dimanche 29 janvier 2012

Pic del mig de la tallada-Goulotte woodstock

Pour la première vraie journée de froid de l'hiver, nous sommes partis avec Fabrice et Robert gravir la goulotte woodstock à la tallada. Comme nos prédécesseurs, après un court essai dans la poudreuse du premier ressaut, nous avons fait la première longueur par la branche de gauche avant de rejoindre la branche principale. J'ai trouvé la voie magnifique mais pas si facile (au moins dans les conditions actuelles qui valent bien un bon TD+ ou ED-). Même si les conditions sont justes, je pense qu'elles ne doivent jamais être optimales car il n'y a aucune pente de neige au dessus pour alimenter la goulotte. En 3 voyages, je ne l'avais vu aussi bien formée.
Attention, les pitons sont indispensables pour se protéger.

Etonnament, alors que pas mal de choses sont parues sur internet dans le coin, nous n'avons aperçu qu'une seule cordée. Alors allez-y, c'est superbe!

L'improbable goulotte woodstock au centre.


Ambiance écossaise en première longueur...


L'arrivée à R2 qui envoie entre rocher et neige pulvérulente


C'est au tour de fabrice



Arrivée à R3


Fin de voie

mercredi 25 janvier 2012

cascades à canal roya

Aujourd'hui, après avoir hésité à aller grimper sur gourette, nous partons finalement avec Bernard et Robert pour les cascades de canal roya. Revenir sur ces cascades après toutes ces années est pour moi comme un retour aux sources. J'ai fait mes premières armes ici (on grimpait alors avec dragonnes : ça parait si loin et c'était pourtant il y a quelques années) avant d'aller sur les cascades du lac d'Isabe et sur celles d'Izas, puis de m'attaquer enfin à celles de gavarnie que je mythifiais un peu à l'époque.

Aujourd'hui, l'effet internet a fait son oeuvre car, bien que l'on soit en semaine, 3 cordées nous ont précédé. "Canal Roya wall" est libre; nous partirons donc dans cette cascade qui présente des ressauts intéressants en passant au plus raide. En redescendant, "enejacion mental" est toujours prise avec des moulinettes installées (Actuellement, elle est magnifique avec un passage légèrement déversant que je n'avais jamais vu) : nous partons donc dans "os diaples de panti" qui est en bonne glace et facile avec des marches un peu partout.

Une journée sympa, donc avec ce qui restera la phrase du jour pour Bernard après avoir balancé une armoire de glace sur Robert 2m en contrebas : "comme il est petit, il est pas facile à toucher" : ça m'a bien fait marrer, Robert (qui saignait) moins!

Les cascades


Les terreurs en terminent avec canal roya wall


Robert en termine avec os diaples de panti

dimanche 22 janvier 2012

couloir Nord Ouest du pic rouge du pailla

Hier, nous sommes partis avec Olivier gravir le couloir du pic rouge du pailla. Nous avons retrouvé sur le parking Jean Michel (avec qui je corresponds régulièrement sur internet pour les conditions mais avec qui je n'avais jamais grimpé) et Julien. Alors que nous grimperons bardés de matériel (on serait partis plus légers pour grimper dans les grandes jorasses...), Jean Michel et Julien nous prouveront que la voie peut se gravir sans problèmes avec un simple jeu de coinceurs (ils avaient oublié leurs friends; prenez en tout de même quelques uns pour être plus à l'aise si vous allez gravir ce couloir). Le couloir est en très bonnes conditions et le bloc coincé se passe facilement par en dessous; attention, la sortie par le haut après le couloir n'est pas à négliger : une deuxième course commence.

En tout cas, nous aurons passé une super-journée en bonne compagnie.

J'avais oublié l'appareil photo. Merci à Jean-Michel de m'avoir envoyé quelques photos: il ne m'en a malheureusement envoyé que de notre cordée (sauf une); vous ne verrez donc pas leur trombine.

Le pic rouge du pailla


Votre serviteur dans le 1er ressaut


Olivier plus haut dans le couloir



Julien vers le haut de la voie


Dans la descente vers le refuge

mercredi 18 janvier 2012

une journée loose

Fabrice et Louis avaient vu une goulotte grimpable à ouvrir il y a 15 jours en vallée d'ossau. Nous nous sommes décidés à y aller aujourd'hui mais la ligne, tout comme les faces alentours, avait séché. De plus, j'avais un peu la crève ce matin et les 2 zigues ont du m'attendre, ce qui fait que j'ai bien tiré le groupe vers le bas. Le but est ainsi arrivé alors que le bas de la goulotte était peut-être grimpable en dry et je suis descendu en me faisant notamment bien chambrer par Fabrice qui vient de changer de club.

Comme il me l'a fait remarquer, pour son premier jour rattaché à un club de la ffme, il a déjà pris un but. Eh oui, Fabrice vient de passer du mythique GECO à notre club souletin tout pourri et inconnu. Bienvenue donc : Tu vas vite t'habituer aux tenues débraillées, aux casques fixés de travers, aux baudriers qu'on ne sait toujours pas mettre du premier coup, aux crampons toujours pas réglés après 15 sorties en montagne et surtout aux buts tous les 3 jours!

