Samedi, je m'incruste avec Damien et Louis. Ils proposent d'aller grimper sida vertical à la Tour. Ca tombe bien, je n'ai jamais grimpé cette pourtant grande classique (il est vrai qu'avant le rééquipement, il y avait moins de candidats). Le matin, Louis est malade. Je pars donc avec Damien avec qui je passerai une bien belle journée. La voie est super (et la compagnie encore plus). Attention tout de même, elle m'a semblé assez technique pour la cotation annoncée (je m'attendais à un peu plus facile). Un grand merci donc à Jean et Jean Michel pour le rééquipement qui a donné une nouvelle jeunesse à cette voie.
Dimanche, changement de décor : je pars avec Jean Mi terminer une ouverture commencée il y a bien longtemps. Je me rappelle être descendu de cette falaise, il y a quelques années en disant à Jean Michel qui l'avait repérée (et qui se demandait pourquoi il n'y avait pas de voie dans une telle face...) que je n'y remettrai jamais les pieds! c'est d'ailleurs l'unique fois (et ça le restera peut être) où j'ai refusé de partir en tête pour ouvrir une longueur. Depuis Jean Mi me reparlait régulièrement de cette falaise : au début, je croyais qu'il plaisantait mais son insistance commençait à me sembler suspecte au fil du temps. Et puis, au printemps dernier, il a enfin trouvé l'argument massue pour me convaincre d'y retourner. Il m'annonce qu'il ne réalisera plus aucune ouverture tant que cette voie ne sera pas terminée. Comme j'avais commencée à oublier le rocher parfois délicat et l'herbe raide, je me dis alors que le plus tôt serait le mieux (comme ça on ne m'en parlerait plus). Le D-day était donc ce dimanche et j'avoue avoir été surpris : il y a même quelques sections de la voie en très bon rocher. Que les amoureux du rocher de l'Oisans et de la chartreuse se rassurent : il reste encore de belles sections avec des vraies prises tiroirs qui restent dans les mains, ainsi que des bons rétablissements dans l'herbe. Comme tous les gouts sont dans la nature, on a enfin trouvé une voie pour les gens qui aiment ce genre de sensation (ma came à moi, c'est plutôt le beau caillou espagnol). Vous l'avez compris, malgré les cotations à priori gentilles, cette voie demande réellement un bonne expérience du terrain montagne et n'est pas à mettre entre toutes les mains, même si je dois avouer que je me suis parfois amusé à ouvrir certaines longueurs. Nul doute qu'elle connaitra une répétition dans 50 ans ou plus....
Face nord de la tour -sida
Le bas, assez technique
Damien en action
Le maître des lieux
La picarde
Le topo
L'accès vers le pic du midi de Bigorre
Grimper sous la benne et au pied du Gr10 : voilà l'endroit rêvé pour ceux qui veulent un moment de gloire...
Jean Mi regrimpe L1 et, sur mon insistance, rajoute un point d'entrée
L3, du caillou dans le plus pur style de l'Oisans ou de la chartreuse...
L4, un joli dièdre pour finir (mais bien de l'herbe en dessous)
L5 : malgré les apparences, la plus belle (la seule?) longueur de la voie
Fin de voie
Sur l'autre versant, c'est tout vert (par contre, on voit bien le Gr10 par où on est monté)
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire