dimanche 20 mai 2012

un long week end de grimpe malgré une météo capricieuse...: pène d'udapet, pena montanesa, bielsa et arudy

Avec ce pont de l'ascension, je disposais d'un long week end de libre pour aller grimper. 5 jours, c'est déjà des vacances et ça n'arrive pas si souvent : il fallait donc en profiter. J'avais prévu quelques projets d'envergure mais une météo instable n'aura pas permis la réalisation de ceux-ci. J'aurai quand même pas mal grimpé et je finis avec les bras bien cuits.

Mercredi : le temps est annoncé au beau. J'en profite pour aider Gérard à finir d'équiper une voie qu'on avait commencé l'an dernier au pène d'udapet. La fin de la voie sur l'aiguille d'udapet est superbe. Malheureusement, la première partie avant les rappels est plus herbeuse et il faut déjà arriver jusqu'à l'aiguille. Le soir, Olivier me rejoint par le bus à Etsaut. Il ne connait pas la grimpe à la pena montanesa et semble bien motivé.

Jeudi : la météo est annoncée instable jusqu'à dimanche et l'objectif majeur du week end, qui était de répéter une des voies difficiles du pilier de sobrarbe, est déjà à l'eau. J'apprends incidemment qu'Olivier est initiateur randonnée au caf. "Toi, mon coco, si t'aimes marcher (et surtout porter...), ça va être ta fête!". Je lui propose donc d'aller essayer d'ouvrir une ligne que j'ai repéré au penpenus. En cas d'orage, il est en effet plus facile de descendre avec un perfo... On prend bien notre temps pour se préparer et pour monter. L'approche est bien longue... Arrivés sur place, la ligne s'avère compliquée (ou trop difficile pour nous) et il faudrait qu'on équipe en artif un spit tous les 2 mètres. On laisse donc tomber. Puisqu'on a le perfo, on arpente donc la paroi à la recherche d'une ligne de faiblesse à grimper et on la trouve sur le pilier situé sur la droite de la paroi du penpenus. 12h30, l'orage arrive sur Ainsa : il est donc temps de démarrer notre ouverture! Heureusement, la voie s'avèrera courte et facile et malgré quelques gouttes dans la voie et un petit d'orage en descendant, on arrivera les vêtements secs à la voiture. En ce qui concerne la voie, le rocher est bon, sauf dans une section en fin de L2 (on a d'ailleurs posé un spit pour grimper, comme à l'ouverture, sur un joli mur prisu plutôt qu'au plus facile dans du terrain délité). Pour les puristes, j'ai également posé un spit pas obligatoire dans L1, 2m sous le relais (je comptais initialement installer le relais plus bas mais l'emplacement était inconfortable) et dans L3, pour que les gens grimpent la longueur en libre (pose d'un friend possible mais difficile à mettre dans le mouvement sur un pas dur).

Vendredi : Après les orages de la nuit, la pena montanesa est dans un épais brouillard humide. On décide donc d'aller faire de la couenne. Olivier a une super idée.
"Tu connais la falaise de Révilla? Il parait que c'est super!"
"oui, j'en ai entendu parler mais on a pas de topo et on sait pas où c'est"
"T'inquiètes, il parait que c'est évident et, comme c'est une falaise à la mode, il y aura sûrement des grimpeurs sur place pour nous indiquer les lignes."
Arrivés sur Tella, on est toujours dans le crachin et on ne voit pas à plus de 50m. On commence légèrement à s'inquiéter. 1h30 plus tard, on a toujours pas vu de falaise vers révilla (il est vrai que même si elle est située 30m au dessus de la route, on ne voyait rien et on l'aurait raté). Malgré une dernière tentative desespérée à la recherche de renseignements auprès de canyoneurs, il faut se rendre à l'évidence, c'est le but! On part donc se fumer les bras à la falaise de Bielsa. Comme au penpenus la veille, on a eu les yeux plus gros que le ventre et, toujours sans topo, on grimpe sur les bordures de la falaise (Il y a déjà des 7a superbes). Olivier fait un essai infructueux dans les voies du toit et ça me casse le moral. On plie les gaulles et on repart à la montanesa!

Samedi : toutes les météos sont formelles. Il y aura de fortes pluies l'après midi. On choisit donc d'aller ouvrir une voie courte sur l'éperon qui borde la falaise de las golondrinas pour être rentrés à midi. Evidemment le temps restera au beau toute la journée! La voie s'avèrera très facile et jolie sur un éperon gazeux où le rocher est d'une adhérence exceptionnelle. Il y a malheureusement aussi quelques blocs instables en 2ième longueur et la voie est donc typée un peu "montagne". Je ramène olivier sur Aragnouet, où il reste avec des copains.

Dimanche : n'ayant trouvé personne pour aller grimper à Riglos, je pars à la fonderie à Arudy avec Michel mais les bras rendent vite l'âme dans ce méga dévers. Il commence à être temps de se reposer un peu!


Mercredi : Gérard dans la dernière longueur de la voie au pène d'udapet

Jeudi : ouverture d'une voie facile au penpenus.

La voie démarre dans le dièdre évident ci dessous (non visible sur la photo précédente)

Olivier en fin de L1

Puis, au début de L2

Fin de voie

Vendredi : Bielsa

Samedi : éperon ouest de golondrinas

Olivier dans L1 : du beau caillou malgré la photo






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