Une nouvelle voie à la pena de aniès : "Zaharraren begia"

Aujourd'hui avec Robert, nous sommes allés grimper sur une paroi que robert avait récemment repéré lors d'un parcours en VTT. Si ses jambes flageolent (et je ne parle pas de ses bras), l'oeil du vieux est encore là et la paroi, bien que petite, a de la gueule. Nous trouvons en plus une super sente qui mène en quelques minutes jusqu'à la paroi. Du bas, le rocher ne parait pas fabuleux (surtout pour la dernière longueur). Pourtant en grimpant dessus, il s'avère tout à fait convenable même si quelques passages nécessitent un minimum d'habitude du terrain montagne. Si quelques cordées daignent fréquenter cette voie, il pourra vite devenir très bon. De plus, vu le niveau abordable, j'ai mis plus de spits dans la voie qu'habituellement pour que la voie soit reprise.

En dernière longueur, Robert arrachera une prise qui lui tombera pile sur le pied. En bonne chochotte proche de la maison de retraite, il passera donc tout le retour à pleurer sur sa cheville un peu gonflée, alors qu'il doit partir la semaine prochaine pour le maroc. Pas de problème Robert; si tu me payes les vacances, je te remplace!


Le topo de la voie



Robert dans L1


Fin de voie

Pena montanesa : encore une ouverture inachevée!

Ce week end avec Jean Mi, nous avons commencé et encore une fois pas terminé une nouvelle voie à la pena montanesa. J'avais repéré une ligne à gravir au secteur Golondrinas mais la veille Jean Michel, en grand spécialiste (voire résident) du lieu a repéré une autre ligne où le rocher semblait meilleur.

Le matin, nous regardons les 2 et partons finalement pour sa ligne, située à droite de "petit bonbon". Ces 2 repérages nous ont fait perdre un temps précieux et il est déjà bien tard lorsque nous attaquons. Nous n'avons pas pris de corde statique en pensant la torcher à la journée. Jean Mi n'a jamais ouvert de grandes voies difficiles du bas et attaque surmotivé pensant grimper dans du 5+. Après 20m très propres, il fatigue et hésite et me fait monter : la voie est beaucoup plus dure que ce que nous avions pensé. L'inconvénient de regarder une voie en face, c'est qu'on ne voit pas le devers et là, il y en a beaucoup (lorsque nous jeterons des pierres du 2ieme relais, elles finiront sans rien toucher à plusieurs mètres du bas de la paroi). je gravis péniblement la suite. Arrivés à R3, il faut se rendre à l'évidence. Il manque une longueur et nous ne terminerons pas si nous voulons redescendre avant la nuit. Jean Mi est dégouté, dit que la voie est trop difficile pour lui et ne veut pas revenir le lendemain (Aujourd'hui, nous irons d'ailleurs grimper en couennes à la dévotas). Il est donc possible que cette voie reste inachevée (On verra bien). Je laisse à tout hasard ci-dessous un tracé de la voie et des cotations approximatives s'il y a des candidats pour la gravir dans les 3 personnes qui lisent ce blog(ça doit faire dans le 6c obligatoire et c'est bien d'avoir 2 jeux de micros et un jeu de friends).

le tracé de la voie que nous avons gravie : Il manque une courte longueur et les cotations sont bien entendues à confirmer.



Départ de voie

pena de anies

Aujourd'hui avec Robert, nous avions prévu d'aller grimper à la Mature mais une fois sur le parking, il s'est mis à pleuvoir. Direction donc, comme souvent, l'espagne. Arrivés vers riglos, les mallos sont bouchés et on ne voit pas le haut du pison. Le ciel est plus clair vers l'est. Nous partirons donc vers la pena de aniès gravir 2 petites voies sympas. Pour la deuxième vers la gauche de la paroi, nous choisirons un peu au pif car il n'existe à ma connaissance pas de topos de ces nouvelles voies. Pour la notre, ça devait donner 6b,6c,5.

En tout cas, une journée bien sympa en compagnie de Robert avec qui je n'avais pas grimpé depuis un moment.

