Je n'ai trouvé personne ce week end pour aller grimper à la Pena Forato et sa paroi de 800m alors que je pense que c'était bon (soit disant parce qu'il n'y avait pas d'infos sur internet, alors que c'est un coin où les infos sont très rares... Pour ma part, il y a bien longtemps que j'ai appris à ne pas écouter les "on dit" ( qui disaient aussi que le Maria Luisa ne serait pas bon) et à ne me fier qu'à mon opinion et à aller voir, quitte à me tromper et à buter (mais ça fait aussi parti du jeu)). Je me suis donc rabattu sur la zone de la Telera après un samedi en couennes.
Pour éviter la foule, mais aussi parce que je trouve que c'est au fond de la zone de la telera que se situent une grosse partie des plus belles goulottes de cette chaine (notamment la goulotte du croissant qui fait parti, à mon sens, des top 3 du coin), je propose à l'incombustible Robert (toujours prêt à tenter, et donc à buter...) d'aller faire notre petit pèlerinage annuel vers le Pabellon. La voie Maria Luisa, que je n'ai pas encore gravie, me tente. Fabrice et Louis se joignent à nous, sans grande conviction, mais ne pourront finalement nous accompagner pour un problème de voiture au petit matin.
L'approche est toujours aussi longue (3h, c'est le tarif de base pour rejoindre les goulottes du coin) mais la voie s'avèrera (au grand soulagement du vieux) en très bonnes conditions.
Fait exceptionnel pour le coin, on aura même une sympathique cordée devant nous (Un guide espagnol et son collègue), ce qui nous évitera d'avoir à tracer dans les portions neigeuses.
Au niveau conditions, le plaquage de départ de l'abraxas est formé mais j'ai quelques doutes sur la consistance de la neige (Pas de traces de tentative. Dans l'état actuel, ça ne protège pas sur les 20 premiers mètres), la goulotte du croissant ne parait pas si mal de visu (mais il n'y avait pas de traces de passages). Quelques traces, par contre, se dirigeaient vers la Pena Retona ...
Le couloir de descente à gauche (pacines), le Maria luisa au centre et l'abraxas à droite
Lever de soleil sur la telera
C'est encore loin? Beh oui...
Robert sort du 1er resssaut
Je fais le beau au pied de la longueur la plus jolie
D'autres ressauts intéressants
Robert tape la tchatche avec le guide espagnol sympa qu'on a rattrapé en haut de la voie
lundi 17 mars 2014
jeudi 13 mars 2014
Ski - Garganta del borau et collaradeta
Alors que les (pseudo) copains ont choisi de monter au 3ième étage à Gavarnie, un des seuls jours où je n'étais pas dispo (merci les gars!), je me retrouve à faire du (bon) ski au lieu de profiter des dernières cartouches de la saison pour faire de l'alpinisme.
Ce week end, après un but en goulotte (pour changer), on est parti à la Garganta del borau, joli sommet que l'on voit de loin depuis la vallée d'Aspe mais où personne parmi les 4 personnes composant le groupe n'était encore monté (alors que nous étions tous montés plusieurs fois au pic d'Aspe tout proche).
Ce mercredi, on est parti à la collaradeta pour changer de la collarada mais on avait juste oublié que lorsque la piste n'est pas déneigée assez haut, l'accès est interminable : ce qui m'aura donné l'occasion de râler à de nombreuses reprises et de me faire chambrer par mes petits camarades (notamment par la larrandaburu's family).
Du bon ski de printemps donc, mais comme je l'ai dit à plusieurs reprises, ça reste pour moi une activité de "has been" (il n'y a qu'à voir la moyenne d'age de ce mercredi),très conviviale quand même, quand je ne peux pas pratiquer l'alpi.
