J'avais repéré cet été, lorsqu'on avait fait avec Fabrice la voie Aquim le berbère à Gourette, de jolies cannelures sur la gauche de cette voie. On s'était décidé à aller les voir il y a 3 semaines et on les avait rejoint après quelques péripéties... Elles s'étaient avérées beaucoup plus couchées qu'on ne le pensait au départ.
Hier matin, il pleut sur Gourette : on s'est donc dit qu'on allait terminer la voie... On monte au pied sous la pluie mais les fortes rafales de vent se chargent de sécher la face rapidement. Comme la deuxième longueur, qu'on avait déjà ouverte, est visiblement plus dure que le reste de la voie, on se décide à l'équiper entièrement en remontant (au cas où il y aurait des répétiteurs). Fabrice est en effet persuadé qu'il y a toujours des candidats pour répéter des voies faciles. Moi, j'en suis moins sûr : avec les salles d'escalade, les gens qui se mettent à la montagne préfèrent faire des voies un peu plus dures en 6a ou 6b mais entièrement équipées. On verra bien qui de nous deux a raison. Une fois rejoint les belles cannelures, on les suivra jusqu'à la jonction avec l'arête du pilier est.
En tout cas, c'était une journée sympa à grimper entre les rafales de vent (très, très fortes hier).
Toujours des bons topos merdiques... (n'est pas dessinateur qui veut)
La tonique de la voie : de belles dalles, mais assez couchées
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Le rappel aux 3/4 de la voie : on a hésité à continuer par le haut par une longueur plus dure qui aurait rejoint Aquim le berbère
Toujours des cannelures mais c'est de plus en plus plat...
samedi 19 octobre 2013
vendredi 18 octobre 2013
Pena de Sin - topo Itinérance actualisé
Albert Salvado et ses amis ont été répéter la voie Itinérance à la Pena de Sin le week end dernier. Il a mis un mot sympa sur le blog (http://jeanpierrerio.blogspot.fr/2013/10/le-topo-ditinerance-la-pena-de-sin.html). Il a notamment libéré le passage en A2 que je pensais beaucoup plus dur(7a+). Ci-dessous, donc, le topo réactualisé par Jean en tenant compte de ses remarques :
Plus généralement, faites-nous part de vos remarques lorsque vous répétez une voie récemment ouverte (même si vous avez trouvé ça nul) : on est preneur!
Plus généralement, faites-nous part de vos remarques lorsque vous répétez une voie récemment ouverte (même si vous avez trouvé ça nul) : on est preneur!
lundi 7 octobre 2013
Pic d'Estremère - voie "Le grand duc"
Hier, nous voulions terminer avec Fabrice et Louis, la voie que nous avions commencé à Gourette le we précédent. Lorsque nous arrivons, après 3 jours de pluie et des températures en forte baisse, tout est à nouveau trempé mais les nuages et le froid ambiant empêchent les faces de sécher. Nous repartons donc au bar à la recherche d'un plan B. Nous décidons de tenter d'aller grimper la voie "le grand duc" au pic d'Estremère. Malgré la brume et le froid persistant, les coulées dans la voie, Louis se motive à attaquer (alors que je me réserve la dernière longueur). Il se fait un peu peur sur un passage mouillé un peu expo au dessus d'un spit mais s'en sortira globalement très bien. Plus haut, le soleil apparait enfin mais, comme il faut toujours qu'il se passe quelque chose avec nous, on part trop à gauche dans la troisième longueur et on finit au sommet dans des pentes d'herbe...
Qu'à cela ne tienne : on trouve le relais de sortie de la voie, on redescend en rappel et on tire la corde (comme j'ai quand même pas une éthique au dessus de tout soupçon et que j'étais bien tenté, j'ai posé les dégaines à la descente...). La dernière longueur en 7a+ s'avèrera très belle et ne nous fera pas regretter d'être redescendu.
La face pendant l'approche, mouillée et dans la brume : il faut y croire...
Louis à l'attaque dans le mouillé, pendant qu'on se gèle
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A la sortie du 7a+
Qu'à cela ne tienne : on trouve le relais de sortie de la voie, on redescend en rappel et on tire la corde (comme j'ai quand même pas une éthique au dessus de tout soupçon et que j'étais bien tenté, j'ai posé les dégaines à la descente...). La dernière longueur en 7a+ s'avèrera très belle et ne nous fera pas regretter d'être redescendu.
