Pour un grimpeur, passer sans transition des hautes parois des Dolomites aux orgues de Boué comme je l'ai fait, c'est un peu comme passer de l'étude de l'infiniment grand à l'infiniment petit pour un physicien : c'est extrème... Pourtant, j'y ai passé une bonne partie du week end dernier et je m'y suis bien régalé.
Le samedi avec Olivier, après avoir grimpé la jolie voie 2ième dose (qu'Olivier avait ouverte l'année dernière avec ses copains), nous avons attaqué l'ouverture d'une voie sur la partie la plus haute de la falaise, qui dépasse allègrement les 100 m de haut...
Nous n'avons pas tout à fait terminé et il faudra revenir. Le soir, j'ai laissé toutes mes affaires à la cabane (bien remplie ce soir là, avec un bordelais en pleine méditation et 2 couples de jeunes en mode plus festif) pour revenir le lendemain avec Louis. On y ouvrira une petite voie à l'extrême gauche de la paroi. Sympa, mais court comme toutes les voies du secteur. Le secteur est idéal lorsque la saison est bien avancée, voire en hiver lorsqu'il y a de la neige sur les montagnes au dessus : la paroi est en effet plein sud.
En tout cas, une chose est sure; Etant donné la hauteur des parois, les alpins ne sont pas prêts de débarquer aux orgues de Boué. Pourtant, avec leur vue magnifique sur tout le cirque de Lescun et de la vallée d'Aspe, ces mini falaises présentent vraiment un charme incomparable,
Le mini topo
L1 (photo prise par Louis)
L2, à la sortie du bombé
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