Riguelo et mallo lecherin
Garganta del borau
Au sommet, Louis joue à Fantomas
La piste interminable pour monter à la collaradeta
Ca parait loin depuis la voiture mais pas de doute, ça l'est
Vue de la collarada depuis la collaradeta
Robert à mach3
Les petits verres pour ceux qui boivent du champomy et les grands pour ceux qui tiennent l'alcool!
Ce week end, après un but en goulotte (pour changer), on est parti à la Garganta del borau, joli sommet que l'on voit de loin depuis la vallée d'Aspe mais où personne parmi les 4 personnes composant le groupe n'était encore monté (alors que nous étions tous montés plusieurs fois au pic d'Aspe tout proche).
Ce mercredi, on est parti à la collaradeta pour changer de la collarada mais on avait juste oublié que lorsque la piste n'est pas déneigée assez haut, l'accès est interminable : ce qui m'aura donné l'occasion de râler à de nombreuses reprises et de me faire chambrer par mes petits camarades (notamment par la larrandaburu's family).
Du bon ski de printemps donc, mais comme je l'ai dit à plusieurs reprises, ça reste pour moi une activité de "has been" (il n'y a qu'à voir la moyenne d'age de ce mercredi),très conviviale quand même, quand je ne peux pas pratiquer l'alpi.
Riguelo et mallo lecherin
Garganta del borau
Au sommet, Louis joue à Fantomas
La piste interminable pour monter à la collaradeta
Ca parait loin depuis la voiture mais pas de doute, ça l'est
Vue de la collarada depuis la collaradeta
Robert à mach3
Les petits verres pour ceux qui boivent du champomy et les grands pour ceux qui tiennent l'alcool!
lundi 3 mars 2014
Riglos- Doctor infierno et une nouvelle voie à Aguero "Six Maximum"
Mercredi, comme d'habitude quand il fait mauvais chez nous, on est parti à Riglos avec Bernard. Mais, lorsqu'on est arrivé, il y avait de la neige en haut des mallos, du vent assez fort et quelques gouttes de pluie. On a logiquement opté pour une voie courte (mais assez bloc), "doctor Infierno" que curieusement je n'avais pas encore gravi. La magie de Riglos aura encore eu lieue parce qu'on aura même pas eu froid et on aura fini la journée en faisant des couennes.
Hier, nous sommes partis à Aguero pour ouvrir une voie. Nous avions fait une tentative il y a quelques semaines avec Louis et Fabrice mais ce dernier était tombé et s'était fait mal à la cheville quelques mètres seulement après être parti en tête( De toute façon ça change rien diront ceux qui le connaissent: son slogan en escalade a toujours été "les pieds c'est pour les pédés" (de même qu'il a toujours considéré "la peur comme une concept propre aux faibles et aux fiotes")). J'avais alors récupéré le matériel, fini la longueur et on avait plié les gaules. Fabrice s'étant(apparemment )rétabli, on avait prévu de refaire une tentative mais Fabrice n'a pu venir au dernier moment, terrassé par de terribles douleurs au dos. On est donc parti sans lui.
La journée se sera déroulée sans problème, sauf qu'on était à l'ombre le matin et, au moment où on allait voir apparaitre le soleil, les nuages l'ont devancé : on est donc resté à l'ombre toute la journée. Cette voie étant vraiment maudite pour notre fabrice S. national (ou pour les moins intimes f. six) , je souhaitais trouver un nom de voie qui s'y rapportait.
En descendant, je demande à Louis
-"combien tu penses qu'il a grimpé de mètres dans la voie le fafa?"
-"Six Maximum"....Le nom de la voie était trouvé...
Pas de photos de la journée d'hier pour cause d'oubli d'appareil photo.
Doctor infierno à Riglos
Bernard, un peu à la peine ce jour
Le topo d'une nouvelle voie a Aguero
La face sous un autre angle avec le mythique éperon du vent au premier plan
Ma seule photo de la voie, lors de la première tentative : J'ai terminé la longueur de Fabrice et Louis me rejoint au relais
Hier, nous sommes partis à Aguero pour ouvrir une voie. Nous avions fait une tentative il y a quelques semaines avec Louis et Fabrice mais ce dernier était tombé et s'était fait mal à la cheville quelques mètres seulement après être parti en tête( De toute façon ça change rien diront ceux qui le connaissent: son slogan en escalade a toujours été "les pieds c'est pour les pédés" (de même qu'il a toujours considéré "la peur comme une concept propre aux faibles et aux fiotes")). J'avais alors récupéré le matériel, fini la longueur et on avait plié les gaules. Fabrice s'étant(apparemment )rétabli, on avait prévu de refaire une tentative mais Fabrice n'a pu venir au dernier moment, terrassé par de terribles douleurs au dos. On est donc parti sans lui.
La journée se sera déroulée sans problème, sauf qu'on était à l'ombre le matin et, au moment où on allait voir apparaitre le soleil, les nuages l'ont devancé : on est donc resté à l'ombre toute la journée. Cette voie étant vraiment maudite pour notre fabrice S. national (ou pour les moins intimes f. six) , je souhaitais trouver un nom de voie qui s'y rapportait.
En descendant, je demande à Louis
-"combien tu penses qu'il a grimpé de mètres dans la voie le fafa?"
-"Six Maximum"....Le nom de la voie était trouvé...
Pas de photos de la journée d'hier pour cause d'oubli d'appareil photo.
Doctor infierno à Riglos
Bernard, un peu à la peine ce jour
Le topo d'une nouvelle voie a Aguero
La face sous un autre angle avec le mythique éperon du vent au premier plan
Ma seule photo de la voie, lors de la première tentative : J'ai terminé la longueur de Fabrice et Louis me rejoint au relais
lundi 24 février 2014
Soum de Canaus - couloir nord est
Ce dimanche, nous sommes partis avec Fabrice dans la zone de Gavarnie au Soum de canaus. on avait en tête quelques projets plutôt incertains; du coup, on a décidé de jouer la sécurité parce qu'on avait des infos sur ce couloir qui était en très bonnes conditions. Il l'est tellement qu'on est reparti avec un sentiment finalement assez mitigé, comme si on avait presque pas grimpé. La cotation du mousel (course 7.17) en TD- est, dans ces conditions, très surestimée : Ca correspond à du D maximum.
Ainsi vont les conditions en montagne; en début de semaine, j'ai fait un couloir à peine un peu plus dur sur le papier où j'ai du quand même forcer et là, je rentre avec l'impression d'avoir fait de la marche...
On est rentré à la voiture avant 1h de l'après midi. On est donc parti faire une balade en compagnie de Jean Michel (qui a fait ce couloir ainsi que celui de gauche en solo ce jour) au cirque qui, de loin, ne parait finalement pas si mal (surtout pour les étages 2 et3). Puis Fabrice, qui avait mal au dos, a gentiment accepté de faire "la chica gri-gri", comme on dit, au site de couenne du château de Luz.
Le couloir
Fabrice à la sortie du seul ressaut où on a fait une longueur (et encore parce qu'on avait du matériel)
De belles stalactites
Fabrice fait le beau sur l'arête. Comme ça, de loin, on dirait vraiment un alpiniste...
Le cirque lors d'une balade après la course
Ainsi vont les conditions en montagne; en début de semaine, j'ai fait un couloir à peine un peu plus dur sur le papier où j'ai du quand même forcer et là, je rentre avec l'impression d'avoir fait de la marche...
On est rentré à la voiture avant 1h de l'après midi. On est donc parti faire une balade en compagnie de Jean Michel (qui a fait ce couloir ainsi que celui de gauche en solo ce jour) au cirque qui, de loin, ne parait finalement pas si mal (surtout pour les étages 2 et3). Puis Fabrice, qui avait mal au dos, a gentiment accepté de faire "la chica gri-gri", comme on dit, au site de couenne du château de Luz.
Le couloir
Fabrice à la sortie du seul ressaut où on a fait une longueur (et encore parce qu'on avait du matériel)
De belles stalactites
Fabrice fait le beau sur l'arête. Comme ça, de loin, on dirait vraiment un alpiniste...
Le cirque lors d'une balade après la course
mercredi 19 février 2014
Pas mal de ski de randonnée, un peu d'alpinisme au pic des valettes et d'escalade à coll de nargo
Après plusieurs sorties de ski de rando vers la vallée d'Aspe, je dispose de 4 jours de libre pour bouger. Ca fait juste pour partir dans les alpes et les conditions dans le coin ne sont pas au top. J'appelle l'ancêtre et lui propose d'aller voir les Pyrénées Orientales. Nous qui avons toujours l'impression que les Pyrénées s'arrêtent à Luchon, ça nous fera du bien de voir autre chose. De toute façon, je sais bien que quand on part avec Robert, on passe souvent plus de temps au bar qu'en montagne. On coupe le long trajet par une petite journée couenne.
Le lendemain matin, on monte vers la zone de Porte Puymorens et la galère commence. Une mince pellicule de glace recouvre la route et il y a des voitures en vrac un peu partout. On est obligé de chainer et on arrive bien tard. On se résoud à faire du ski de rando pour profiter de la poudreuse et découvrir le secteur. On part sur 2 sommets du coin qui doivent probablement être classiques (la serra de lloses et le pic de Querforc).
Puisqu'on est dans le coin, on part manger au Pas de la case en Andorre, ce qui nous donnera l'occasion de côtoyer un autre monde. Une longue mais néanmoins sympathique discussion avec la table voisine nous en fera prendre conscience. Après nous avoir expliqué les vertus des hôtels 4 étoiles avec parking chauffé pour les voitures, hammams et autres esthéticiennes, notre voisin de table (truffé de chaines en or et autres rollex) conclura la soirée par un définitif "moi, ma passion c'est de faire du pognon...".
Après une nuit pas si fraiche dans la voiture, en bons feignants, on attend l'ouverture des remontées mécaniques pour aller faire de l'alpi. La station de Porte Puymorens a en effet des points communs avec notre proche station de Gourette. On peut y faire de l'alpi en allant boire le café au bar le matin. Quand on aperçoit la face du pic des valettes, notre idée d'aller faire le dièdre tombe à l'eau. Il semble complètement sec. Par contre l'esthétique goulotte de la virgule nous attire. Très présomptueux, je me dis en voyant la ligne qu'on sera tôt au bar pour boire des bières. En fait, l'affaire nous prendra la journée. Dès la montée du cône de neige, les choses se gâtent. On s'enfonce de plus en plus... Heureusement, Robert, qui ne souhaite plus grimper en tête depuis des années, reste toujours vaillant pour faire la trace : Tout ce qui me plait. On se relaye mais la fin avant la partie technique est un véritable calvaire car on s'enfonce parfois jusqu'à la taille. Après une première longueur facile, les choses se compliquent. Il faut franchir un bloc coincé, passage le plus difficile de la voie. Mais pour atteindre celui-ci, il faut dégager un énorme bouchon de neige pulvérulente bien vertical. Grimper avec des nomics, c'est bien mais il n'y a pas de pane pour dégager la neige. Heureusement, Robert a emmené un petit piolet en 3ième main avec une pane qui me permettra d'engager une longue séance de BTP. Après un très long moment et une très grosse débauche d'énergie, je parviens à franchir l'obstacle. La longueur du dessus parait débonnaire vu d'en dessous mais une fois dedans, c'est une autre histoire. Il y a très peu de pieds ou poser les crampons et la franchir me demandera beaucoup de concentration et d'énergie. Au dessus, heureusement, c'est plus facile. A la descente, le brassage reprend et on doit se dépêcher pour arriver avant la nuit à la voiture (Robert n'a pas pris de frontale)!