La face pendant l'approche, mouillée et dans la brume : il faut y croire...
Louis à l'attaque dans le mouillé, pendant qu'on se gèle
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A la sortie du 7a+
vendredi 4 octobre 2013
le topo d'Itinérance à la Pena de Sin
Jean a raison : je me plains que personne ne répète les voies que j'ouvre et je ne fais aucun effort pour les mettre en valeur (mes topos sont en général merdiques et les photos que je diffuse ne sont pas beaucoup mieux). Il a donc réalisé un joli topo (que je diffuse ci-dessous) et je rajoute quelques photos de la voie : elle en vaut le coup!
Sinon, se faire donner des conseils en communication par un ariégeois, ça fait peur (c'est quand même eux qui ont inventé le slogan "Ariège, terre courage" qui est sensé donner envie aux gens de venir visiter leur coin) : je suis tombé bien bas...
Le topo
Quelques photos de la voie
Sinon, se faire donner des conseils en communication par un ariégeois, ça fait peur (c'est quand même eux qui ont inventé le slogan "Ariège, terre courage" qui est sensé donner envie aux gens de venir visiter leur coin) : je suis tombé bien bas...
Le topo
Quelques photos de la voie
jeudi 3 octobre 2013
Fin d'ouverture - Pena de Sin - Itinérance
Il y a 15 jours, nous n'avions pas réussi à sortir à la journée de la voie que nous avions attaqué avant l'été puisqu'il nous manquait une grande longueur. C'est chose faite depuis hier et, comme pratiquement l'ensemble de la voie, celle-ci se sera avérée superbe avec notamment de magnifiques dalles compactes pleines de bonnes surprises en sortie.
Une très jolie voie, donc dans du caillou superbe. Pourtant, le coin n'étant pas trop à la mode, elle attendra peut être un moment des répétiteurs...
Le topo
La quiche que vous lisez en ce moment au début de la dernière longueur (je suis beau, hein...)
Rétablissement avant de partir sur des dalles magnifiques
Jean fait le beau avec une plume de vautour à la sortie de la voie
Descente sur le GR avec vue sur Serbeto
Une très jolie voie, donc dans du caillou superbe. Pourtant, le coin n'étant pas trop à la mode, elle attendra peut être un moment des répétiteurs...
Le topo
La quiche que vous lisez en ce moment au début de la dernière longueur (je suis beau, hein...)
Rétablissement avant de partir sur des dalles magnifiques
Jean fait le beau avec une plume de vautour à la sortie de la voie
Descente sur le GR avec vue sur Serbeto
dimanche 29 septembre 2013
Les pieds nickelés à Gourette...
Après avoir un temps envisagé d'aller à Ordesa, on se branche avec Fabrice pour aller continuer la voie qu'on avait commencé ce printemps au penpenus à la montanesa. Comme le temps est très incertain, Fabrice me propose d'aller plutôt ouvrir à Gourette, plus proche de la maison. Voilà pourquoi j'aime bien ce mec : lorsqu'on avait gravi Aquim le berbère, j'avais repéré de belles cannelures vierges sur la gauche de cette voie. J'avais proposé à Fabrice d'aller les voir de plus près mais, devant son refus ferme et définitif, j'avais remisé le projet à la case "A aller voir dans un futur lointain". 15 jours après, Fabrice a totalement changé d'avis au point d'être chaud patate pour aller les grimper...
Le matin, lorsqu'on arrive à Laruns, il pleut sur Gourette. On prend plusieurs cafés en attendant de voir comment le temps évolue... On part enfin mais tout est trempé partout. On s'approche doucement en se disant que ça va vite sécher, ce qui sera le cas.
J'attaque la première longueur au milieu des coulées qui n'ont pas encore séchées. Fabrice me rejoint et démarre la deuxième longueur, probablement la plus dure. Après avoir mis quelques spits, il part sur des dalles et pose 3 mauvais micro-friends avant un rétablissement. Il vole, arrache les 3 friends, rebondit sur la seule zone d'herbe de la paroi et se retrouve suspendu tête en bas à 2 mètres de la vire du relais... Pas de bobos mais le gus est bien secoué.Je prends le relais et pose un spit à l'endroit où Fabrice s'est réché et fait tomber le perfo : celui-ci est retenu par la corde mais la batterie sort de son logement pour aller rebondir jusqu'au pierrier en contrebas : ça continue fort...