Pena de anies


Robert dans la 2ieme longueur de la 2ieme voie

le topo d'une nouvelle voie au pont lamary

voici le topo de la nouvelle voie que l'on a fini d'ouvrir mercredi dernier avec Bernard au pont lamary : "Narber fait du lazo". L'approche et le retour sont très rapide. Il est toujours dur d'être objectif lorsqu'on ouvre une voie mais je pense qu'elle est bien sympa, notamment à partir de L3. J'espère que les futurs répétiteurs (s'il y en a) l'apprécieront.

ordesa - voie "sisistrato"

A la 4ième tentative, j'ai enfin pu grimper une voie à ordesa cette année. Michel voulait une voie assez facile pour la reprise. A la lecture du topo, on se dirige donc vers la voie sisistrato au libro abierto, ouverte par Galvez et cie. Nous n'avions pas calculé que les cotations étaient largement sous évaluées (mention spéciale pour la 2ième longueur ( cotée 5c dans une cheminée déversée lisse) et l'avant dernière (cotée seulement 6a mais où se trouve le pas le plus obligatoire de la voie). On aura donc grimpé beaucoup plus qu'on s'y attendait et on a passé la journée en compagnie de 2 pyrénéistes espagnols très actifs et "muy sympaticos" : Juan Corcuera et Olatz (ils ont des blogs de montagne beaucoup mieux faits que le mien : "free think-free climb" et "apretar lo justo"; je vous invite à aller les regarder).*

La journée aura donc été très sympa et on aura bien rigolé (Michel, un peu moins dans les trois dernières longueurs, je ne sais pas pourquoi). La voie, quant à elle, est très belle, en très bon rocher mais demande de grimper plus qu'il n'y parait sur le topo.



Le libro abierto : la voie sisistrato suit plus ou moins la série de toit sur la droite



Olatz dans la 2ième longueur : 5c "Galvez"


Michel dans la troisième longueur avec le toit de soleil noir à l'arrière


Olatz et juan, tout sourire



La cordée précédente dans la longueur en 6c : des bacs et du gros devers; c'est comme à la visera à riglos.


Michel commence à craquer sur la fin du 6c


avant dernière longueur : remontée sur corde dans ce 6a d'avant la bombe

fin d'une ouverture au pont lamary

Aujourd'hui avec Bernard, nous sommes allés terminer l'ouverture d'une voie que nous avions commencé en juillet au pont lamary. Comme nous sommes les rois de la météo, aucun de nous n'avait bien entendu calculé que nous étions un des jours les plus chauds de l'année. Autant dire que la paroi étant orienté sud-est, nous avons cuit plus rapidement qu'une tranche de lomo sur une plancha. Nous avons cependant réussi à terminer la voie, finissant complètement déshydratés car nous avions laissé une bonne partie de notre eau à la voiture pour s'alléger.

Comme j'avais repéré la voie à l'arrache (15 min d'approche, c'est long!), la paroi est plus haute que ce que j'avais pensé initialement et la voie fait 6 longueurs ( A priori 7a,7a,7b, 6b+,7b+ et 6c). Elle est essentiellement en fissures et se prête donc très bien à l'assurage sur friends. Le rocher est globalement très bon, parfois excellent ( à l'exception du début de L2 qui est un peu sale et 3m en fin de L3).Je ferai un topo dans les prochains jours, quand j'aurai le temps. on a pris peu de photos car on s'est surtout occupé de grimper.

Le début de L4


Bernard me prend en photo dans la dernière longueur sur un joli mur

pena montanesa- voies petit bonbon et mona pancha

ce week end, pour la reprise de l'escalade, le temps n'était encore pas avec nous. Avec Michel Les orages annoncés nous ont à nouveau fait renoncer à Ordesa. Nous partons donc vers la pena montanesa, cette belle montagne que j'ai récemment découverte grace à jean mi. Le samedi, nous partirons vers une courte et jolie voie d'A Salvado, "petit bonbon"; les cotations annoncées sont parfois gentilles et le rocher est superbe. Du coup, nous terminrons la voie avant midi et finirons la journée en couennes à las dévotas.

Pour dimanche, je propose à Michel de grimper les nouvelles voies "serial driller" ou "ordesa en montanesa" mais le 6c+ obligatoire effraie michel pour la première et la seconde est au soleil dès le matin. on consulte donc en détail le topo au bar la "casa ambrosio" qui commence à devenir notre résidence secondaire. A la lecture de celui-ci, Michel tombe sur la voie évidente "Mona Pancha" qui parait superbe. Mes récents buts dans certaines des voies de cette face font qu'on prépare le matériel la veille, méticuleusement, comme si l'on partait gravir une grande face nord. Cette fois, nous n'aurons pas de problèmes particuliers, mis à part la pluie à la descente, car la voie est en bon rocher et roule bien. Nous ne sommes pas des rois de l'artif mais nous n'avons cependant pas compris où le crochet indiqué dans le topo peut servir pour gravir les passages en artificiel.



La face vue de loin : le rocher parait moyen alors qu'il est super beau.


La voie vue du bas


2 ième longueur


la suite


ça couine un peu dans le dernie 7a



Mona Pancha : la voie grimpe la ligne logique sous l'arche et franchit celle-ci en fin de voie


Michel au relais de L1, superbe.


Fin de L2


L3


A la sortie du dernier 7a explosif


Le village d'oncins, peu avant la pluie