Les 2 zèbres

dimanche 15 janvier 2012

cauterets-voie petit galopin (sauf la dernière longueur)

Avec Robert "petit poulet" et François "the master", nous sommes partis grimper une goulotte à Cauterets. J'ai du un peu insister la veille au soir car la peur de la foule (en fait, une fois les pistes passées, on aura vu qu'une cordée qui a fait demi-tour dans la goulotte isarde) et l'enthousiasme de François pour le nouveau spot de dry qu'on a ouvert mercredi à Sainte Engrace (très beau selon lui) font qu'il est de plus en plus difficile de bouger les cartes vermeil. Pour les convaincre, j'avais annoncé une approche de 10 minutes (on aura mis 3/4h) , ce qui m'aura valu quelques quolibets de François qui a horreur de marcher. C'était la première fois que je grimpais en montagne avec "the master" et j'avais entendu diverses légendes sur lui. On m'avait notamment dit qu'il mettait peu de points et il faut reconnaitre que le bonhomme a un moral à toute épreuve lorsqu'il passe plus de 30m sans rien poser dans des passages assez techniques. Lorsqu'on l'interroge sur le sujet, il vous regarde d'un air surpris et vous répond simplement qu'il n'avait aucune raison de tomber.

A partir de L4, un ressaut rocheux nous plaisant moyen, nous ferons sur 2 longueurs une très jolie (mais assez délicate et exposée) variante par la droite . La dernière longueur technique (illogique car le couloir de sortie part vers la droite et on revient chercher un passage difficile, pas très jolie et complètement sèche) ne plaisant à personne (Pour ceux qui veulent le grimper, autant laisser les crampons et piolets au relais et le gravir en chaussons), nous redescendrons tranquillement pour l'indispensable bière qui termine une bonne journée.

J'ai trouvée cette goulotte moins belle que la goulotte isarde mais on aura passé une très bonne journée à bien rigoler.

François au départ


Plus haut

Début de L2


Puisqu'on m'a fait la remarque qu'il serait intéressant de mettre les topos des voies, j'en tiens compte : ci dessous, donc

u

jeudi 12 janvier 2012

Dry tooling à Sainte Engrace

En France, il n'y a pas de pétrole mais il y a des idées (soi-disant...). Nous, en soule, on a pas de glace mais on a du caillou suffisamment pourri pour faire du dry-tooling.

Depuis 15 jours, devant le manque le falaises dédiées au dry sur ce coté des pyrénées, Robert arpente toutes les carrières et les bords de talus du secteur dans le but d'équiper des lignes. Hier, comme il était malade, nous avons donc naturellement délaissé l'ambiance austère de la glace en face nord pour aller équiper et grimper un nouveau secteur au soleil à Sainte Engrace.

On sera bien tombé pour une première puisque les lignes s'avèreront bien sympas pour la grimpe en piolets. Après quelques essais en chaussons, nous essaierons en crampons et cela s'avèrera un super coin pour s'entrainer à coté de la maison.

J'ai fait un petit topo si ça intéresse quelqu'un, mais, comme nous ne comprenons rien aux cotations dry, nous attendrons le passage prochain dans le coin de François, the master, pour les vérifier.

En tout cas, une bonne journée où, mine de rien, on se sera bien défoncé les bras.










Dans la ligne de gauche

dimanche 8 janvier 2012

couloir au val d'arrius

Alors que les conditions se sont bien améliorées en montagne pour grimper, nous décidons, sur les conseils du Geco, d'éviter la foule en allant gravir un couloir qui est sympa en conditions sèches comme maintenant. Avec Bernard et Robert, nous décidons de finir la montée lentement pour laisser les membres du GECO (le fameux groupe excellence du caf oloron est en effet de retour) prendre de l'avance pour ne pas que l'on se marche dessus. Pourtant, arrivés au début du couloir, ils sont encore là : Dans leur plus pur style académique et inimitables, ils ont en effet décider de s'encorder, de mettre des points, relais divers dans une pente à même pas 30° où ma grand mère descendrait sans problème en luge à foin. Evidemment, on les passe sans s'encorder, ce qui créera un joli sac de noeud un peu plus haut dans le couloir quand nous sortirons la corde. La suite se terminera sans problème même si nous attendrons les éminents membres du GECO pendant 3/4h à la descente.

Leur prochain objectif d'ampleur (auquel je me joindrai peut être si nos plannings concordent) est de gravir les 4 pointes de l'ossau en hiver : Au rythme où ils vont,je leur ai conseillé de partir avec 5 jours de nourriture s'ils veulent terminer cette course!

Le couloir que nous allons gravir


Les cascades du val d'arrius : encore assez pauvres pour le moment


Les cafistes jouent au tricot


Les autres zigues au sommet



aujourd'hui, un peu de ski de piste à Gourette

jeudi 5 janvier 2012

pena rueba-voie "Edu roche"

Hier, j'étais bien chaud pour aller toucher du glaçon mais la semaine de vacances des espagnols, alliée aux rares lignes en conditions et au mauvais temps annoncé pour la journée, nous ont fait changer nos plans pour aller chercher le soleil à Pena Rueba. Ca faisait bien longtemps que je n'étais pas revenu dans le secteur et j'avais oublié le calme de ce joli coin (calme tout relatif car venir dans un secteur sauvage avec le couple larrandaburu est la garantie d'en terroriser tous les animaux tellement leurs hurlements semblent annoncer la fin du monde). Nous aurons cependant passé une bonne journée au soleil sur une voie sympa et rapide.

Pour finir, je me dois de signaler à ceux qui le connaissent que j'ai enfin compris comment Robert pouvait avoir des mollets plus gros que les miens. Ce matin, la radio annonçait que la société PIP avait réalisé des implants de mollets! ( ils faisaient aussi des implants pour testicules mais vous comprendrez que, là, j'ai pas été vérifier)

Pena rueba


Les cartes vermeil



Aguero au loin


Pendant qu'ils se prélassent au soleil, il faut tout faire : allez, une tisane et au lit

La prochaine fois, Robert libère "Make"