Vu les conditions et sachant qu'une petite dépression arrive dans la zone le lendemain, on décide de partir en Espagne faire du rocher. Aucun de nous deux, ne connait le coin du Coll de Nargo mais j'en ai eu de bons échos. Après un bon plato combinado cette fois dans un bar typique, au milieu de catalans déchainés (Il y a Manchester-Barcelone en foot à la télé et les choses tournent bien pour les locaux...), on trouve facilement la zone. On gravira le lendemain 2 petites voies à la paroi de Grau sur un rocher magnifique, aussi beau que celui des plus belles voies que j'ai pu grimper au verdon (mais sans l'ampleur évidemment) avant de rentrer bien content de notre petit séjour.
vallée d'aspe- La cabanne de boué sous la neige
Porte Puymorens-Vers la serra de lloses
Descente en poudre
A la descente du pic de Querforc
Pic des valettes
1ere longueur du couloir de la virgule
Fin de voie
Paroi de Grau
Un grand bavard dans la voie "gran bavar"
Du rocher verdonesque dans la voie "no t'ho perdis". Ca n'a pas été le cas pour nous car on est pas sûr d'être allé dans la bonne voie
lundi 3 février 2014
ski - Punta del puerto
Je me rappelle avoir bien rigolé lorsque début novembre, Fabrice, le plus sérieusement du monde, m'a annoncé un hiver très long et très rigoureux avec de l'air froid venu de sibérie et une théorie fumeuse sur le gulf Stream qui se refroidirait à cause du dégel en antartique (Très féru de météo, il m'avait également annoncé que l'été dernier serait pourri alors que le temps s'était maintenu au beau pendant 2 mois ). Je m'étais alors immédiatement dit qu'il était temps que j'aille ressemeler mes chaussons car ils risquaient de servir cet hiver. Je ne m'étais pas trompé. Je n'ai jamais autant grimpé en rocher l'hiver que ce dernier mois de janvier : beaucoup de couennes et un nouveau début d'ouverture à Aguero malheureusement vite avorté à cause d'une mauvaise chute de mon pseudo-météorologue attitré.
Hier, je suis parti avec la Larrandaburu's team (Robert et sa chef Mertxe) avec du matériel digne d'une expédition en artique. Le matériel de ski de rando classique mais aussi du matériel d'escalade, des cordes et des habits pour tous types de conditions. Ne manquait plus que le fusil pour les ours polaires. Heureusement que nous n'étions que 3 parce que, sinon, nous aurions du louer un bus Lechardoy pour transporter tout notre matériel. Finalement à Sabinianigo, la neige sur le bord de la route et le temps ne semblant pas trop mauvais vers la Tendenera nous font mettre le clignotant à gauche en direction de Panticosa. Je propose alors plusieurs sommets non classiques qui me semblent skiables dans la zone mais il est toujours compliqué de changer les habitudes des personnes âgées... Nous nous retrouvons donc classiquement aux Banos en direction des fréquentés Bacias et Brazato. Au bout d'un moment, une trace part vers la gauche vers un vallon que nous ne connaissons pas. Pour une fois, mes collègues ont moins peur de l'inconnu ( c'est sûr que,dès qu'il y a une trace de faite, le 4ième age est de suite plus entreprenant...). Les traces, faites par un sympathique groupe de Pampelune(merci à eux), nous mèneront à la Punta del puerto, pour une descente bien sympa (surtout sur le haut).
Au retour, comme il faut profiter des rares jours de beau temps et qu'il nous reste 2-3 heures avant la nuit, nous finirons, pour changer, la journée en couennes à Panticosa (avec la neige au pied des voies).
Il a bien neigé dans la zone
Arrivée au sommet
De belles vues sur le vignemale
Argualas et Garmo negro
Descente
Le parcours avec le GPS de Robert qui m'a permis de découvrir sur quel sommet nous étions montés!
