En ce premier jour de redoux, nous sommes parti à Bielsa sud avec Mickael et Robert profiter de la glace encore épaisse. La journée commence tranquillement à Saint Lary par 2 cafés car, pour robert, la glace c'est "la convivialité avant tout". La montée jusqu'au tunnel passe tout juste sur une route bien verglacée car il a neigé dans la nuit (20 bon centimètres coté sud). Une fois de l'autre coté, nous découvrons que la plupart des cascades sont sous la neige. Nous décidons de gravir "la coléra de dios" qui n'a pas été recouverte. Il faut déneiger le parking. A peine sorti de la voiture, Mickael, mort de faim profite d'une pose pipi de ma part pour se charger de toutes les broches. Je comprends immédiatement la manoeuvre et tente de négocier en lui expliquant qu'un vrai copain aurait laissé le sort décider de celui qui grimpe en tête mais il reste inflexible. une heure et quart plus tard en descendant, nous nous demandons quelle autre cascade sans neige et sans soleil nous allons bien pouvoir gravir lorsque nous croisons un guide de madrid qui nous conseille la cascade "La pacencia de monica" dans la vallée de pineta. En avant donc, mais, bien entendu comme de bons pieds nickelés, nous partons au hasard sans connaitre le site (J'avais déjà pris un but glace dans la vallée et Mickael aussi mais aucun d'entre nous n'y avait encore grimpé). C'est donc tout juste si nous trouvons l'embranchement vers le parador. Une fois sur place, nous ne savons bien évidemment pas où se trouve cette cascade (pourtant archi-classique) et comme nous sommes particulièrement prévoyant, nous n'avons ni carte ni boussole. Nous demandons au parador comment accéder au llano de lari et on nous indique la direction du plateau situé en face à passer par l'intermédiaire d'un pont 500m avant le parador. Nous nous rendrons compte bien plus tard que nous partons à l'opposé de la cascade. Nous faisons donc le tour complet du plateau sans trouver de cascade évidente (bien que certaines paraissent superbes et prometteuses)et deux heures plus tard nous tombons un peu (beaucoup) par hasard sur la cascade qui semble bien formée. Je grimperai la belle première longueur mais Mickael me fera un nouveau caca nerveux pour grimper en tête la seconde. Pour une fois, je cèderai tout en précisant que ce sera à charge de revanche (les négociations deviennent de plus en plus ardus pour savoir qui passe devant et il va bientôt me falloir faire un stage de vente chez conforama pour apprendre toutes les techniques de pointe dans ce domaine). La seconde longueur s'avèrera bien humide et le redoux à venir ne va pas arranger les choses. Du bas de la cascade, nous descendrons au parador en moins d'une demi-heure, réalisant le superbe détour que nous avons fait à l'aller. Pour clôturer la journée, nous boirons 2 bières à la station service de bielsa pour "la convivialité", comme dit l'ancêtre. Arrivé à Saint Lary, notre pochtron de service fera cependant le forcing pour en boire une troisième car nous avons grimpé 3 longueurs et "une bière par longueur semble important à la convivialité". Heureusement que nous n'avons pas réalisé une voie de 1000m...
La coléria de dios depuis la route
Mickael dans la coléra de dios
La partie raide de la première longueur de la pacencia de monica
Les autre nases...
La seconde longueur
Mickael dans la seconde longueur
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