Toujours en quête de nouveautés dans cette zone que j'ai beaucoup parcouru, j'ai eu l'occasion de grimper récemment 2 voies faciles réequipées il y a peu à Riglos, dans deux styles complètement différents avec 2 personnes en phase de reprise.
Tout d'abord, je suis allé grimpé la voie del taco au frechin avec Robert (parler de reprise avec lui n'est peut être pas le terme juste : pour pouvoir reprendre l'escalade, il faut déjà avoir commencé un jour...). Cette vieille voie a été réequipée il y a peu de temps avec de nombreux spits (avec l'accord des ouvreurs) et 3 nouvelles longueurs ont été rajoutées sur le haut pour arriver au sommet du Frechin. Comme je n'avais pas pris de topo et que les voies sont très proches à un moment, j'ai réussi à me gourer et on a fini par les 3 dernières longueurs de curucuchillo. La voie n'est pas majeure mais reste sympa (nul doute cependant qu'elle sera abondamment parcourue tant la combinaison de cotation facile et spits abondants est un gage de nombreuses répétitions). La combinaison qu'on a fait par erreur est peut être en fait la plus sympa parce que le bas de curucuhillo est très sinueux et le rocher des 3 dernières longueurs ouvertes au dessus de la voie del taco semble parfois moyen (on est descendu dedans).
Ce week end, Michel revenait aux affaires après son grave accident d'escalade. Je lui ai proposé un petit Zulu classique, histoire de se refaire un peu les bras. Mais, comme moi, il est souvent à la recherche de voies qui sortent de l'ordinaire. Il avait repéré qu'Oscar Palacios (el pirata) et un compagnon avaient rééquipé la voie de las fisuras au fire en remplaçant uniquement les burils existants par des spits. Comme ailleurs (au verdon par exemple), les voies en terrain d'aventure se font de plus en plus rares à Riglos car les voies sont souvent entièrement rééquipées sur goujons (en classique, il ne reste plus, de tête, que l'éperon sud-est du fire, la face nord du puro, la voie del silencio, le mango del cuchillo (et encore, on peut se passer de matériel pour cette dernière) plus, peut être helios au puro et les voies ravier que je n'ai pas parcourues). La voie est facile mais on l'a trouvée super sympa. La pose des friends, plus compliquée que dans le calcaire ou le granit (mais contrairement à ce qui est dit, il y a parfois des emplacements béton) allié à un caillou où il convient de tester un peu les prises plutôt que de suivre la magnésie (comme des prises dans une salle d'escalade) nécessite un peu de métier. Le tout fait que c'est le genre de voies où on grimpe plus avec sa tête qu'avec ses bras (Ok, je vois la question arriver : toi qui n'a ni tête, ni bras, comment fais-tu?). Pour améliorer encore la journée, on s'est retrouvé au pied avec les jeunes de la vallée d'aspe et leurs collègues qui venaient grimper les classiques autour. J'ai ainsi pu découvrir le gros avantage de la proximité des voies à riglos : on peut discuter tranquillement (et se chambrer) de relais à relais comme si on était au bar...
Robert dans la voie del taco au frechin
Voie de las fisuras au fire
L'assurage à l'époque, c'était l'imagination au pouvoir! un peu de cordelette coincé par un petit bout de cagette en bois; je crois que j'oserai même pas me pendre dessus... A quand un test de l'ENSA sur ce type de points?
On grimpe la voie la plus facile mais on se fait rattraper par les jeunes;
Laure à droite dans directa as cimas
Mélaine à gauche dans al andaluz
Pendant ce temps là, Damien se moque gentiment de nous...
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