Hier, je suis parti avec la Larrandaburu's team (Robert et sa chef Mertxe) avec du matériel digne d'une expédition en artique. Le matériel de ski de rando classique mais aussi du matériel d'escalade, des cordes et des habits pour tous types de conditions. Ne manquait plus que le fusil pour les ours polaires. Heureusement que nous n'étions que 3 parce que, sinon, nous aurions du louer un bus Lechardoy pour transporter tout notre matériel. Finalement à Sabinianigo, la neige sur le bord de la route et le temps ne semblant pas trop mauvais vers la Tendenera nous font mettre le clignotant à gauche en direction de Panticosa. Je propose alors plusieurs sommets non classiques qui me semblent skiables dans la zone mais il est toujours compliqué de changer les habitudes des personnes âgées... Nous nous retrouvons donc classiquement aux Banos en direction des fréquentés Bacias et Brazato. Au bout d'un moment, une trace part vers la gauche vers un vallon que nous ne connaissons pas. Pour une fois, mes collègues ont moins peur de l'inconnu ( c'est sûr que,dès qu'il y a une trace de faite, le 4ième age est de suite plus entreprenant...). Les traces, faites par un sympathique groupe de Pampelune(merci à eux), nous mèneront à la Punta del puerto, pour une descente bien sympa (surtout sur le haut).
Au retour, comme il faut profiter des rares jours de beau temps et qu'il nous reste 2-3 heures avant la nuit, nous finirons, pour changer, la journée en couennes à Panticosa (avec la neige au pied des voies).
Il a bien neigé dans la zone
Arrivée au sommet
De belles vues sur le vignemale
Argualas et Garmo negro
Descente
Le parcours avec le GPS de Robert qui m'a permis de découvrir sur quel sommet nous étions montés!
lundi 13 janvier 2014
retour au rocher et une petite voie à Aguero : hibernatus
On vit quand même un drôle de pays. Alors que les conditions hivernales semblaient bien s'installer, 3 semaines à plus de 15°C ont données des conditions de fin de saison à nos chères pyrénées. Pour ma part, j'ai repris le rocher. Tout d'abord, un peu de canyon et de via ferrata en famille, puis plusieurs séances de couennes en T-shirt qui m'ont bien remis en condition. Ce dimanche, on décide avec Louis et Fabrice, qui sont toujours partants (même quand les plans sont foireux), d'aller ouvrir une petite voie facile à Aguero à coté de la voie "le désespoir des singes"(j'avais vu une ligne grimpable la dernière fois que j'étais venu dans le secteur). J'aime bien cette zone car je trouve le rocher beaucoup plus sain naturellement qu'à riglos et le secteur y est beaucoup plus calme.
La marche d'approche, qui ne doit pas dépasser 5 minutes, nous permettra de bien nous attarder au café le matin, le temps d'attendre que les températures remontent. La voie, bien qu'assez courte, s'avèrera sympa et la journée bien agréable.
J'espère que nous allons maintenant pouvoir reprendre les pioches, au moins pour aller grimper dans les goulottes en haute montagne. Pour la glace, il va falloir que le froid revienne.
On débute l'année par du canyon
Un poil de ski quand même
Le topo d'une petite voie à Aguero
Le joli village le matin
Une fois n'est pas coutume, Louis est chaud pour attaquer : L1
Les copains à la sortie de la voie
La marche d'approche, qui ne doit pas dépasser 5 minutes, nous permettra de bien nous attarder au café le matin, le temps d'attendre que les températures remontent. La voie, bien qu'assez courte, s'avèrera sympa et la journée bien agréable.
J'espère que nous allons maintenant pouvoir reprendre les pioches, au moins pour aller grimper dans les goulottes en haute montagne. Pour la glace, il va falloir que le froid revienne.
On débute l'année par du canyon
Un poil de ski quand même
Le topo d'une petite voie à Aguero
Le joli village le matin
Une fois n'est pas coutume, Louis est chaud pour attaquer : L1
Les copains à la sortie de la voie
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