. Seulement Mertxe montera à mach 2 et n'aura de cesse de le booster. Trop content de le voir enfin se mettre au travail, je ne jouerai pas non plus le jeu et grimperai normalement. Au retour, Mertxe coupera net après la première bière et nous reprendrons la voiture aussitôt. Robert, aux abois, tentera alors son va-tout : "Mertxe, je te propose d'aller faire les courses". Pathétique!!!

Je laisserai donc un Robert déprimé chez lui à 17h30 précise. Courage Robert, la vie n'est pas toujours un long fleuve tranquille...

Sinon, la voie est sympa et rapide.


La petite aiguille et le petit pic


Départ de voie



Robert a fait des noeuds à la corde pour eviter de bricoler ce soir


La suite de la voie qui remonte la ligne fissurée évidente sur la gauche de la face



Jolie fissure en 5 à gravir


Mertxe arrive au relais à Mach 2


Robert delaye pour "gagner" du temps(à savoir, dans son idée, en perdre un maximum)


Le passage en 6b : une fissure large déversée


Robert sort rapidement du 6b (un peu trop rapidement à son goût)


La suite de la voie : à la sortie d'une cheminée


L'ossau est toujours là

samedi 11 septembre 2010

Ordesa voie soleil noir

Hier, nous sommes repartis à Ordesa avec Jean Mi. Nous hésitions sur le choix de la voie mais une discussion avec le facteur, fort grimpeur et figure du pyrénéisme, mercredi à la fonderie nous incite à nous diriger vers la voie soleil noir.
Nous ne serons pas déçu : la voie en bon rocher (bien que le topo d'albert Salvado marque le contraire) est bien soutenue à tel point que le moral de Jean Mi s'effilochera au fil des longueurs. Il faut notamment garder des forces pour l'avant dernière longueur bien conti en 6c, puis 6b en fissure large.
En résumé, une bien belle voie signée Bunny, Julien et Desbats qui ont du bien engager à l'ouverture dans les années 70.


Le libro abierto depuis le parking


Soleil gravé


Jean Mi se prépare à partir


Le toit à franchir


L4 : très beau 6a+




Traversée sur la vire


Le toit à passer par la gauche


Vue depuis le relais situé au milieu du toit : des espagnols gravissant somontano nous ont rejoints.


Vue aérienne


Jean Mi garde le sourire


A la sortie du 7a+, il y a du gaz


Jean Mi fume sa clope


dernier 6b en fissure large et déversée juste après le 6c


Sur la vire avant la dernière longueur



Sortie dans l'herbe

dimanche 5 septembre 2010

Ordesa voie geminis

Hier, avec Serge et Elke, nous sommes partis à Ordesa. Comme ils y avaient peu grimpé, j'ai choisi une jolie voie qui paraissait assez facile d'après le topo. C'était oublier un peu vite que les cotations des voies Galves sont sèches(il faut même parfois bien s'employer sur certains 5+) avec une mention spéciale pour le dernier 6c où je serais curieux de voir passer un fort grimpeur pour connaître la cotation réelle (en grosse partie en A1 pour nous).

Serge et elke se seront sortis sans problème et avec le sourire du traquenard dans lequel je les avais mis (mention spéciale pour Elke qui aura découvert en pleine paroi d'Ordesa l'apprentissage de l'artif sur friend et étrier et qui s'en sera sorti super bien).

En tout cas, une bien belle voie en bon rocher qui prend parfois de superbes couleurs bleutées, mais plus dure en libre que les cotations ne le laissent penser et avec très peu de matériel en place (la plupart des relais sont notamment à monter).

Le début de la voie remonte le dièdre évident au centre de la photo


Départ de voie


Arrivée à L2


ça rigole encore


Vue du bas depuis R6


A coté, ça parait bien raide aussi


Arrivée sur le grand jardin : tout le monde est content!





La suite


On traverse sur la dalle sous le grand toit


Serge à la sortie du 6c (pour nous en bonne partie en A1)



Elke en haut de la voie