dimanche 26 août 2012

Gavarnie-face nord de la tour : les loosers sont de retour..., puis grimpe en vallée de tena

Après un but le we dernier avec serge pour cause de temps orageux à la ONO à l'ossau (nous avions alors grimpé la désormais classique "valle de tena" à la foratata : très jolie), je pars sur gavarnie rejoindre Jean-Michel ce vendredi.

Cela faisait quelque temps que nous avions en projet d'ouvrir une ligne à droite de la ravier à la face nord de la tour. Nous attaquons donc la ligne assez remontés. Après une première longueur facile, c'est au tour de Jean-Mi d'attaquer les hostilités. Tout va bien tant que ça protège sur friends mais je me rends compte lors de la mise en place du premier spit que j'ai enfin trouvé La seule personne au monde qui est moins à l'aise que moi sur crochets. Après différentes tentatives (et un petit vol pour se vérifier ce qu'il pensait à savoir que les crochets, c'est vraiment pas très stable), il arrive finalement à la niche repérée pour poser le relais.

La suite déroule mieux car elle s'avère plus adaptée à la pose de friends mais on continue à ne pas avancer très vite et il est bien tard lorsque nous arrivons à hauteur de la cheminée intérieure de la ravier. De plus, dans son combat, Jean-Mi a fait tomber un bloc qui a tonché un brin de corde. On se dit donc qu'on va "jouer la sécurité" et on traverse pour rejoindre la voie "Izarren hautsa" située plus à droite et facilement accessible par une vire. On descend un premier rappel de 55m sur un brin en technique canyon. Au relais du dessous, la corde est complètement coincée. Après de nombreuses (et longues...) manoeuvres pour la récupérer, c'est l'échec complet. La nuit commence à tomber et le mauvais temps arrive déjà sur le vignemale. On met donc notre fierté de coté. La solution la plus sage s'impose : on appelle les secours...

Le PGHM viendra très vite nous sortir du bien mauvais pas dans lequel nous nous sommes mis au prix d'un joli treuillage en paroi. Un très grand merci à eux, donc. En plus d'être de très grands professionnels (la manoeuvre semblait bien technique), ils ont été très sympas avec nous (on se sentait un peu couillons).

Hier, je suis reparti grimper avec Bernard mais les péripéties de la veille ont fait qu'on a revu nos ambitions à la baisse et on est parti sur une voie entièrement spitée à droite du dièdre de hoz de jaca. Les premières longueurs sont jolies mais le haut de la voie, presque entièrement couvert de mousse, n'est pas majeur. La mousse, nous on la préfère (et de loin) au bar, en fin de journée...

La ligne gravie avant les problèmes de la descente...

Jean-Mi dans L2

1er spit de la voie

Dans L3


Début de L4

Hier, grimpe dans une voie spitée à droite du dièdre de hoz de jaca : pas majeur...

La plus belle longueur : un joli 7a+

dimanche 12 août 2012

Ordesa- Voie Alicantropia

Nous sommes repartis à Ordesa avec Michel hier. Avec ces chaleurs, le seul secteur supportable est la fraucata malgré sa réputation de mauvais rocher. Comme nous sommes encore des novices de la zone et que nous n'avions rien grimpé de sérieux depuis un moment, nous nous sommes prûdemment dirigé vers la classique Alicantropia (classique au sens d'Ordesa, puisque la plupart des relais sont à monter sur friends).

Nous l'avions oublié mais nous avons constaté à nouveau que les cotations de Galvez sont toujours aussi serrées. J'ai notamment du bien m'employer pour enchainer le 6b de l'avant dernière longueur, magnifique mais très physique. Cette longueur aura constitué un peu notre chant du cygne pour la journée : Michel n'a pas voulu repartir en tête dans le dernier 6c et j'ai donc du me dévouer pour sortir mais mes avant bras ressemblaient plus à des bonbonnes qu'à autre chose et j'ai du me vacher en catastrophe sur au moins 3 friends dans la longueur. Il va falloir se remettre l'escalade en couennes!

La voie est très belle et logique. La qualité du rocher, quant à elle, est tout à fait correcte voire excellente par endroit, peut être parce que la ligne est devenue classique et que les passages ont amélioré les zones où le rocher est plus friable.

La voie

La même, vue du bas

Michel à L3

Toujours Michel contournant le 1er toit à L5

Avant dernière longueur pour ma pomme, la plus belle : au dessus du toit,il y a une fissure déversée pleine de bacs mais bien physique.

vendredi 10 août 2012

jeudi 9 août 2012

Retour en vallée d'aspe

Après un peu de vacances, j'ai repris le chemin des falaises hier. Fabrice, toujours motivé pour grimper, voulait répéter une grande voie aux aiguilles d'Ansabère mais je devais rentrer tôt pour récupérer ma fille. Je lui ai donc proposé d'aller ouvrir une voie facile et rapide dans une falaise à coté, au mouscaté. Je savais qu'il y avait une voie de Jean et François Ravier dans la face mais, après renseignements auprès des frères Thomas, rédacteurs du livre sur ansabère, même les ouvreurs ne savaient pas où ils étaient passés.

On s'est donc dit qu'on allait ouvrir une ligne à coté de la leur et que de toute façon si on était dans leur voie, on trouverait au moins quelques pitons. On a donc choisi un passage au meilleur rocher (ou plutôt le moins mauvais car il y a de belles sections d'escalade mais aussi des zones en rocher assez délicat) sans rien trouver sur les trois premières longueurs. On allait sortir sur la crète lorsqu'à 10m du haut, on a trouvé un vieux coinceur indiquant que les ouvreurs précédents étaient passés par là.

Après réflexion, je pense qu'ils sont passés plus versla droite (il y a une autre ligne évidente possible) dans la face et qu'on a du rejoindre leur voie dans la dernière longueur. En effet, en plus de n'avoir trouvé aucun matériel ni traces de passages dans le bas de notre voie, on a du enlever des tonnes de blocs branlants qui génaient pour grimper et que nos prédécesseurs auraient de toute façon du purger pour passer.

En tout cas, une journée assez sympa et en plus j'étais à l'heure à la maison.


Merci à Fabrice pour les photos.

La voie

Le grimpeur de ce blog dans L2

Puis dans L3

Fabrice attaque L4 : du rocher pas toujours excellent.