Comme on avait pris un perfo léger avec peu d'autonomie, on avait heureusement une batterie de rechange. Je continue donc la longueur, assez soutenue jusqu'au relais. Fabrice continue par une grande troisième longueur sur les belles dalles faciles et sculptées. Au moment de le rejoindre, je fais tomber un chausson... (ce grand classique ne m'était encore jamais arrivé) Je le rejoins donc tant bien que mal avec un pied nu et, juste au moment où je me dis que ça va être compliqué de continuer, la 2ième batterie du perfo se vide. Il faudra revenir. On redescend donc, à la recherche des objets qu'on a éparpillé partout... On retrouve la batterie (qui marche encore!) mais pas le chausson. Le gros point positif, c'est qu'on aura au moins évité la pluie qui s'est mise à bien tomber vite après le retour à la voiture.
Les dalles à gauche d'Aquim le berbère vues depuis la voiture au retour
Fin de première longueur
Fabrice au début de L2, juste avant de se prendre un gros plomb
Fin de L2
Le matin, lorsqu'on arrive à Laruns, il pleut sur Gourette. On prend plusieurs cafés en attendant de voir comment le temps évolue... On part enfin mais tout est trempé partout. On s'approche doucement en se disant que ça va vite sécher, ce qui sera le cas.
J'attaque la première longueur au milieu des coulées qui n'ont pas encore séchées. Fabrice me rejoint et démarre la deuxième longueur, probablement la plus dure. Après avoir mis quelques spits, il part sur des dalles et pose 3 mauvais micro-friends avant un rétablissement. Il vole, arrache les 3 friends, rebondit sur la seule zone d'herbe de la paroi et se retrouve suspendu tête en bas à 2 mètres de la vire du relais... Pas de bobos mais le gus est bien secoué.Je prends le relais et pose un spit à l'endroit où Fabrice s'est réché et fait tomber le perfo : celui-ci est retenu par la corde mais la batterie sort de son logement pour aller rebondir jusqu'au pierrier en contrebas : ça continue fort...
Comme on avait pris un perfo léger avec peu d'autonomie, on avait heureusement une batterie de rechange. Je continue donc la longueur, assez soutenue jusqu'au relais. Fabrice continue par une grande troisième longueur sur les belles dalles faciles et sculptées. Au moment de le rejoindre, je fais tomber un chausson... (ce grand classique ne m'était encore jamais arrivé) Je le rejoins donc tant bien que mal avec un pied nu et, juste au moment où je me dis que ça va être compliqué de continuer, la 2ième batterie du perfo se vide. Il faudra revenir. On redescend donc, à la recherche des objets qu'on a éparpillé partout... On retrouve la batterie (qui marche encore!) mais pas le chausson. Le gros point positif, c'est qu'on aura au moins évité la pluie qui s'est mise à bien tomber vite après le retour à la voiture.
Les dalles à gauche d'Aquim le berbère vues depuis la voiture au retour
Fin de première longueur
Fabrice au début de L2, juste avant de se prendre un gros plomb
Fin de L2
lundi 23 septembre 2013
Pène d'Udapet - le retour du moudjahidin
Ce week end, le temps était super donc, évidemment, je n'étais pas dispo. Je suis pourtant arrivé à me libérer à la journée le dimanche. On est donc parti, avec Jakes et Louis, grimper "le retour du moudjahidin" au Pène d'Udapet que nous avions ouvert il y a un moment avec Gérard. Comme pratiquement personne ne va refaire cette voie, autant y aller nous! Comme j'avais encore un repas la veille, on s'est donné rendez vous assez tard. Sur place, Louis se rend compte qu'il a oublié ses chaussures : 1/2h de plus de perdu. Pour avoir le temps de terminer la voie, on doit donc éviter les 2 premières longueurs par une rampe herbeuse : ça commence fort! La suite se déroulera sans problèmes malgré la chaleur ambiante.
J'avoue que j'ai du mal à comprendre pourquoi cette voie n'est pas répétée : On avait délibérément choisi avec Gerard de laisser pas mal de matériel en place. Il y a du coup finalement assez peu de friends à poser. De plus, le rocher est très beau (la 2ième partie sur l'aiguille vaut vraiment le détour) et les cotations assez souvent gentilles.
Le Pène d'Udapet et son aiguille
Louis arrive sur le premier pic
1ere longueur sur l'aiguille
Plus haut
Une jolie longueur en dalle, typée mature
fin de voie par une très belle longueur sur des cannelures (plutôt 6c/+ que 7a en fait)
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